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"Notre démarche s’inscrit dans le communalisme comme en Espagne, au Chili et au Rojava"

Lien publiée le 18 octobre 2019

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.regards.fr/la-midinale/article/danielle-simonnet-et-claudio-pulgar-pinaud-notre-demarche-s-inscrit-dans-le

Dans la perspective des municipales à Paris, Danielle Simonnet a lancé le collectif « Décidons nous-mêmes » composé de citoyens et militants, tous engagés dans une démarche dite « communaliste » ou « municipaliste ». Avec Claudio Pulgar-Pinot, ils sont les invités de #LaMidinale.

VERBATIM

 Sur la démarche citoyenne 
DS : « L’enjeu des élections municipales, ça n’est pas d’avoir une force politique adossée à un bon programme. Il faut repenser les choses. Les trois mandatures précédentes, même s’il y a eu de bonnes choses qui ont été faites, le bilan, c’est quoi ? Gentrification, bétonnisation, privatisation de Paris. Ils n’ont jamais pensé à organiser le rapport de force vis-à-vis de l’Etat. Les habitants et ceux qui travaillent à Paris, n’ont pas eu voix au chapitre. Les politiques publiques se font contre eux. Donc il faut une démarche qui pose la question démocratique au centre. »
CPP : « Je ne suis pas membre de la France insoumise et il y a plein de militants qui ont rejoint la démarche qui ne sont pas de la France insoumise. Notre démarche s’inscrit dans le communalisme et le municipalisme. Nous voulons un droit à la ville, avec une démocratie radicale et une écologie populaire. »

 Sur la candidature de Danielle Simonnet 
DS : « On a une assemblée constituante qui aura lieu le 9 novembre. En amont, on a lancé un appel à candidatures : pour être maire de Paris, maire d’arrondissement, conseiller de Paris… Ma candidature n’est donc pas acquise. »
DS : « Mon expérience - j’étais seule au conseil de Paris - m’a permis de relayer des combats dans Paris et qui m’ont permis de prendre conscience qu’il faut organiser l’irruption du peuple, qu’il vienne squatter ces assemblées. »

 Sur le communalisme 
CPP : « L’axe central de notre démarche, c’est la démocratie radicale. Nos assemblées vont décider d’un programme commun. Nous ne sommes pas dans une démarche citoyenniste, c’est une démarche qui veut démocratiser la vie, promouvoir le droit à la ville face à la gentrification et à la montée des loyers. »
CPP : « On aura des têtes de listes paritaires par binômes que l’assemblée validera. Notre démarche est large et ouverte et elle peut converger avec des forces des quartiers ou d’ailleurs. »

 Sur le logement 
DS : « Le logement pose la question des enjeux écologiques et sociaux à Paris. »
DS : « Il manque à la Ville deux compétences énormes : l’encadrement des loyers se fait en fonction du prix du marché donc on continue la croissance exponentielle spéculative et il n’y a pas non plus de réquisition possible des logements vides parce que ça n’est pas une compétence municipale. La Ville n’a jamais fait le bras de fer pour restaurer ces compétences (…). On proposera que ces compétences soient décentralisées. »

 Sur les alliances possibles 
CPP : « Notre démarche n’est pas de construire un cartel des partis politiques. C’est aux habitants parisiens, qui résistent pour rester dans cette ville, de s’organiser et de construire un contre pouvoir. Pour beaucoup de gens qui ont voté pour l’actuelle majorité, notre démarche peut les intéresser. »
DS : « On porte la question de la souveraineté du peuple. On porte aussi la méthode de l’éducation populaire pour co-produire notre programme. Donc le problème n’est pas d’écrire un programme sur un coin de table avec des forces politiques, c’est de faire en sorte qu’on fasse confiance à ceux qui vivent Paris. Il faut fédérer et impliquer les gens. »
CPP : « L’idée même du municipalisme, c’est une idée de confluence, c’est-à-dire de nous rencontrer dans une même démarche. »

 Sur les Jeux Olympiques de 2024 
DS : « Nous sommes dans un rapport démocratique donc il faudra un référendum francilien. La voix populaire a été confisquée sur la question des Jeux Olympiques. »
DS : « Les Jeux Olympiques de 2024 accélèrent la financiarisation de la ville de manière antisociale et antiécologique. »
DS : « En 1976, les habitants de Denver se sont battus et ont obtenu un référendum, quatre mois avant le début des Jeux Olympiques, et qui a abouti à leur annulation. Donc pour 2024, tout est possible. »
CPP : « Les Jeux Olympiques de 2024 sont vraiment un bon exemple de grand projet inutile. »

 Sur le climat anti musulman 
DS : « C’est abjecte. Quand vous avez un ministre de l’Education qui, au lieu de condamner le racisme anti-musulman, le cautionne, ajoutez à ça la stigmatisation, ça me rappelle les périodes les plus sombres de l’histoire. Il y a une bataille essentielle à mener contre toutes les formes de racisme (…). C’est pour ça que l’on plaide pour une extension du droit de vote et qu’on veut la régularisation des personnes en situation administrative irrégulière. »
DS : « On ne ferme pas les yeux sur les problématiques d’intégrisme : on soutient les Kurdes qui se battent contre Daesh, le fasciste Erdogan… et c’est aussi par la bataille féministe que ça se fait. »
CPP : « Notre démarche est complètement anti-raciste. On mène la bataille dans les quartiers et je pense qu’il faut parler d’islamophobie. »
CPP : « Pendant qu’on parle de voile, on en parle pas des écoles qui tombent en ruine, les écoles qui ferment, les surveillants en grève, les pompiers qui sont dans la rue, les gilets jaunes qui sont dans la rue depuis onze mois, les marches pour le climat… on ne parle pas des choses importantes. C’est un piège mais il faut lutter contre l’islamophobie et le racisme. »
CPP : « Les violences policières sont liées aussi au racisme ordinaire de notre société. »

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