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Syrie: Damas envoie des troupes dans le nord face à l’offensive turque

Kurdistan Syrie

Lien publiée le 13 octobre 2019

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://francais.rt.com/international/66820-syrie-damas-decide-denvoyer-troupes-nord-face-offensive-turque

D'après l'agence de presse nationale syrienne Sana, les autorités du pays ont décidé d'envoyer des troupes dans le nord pour contrer l'«agression» turque. Ankara a lancé il y a plusieurs jours une opération en Syrie contre une milice kurde.

L'armée syrienne a décidé d'envoyer des troupes dans le nord du pays afin d'«affronter l'agression» de la Turquie, qui y mène depuis cinq jours une offensive contre une milice kurde : c'est ce qu'a annoncé ce 13 octobre l'agence de presse publique syrienne Sana.

Celle-ci ne donne pas plus de détails sur la mobilisation de l'armée syrienne qui, par le passé, s'était déployée dans certains secteurs kurdes pour éviter une offensive turque.

Les forces kurdes, citées par l'AFP, ont annoncé ce même jour avoir conclu un accord avec Damas sur ce déploiement de l'armée syrienne près de la frontière turque. «Afin de faire face à l'agression turque et empêcher qu'elle ne se poursuive, nous sommes parvenus à un accord avec le gouvernement syrien pour que l'armée se déploie le long de la frontière turco-syrienne dans le but de soutenir les Forces démocratiques syriennes», a annoncé dans un communiqué l'administration kurde.

Juste avant qu'Ankara ne déclenche son opération militaire dans le nord syrien, le 9 octobre, la Syrie avait martelé «sa détermination [...] à contrecarrer l'agression turque, et ce par tous les moyens légitimes», selon une source du ministère des Affaires étrangères citée par l'agence de presse syrienne Sana. Dénonçant les «ambitions expansionnistes turques», les autorités syriennes pointaient dans le même temps la responsabilité de «certaines organisations kurdes», en raison de leur alliance avec Washington. Toutefois, Damas s'était dit «disposé à accueillir dans son giron ses enfants égarés, s'ils retrouvent la raison».

Les Kurdes ont instauré une autonomie de facto dans le nord du pays, à la faveur du conflit déclenché en 2011. Mais le retrait annoncé de leur allié américain les place dans une situation délicate, entre la Turquie, qui considère la milice kurde YPG, fer de lance des Forces démocratiques syriennes (FDS), comme une organisation terroriste, et leur pays hôte, la Syrie, duquel ils entendaient faire sécession.

L'actuelle opération turque a pour objectif affiché d'éloigner les YPG de la frontière. Fin 2018, alors que la Turquie avait déjà menacé de lancer une opération contre les forces kurdes en Syrie, les YPG avaient appelé l'armée syrienne à se déployer dans les environs de la ville de Minbej (nord), en annonçant leur propre retrait du secteur. Les forces loyalistes s'étaient alors déployées aux environs de la ville, sans toutefois y entrer.