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5 décembre, une date dans le paysage
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://aplutsoc.org/2019/10/08/5-decembre-une-date-dans-le-paysage/
Nous avions noté dans un article précédent que l’appel des syndicats de la RATP à une grève illimitée à partir du 5 décembre pour bloquer la destruction du droit à la retraite par Macron pouvait constituer un début de propagation de l’idée d’un «soulèvement général» à cette date, « rééditant le 17 novembre 2018 des gilets jaunes mais, cette fois-ci, sur la base de la grève ».
Le projet de destruction du système de retraites apparaît de plus en plus comme la question la plus explosive du prétendu acte II du quinquennat de Macron. La nomination du Haut-commissaire à la réforme des retraites au rang de ministre du gouvernement Philippe, la relance de la concertation avec les organisations syndicales, la mise en place de groupes de travail, le report de la loi cadre à l’été 2020 et le retour du «grand débat» à Rodez, montrent l’importance de l’enjeu pour le gouvernement. Mais contrairement aux apparences, Macron n’a pas changé de méthode. La concertation succède à… la concertation.
Après des mois de discussion avec le Haut-commissaire Delevoye, la CGT, FO, FSU etc. fixent maintenant leur calendrier de discussion avec le ministre Delevoye. La méthode du dialogue social orchestre chacun des actes du quinquennat et il n’y a aucune autre possibilité de détruire les conquêtes ouvrières. Sans base sociale, empêtré dans les mensonges d’état, pris entre «fumées bio» et grève des urgences, dans une situation de conflits sociaux permanents, le gouvernement ne peut avoir d’autre choix que de faire co-produire la destruction des retraites par les bien nommés «partenaires sociaux».
C’est la collaboration des directions syndicales avec le gouvernement qui prolonge la présidence Macron bien au-delà de ce que les travailleurs et les jeunes peuvent supporter. C’est la collaboration des directions syndicales qui permet à Macron de durer malgré les crises à répétition qui secouent l’exécutif, provoquent le départ de ses collaborateurs et de ses ministres, torpillent son agenda.
Le dernier épisode de cette collaboration c’était mercredi 2 octobre à l’Élysée où le secrétaire général de la CGT était reçu pour « faire des propositions à Macron » en matière de retraites notamment. Philippe Martinez rassure d’emblée le journaliste de Libération : «ça s’est bien passé» et d’ajouter «Sur les retraites, il a au moins clarifié une chose : il a convenu que nous avions raison, que ce soit un âge légal ou la durée de cotisation, le résultat c’est que l’on va travailler plus longtemps.»
Il fallait bien aller à l’Élysée pour essuyer quelques remarques cyniques de ce tonneau : le ton de l’Acte 2 non plus, ne sera pas différent. Mais le Secrétaire général de la CGT a-t-il exigé le retrait du projet de destruction des retraites ? Non, Philippe Martinez a plaidé «qu’il fallait améliorer le système mais pas le casser». C’est d’ailleurs la démarche du Bureau confédéral de la CGT qui exprimait le 19 août dernier la «nécessité de mettre en avant des propositions pour ne pas tomber dans le Non à la réforme». Bien que rares deviennent les salariés et même les militants auxquels on puisse faire croire que ceux qui ne savent pas défendre les anciennes conquêtes vont pouvoir en faire de nouvelles,certains pensent que le problème ne relève que de la tactique. Les trop fameuses journées d’action saute-mouton. Mais les formes d’action imposées par les directions syndicales sont parfaitement adaptées à la ligne de la «proposition». Elles s’inscrivent dans une logique de pression pour que des propositions syndicales légitiment l’ordre du jour des concertations. De fait, le 24 septembre dans les tracts de la CGT, le mot d’ordre de retrait du projet de destruction des retraites disparaissait au profit des propositions CGT et des financements de haut niveau pour les retraites du XXIème siècle et autrescampagnes de reconquête de la Sécurité sociale.
Alors Martinez peut noyer la perspective du 5 décembre, comme appel à engager le combat contre le gouvernement, dans un agenda de dialogue social et de journées d’action en faisant mine de considérer que «le 5 décembre, c’est une date dans le paysage». Une date parmi d’autres… Mais une date à laquelle il convient surtout, selon lui, de ne pas appeler parce que, répétons-le, et Philippe Martinez est bien placé pour le savoir : le projet de destruction du système de retraites apparaît de plus en plus comme la question la plus explosive de l’acte II du quinquennat Macron.
Rupture du dialogue social ! Unité sur le seul mot d’ordre du retrait de la réformeMacron-Delevoye : c’est dans ce mouvement que les salariés décideront des formes d’action les plus appropriées pour affronter le gouvernement et le chasser. C’est là une question politique : la lutte efficace requiert la discussion. Nous vous invitons à l’engager avec nous le 20 octobre