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Algérie : la rue répond à la tentative de coup de force de Gaïd Salah
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Crédit Photo: Facebook Aoudia Nabil
La mobilisation a été extrêmement massive ce vendredi 13 septembre, on retrouve l’ambiance des manifestations de mars. La confrontation avec le pouvoir s’annonce donc possible en cette rentrée.
Gaïd Salah a donné le ton : il a annoncé que l’élection présidentielle serait lancée le 15 septembre avec la convocation du corps électoral, le lancement de la campagne et la possibilité de déposer les dossiers de candidature pour une élection le 15 décembre. Il met sa personne en jeu dans cette histoire, il s’est préparé à une confrontation. Même si l’armée n’a pas de candidat pour l’instant, il n’est pas impossible qu’elle trouve une figure, en s’appuyant sur le fait qu’une partie de la population s’inquiète que le pays fonctionne sans président.
De plus, la loi, votée en quelques jours par l’APN, le Sénat puis validée par le Conseil constitutionel, va criminaliser les maires et les agents qui refuseraient de jouer leur rôle. Ils sont passibles de trois ans de prison s’ils refusent d’appliquer la loi. Cette fois, il faudra donc que la population s’organise, avec des comités populaires dans les communes, pour refuser l’organisation de l’élection.
Les manifestations du 13 septembre étaient donc une réponse à cette tentative de coup de force. Les slogans se sont concentrés sur le refus de l’élection, sur la souveraineté au peuple et surtout sur le départ de Gaïd Salah, mais aussi sur le rejet de l’Assemblée populaire nationale, qui a voté la loi électorale, des institutions qui ne sont en réalité que la continué du système Bouteflika.
Les manifestations ont aussi rejeté la répression, en particulier l’arrestation de Karim Tabbou, le porte-parole de l’Union démocratique et sociale, et des autres prisonniers d’opinion. Des arrestations ont d’ailleurs eu lieu ce vendredi, à Alger notamment, même si une partie des personnes arrêtées ont été relâchées.
À Alger, le comité pour la liberté des prisonniers d’opinion a réalisé un cortège important. À Bejaïa, les syndicats autonomes ont participé à la manifestation, ce qui est nouveau. Les camarades du PST ont continué à argumenter sur la nécessité d’une Constituante au service des masses populaires, pour remettre en cause le pouvoir actuel. Ils ont aussi discuté de la nécessité d’une grève générale et de la construction de l’auto-organisation, des comités populaires à mettre en place. La prochaine étape du mouvement est de voir si, face à la pression qui se développe de la part du pouvoir, de l’armée, la mobilisation parvient à franchir un cap, à s’organiser pour empêcher concrètement la mise en place de la présidentielle et de la répression et, par ce biais, se renforcer, remettre en cause le pouvoir et se fixer son propre agenda.
Antoine Larrache, d'après nos correspondants à Alger, Bejaïa, Mostaganem, Constantine…