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ArcelorMittal: poursuite de la grève de la CGT à Fos, la direction minimise
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
D'après Sébastien Thomas, porte-parole de la CGT sur le site, la grève touche plusieurs services depuis jeudi après-midi: le finissage, l'enfournement du laminoir, l'évacuation du laminoir, la maintenance et les magasins maritimes, qui représentent 70% des expéditions de l'usine.
"Cette nuit, la grève a touché la coulée continue, on a dû jeter 400 tonnes d'acier liquide dans une fosse", a-t-il dit vendredi matin à l'AFP, précisant que le conflit portait sur les négociations salariales en cours au sein du groupe.
La direction a déclaré avoir constaté "des mouvements de blocage de plusieurs flux" jeudi après-midi, suivi vendredi matin de "quelques mouvements ponctuels", avec "environ 30 personnes déclarées grévistes".
"Les livraisons de nos clients se font normalement. Nous souhaitons continuer à produire nos aciers normalement", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Jeudi, en soutien à leurs collègues de Florange (Moselle), des salariés avaient interdit l'entrée des camions approvisionnant l'usine, à l'appel de la CFDT, majoritaire sur le site (34% aux élections professionnelles) et de la CGT.
Mais seule la CGT (32%) a appelé à la grève pour dénoncer la "revalorisation salariale de 0% proposée par la direction" du groupe, selon M. Thomas.
"Bien sûr on est solidaires de Florange, s'il faut y monter pour redémarrer le haut-fourneau on le fera, mais la grève à Fos c'est sur les conditions de travail, les salaires et l'embauche des intérimaires", a dit le porte-parole, soulignant qu'il s'agit du 3e conflit en quatre ans à Fos-sur-Mer sur la Négociation annuelle obligatoire (NAO).
"Concernant les négociations salariales, la dernière réunion de négociations s'est tenue hier (jeudi) et a donné lieu à la proposition d'un accord sur les bases de 1,5% d'augmentations individuelles des salaires et d'une prime d'un minimum de 300?", a précisé la direction, ajoutant que la position des organisations syndicales était attendue d'ici mercredi soir.
La direction a déclaré en outre que l'usine comptait deux hauts-fourneaux ayant bénéficié chacun d'une réfection en 2007 et 2011, pour plus de 200 millions d'euros d'investissement au total, et que l'usine avait embauché plus de 350 personnes en CDI depuis 2010.




