Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Pédocriminalité à Bétharram : Bayrou savait et n’a rien fait (15/02)
- Coquerel : Visite à Georges Ibrahim Abdallah emprisonné depuis 41 ans (14/02)
- Le capitalisme selon Marx | #AMFIS2024 (14/02)
- Mélenchon: "Bayrou cherche l’alliance avec l’extrême droite" (14/02)
- Interview de Serge Allègre, secrétaire fédéral de la FNIC CGT (14/02)
- La dette de l’Ukraine : un instrument de pression et de spoliation aux mains des créanciers (14/02)
- Vers un féminisme libertaire ? (14/02)
- Bétharram : l’AFFAIRE PÉDOCRIMINELLE qui peut faire TOMBER Bayrou (14/02)
- Empire du milieu et/ou Empire américain ? (14/02)
- Février 1975 : le procès des appelés du contingent de Draguignan (13/02)
- L’État turc et la question kurde : contradictions et fragilités d’un nouvel espoir (13/02)
- L’exigence d’un cessez-le-feu en République démocratique du Congo (13/02)
- Malcolm X et le combat pour les droits civiques aux États-Unis (13/02)
- Colombie: Le président Petro appelle l’intégralité de ses ministres à démissionner (13/02)
- Conférence sur le moment politique avec Jean-Luc Mélenchon (13/02)
- Scandale de pédocriminalité : Bayrou doit s’expliquer ! (13/02)
- La France Insoumise appelle à la mobilisation le 22 mars (13/02)
- Allemagne 1933 : les erreurs du passé se répètent-elles ? (12/02)
- L’irruption de DeepSeek, ou la nécessité de repenser la souveraineté numérique (12/02)
- Énergie, eau, transport : faire bifurquer les infrastructures du capital (12/02)
- Rennes, la FSU rate le coche des luttes étudiantes et brise sa vitrine pluraliste (10/02)
- Christian Laval - Marx en Amérique (09/02)
- Suspension scandaleuse d’une scientifique travaillant sur le PKK (09/02)
- Aurélien Bernier - Marchés européens de l’énergie: "dé-libéralisation" ou libre-échange à marche forcée ? (09/02)
- Bien manger sans se ruiner : un village expérimente la Sécurité sociale de l’alimentation (09/02)
Yuan : le fonctionnement d’une monnaie atypique
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La devise chinoise est encore largement encadrée par la banque centrale chinoise, notamment par le taux pivot fixé tous les jours à 9 h 15. Les autorités poursuivent la lente internationalisation de la devise. Des banques centrales ont intégré le yuan dans leurs réserves et la Chine a développé des contrats à terme sur le pétrole en yuans.
Le renminbi, ou « monnaie du peuple » en mandarin, demeure un objet non identifié dans le monde de la finance. Contrairement au dollar ou à l'euro, le yuan est peu utilisé en dehors des frontières et n'est pas entièrement convertible. Par ailleurs, alors que l'immense majorité des devises dans le monde s'échangent librement à des taux déterminés par l'offre et la demande, le yuan, lui, est encore très encadré par la banque centrale (PBoC pour People's Bank of China).
9h15
L'un de ses principaux outils est le taux pivot fixé à 9 h 15 tous les jours. Le marché décide ensuite de sa valeur et au cours de la séance, le yuan peut évoluer jusqu'à 2 % au-dessus ou en dessous du cours de référence. Le taux est calculé sur la base de nombreux facteurs, comme le taux de la veille et l'évolution face à un panier de devises, dont le dollar et l'euro.
En 2017, l'institut d'émission a introduit des « facteurs contra-cycliques » pour éviter des « fixings » trop à la hausse ou trop à la baisse. Cette mesure a été interprétée par les investisseurs comme une volonté de Pékin de limiter l'influence du marché sur le taux de change.
Une lente internationalisation
Pour contrôler le taux de change, la banque centrale peut aussi intervenir sur le marché en puisant dans ses réserves en devises étrangères. Jusqu'en 2013, elle a massivement acheté des dollars pour empêcher le renminbi de s'apprécier. Depuis 2014, elle vend au contraire des billets verts pour limiter la dépréciation de sa devise.
Bien que le renminbi soit encore encadré, ces dernières années ont été marquées par un véritable bond en avant dans la libéralisation de la devise chinoise. Jusqu'en 2005, elle était strictement arrimée au dollar. Cette pratique du « peg », en cours depuis 1994, a été abandonnée. Brièvement rétabli juste après la crise financière, l'arrimage s'est à nouveau relâché et le cours évolue aujourd'hui plus librement.
Extension de l'influence du yuan
L'internationalisation de la monnaie chinoise progresse à petits pas. Le géant économique représente 10 % du commerce mondial, mais moins de 2 % des paiements dans le monde sont réalisés en yuans. Son usage a décollé depuis le milieu des années 2010. En 2016, il a intégré les autres devises du Fonds monétaire international dans la composition des droits de tirage spécial(DTS).
Du pétrole en renminbi
Les banques centrales sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à détenir des yuans. C'est le cas notamment de la Banque de France .
Les autorités ambitionnent de rendre le yuan totalement convertible d'ici à 2020. Pour accélérer son ouverture et étendre son influence économique, la Chine a développé une bourse du pétrole avec des contrats à terme cotés en yuan.