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Grève du 5 décembre : comment la SNCF, la RATP et Air France se préparent face à ce mouvement social
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Décidés à conserver leurs régimes spéciaux de retraite et à sauvegarder leurs points de pénibilité, les syndicats de la RATP et de la SNCF ont tous appelé à une grève illimitée.
Le commencement est connu, l'issue beaucoup moins. La mobilisation à la RATP et la SNCF pour la première journée de grève contre la réforme des retraites, jeudi 5 décembre, s'annonce massive. Décidés à conserver leurs régimes spéciaux et à sauvegarder leurs points de pénibilité, les syndicats représentatifs des deux entreprises ont tous appelé à une grève reconductible, et pour une durée illimitée, contre ce projet.
Du côté d'Air France, la situation est un peu différente. Les syndicats de pilotes et ceux des hôtesses et stewards n'appellent pas à se mobiliser. En revanche, trois syndicats particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis. A moins de deux semaines du coup d'envoi de la mobilisation, comment les directions de ces trois entreprises se préparent-elles à faire face à un mouvement social d'ampleur ? Eléments de réponse.
A la RATP
A l'image de Fabrice Ruiz, de la CFE-CGC, les principaux responsables syndicaux de la RATP assurent que "le 5 décembre sera a priori aussi fort que le 13 septembre", date à laquelle les transports en communs parisiens avaient été quasiment paralysés par un premier mouvement de grève contre la réforme des retraites.
Depuis la loi de 2007 "sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs", souvent abusivement désignée comme la loi sur le "service minimum", les grévistes doivent se déclarer 48 heures à l'avance auprès de leur direction. De quoi permettre à la Régie des transports de proposer au public des prévisions de trafic au moins 24 heures avant le début des perturbations, rappelle l'entreprise contactée par franceinfo.
Mais un taux théorique de 80% de grévistes ne signifie pas forcément que seuls deux trains sur 10 rouleront sur l'ensemble du réseau. Le Parisien indique en effet que l'entreprise peut par exemple "décider d'assurer 30% des trains sur certaines lignes parmi les plus fréquentées, et interrompre totalement le trafic sur d'autres". Lors de la journée du 13 septembre, la RATP avait ainsi totalement coupé la circulation sur dix des seize lignes du métro parisien.
Afin de proposer des solutions alternatives aux usagers des transports en commun, la RATP a lancé début novembre un appel à candidatures destiné aux entreprises de VTC, de trotinettes en libre-service et autres services de covoiturage. Le but : "Compléter la proposition de services de la RATP en plus des itinéraires de substitution en transports en commun, et permettant aux voyageurs de pallier au mieux les désagréments causés par la grève", expliquait la Régie au Parisien. Une initiative déjà expérimentée le 13 septembre, et qui avait valu à la RATP des critiques de la part d'internautes qui l'accusaient de vouloir "casser la grève", rapportait alors le HuffPost.
A la SNCF
Comme à la RATP, la loi impose aux cheminots grévistes de se déclarer 48 heures à l'avance afin de permettre à la SNCF de mettre en place un plan de transports adapté. La société devrait ainsi pouvoir communiquer le 4 décembre aux alentours de 17 heures le nombre de trains prévus, ligne par ligne, le jour du début de la grève. En attendant, "les managers locaux, qui connaissent leurs troupes et s'appuient sur l'historique des conflits récents (2014, 2016, 2018), vont donner très vite une idée de la mobilisation à venir", écrit Le Figaro (article réservé aux abonnés).
A partir des différentes informations qui lui parviennent, la direction prépare plusieurs scénarios, précise le quotidien. Le plus extrême, baptisé S0, prévoit un trafic quasiment à l'arrêt, tandis que le S4 ne comprend que peu de perturbations.
En attendant le coup d'envoi du conflit social, le nouveau patron de la société, Jean-Pierre Farandou a tenté de donner des gages aux cheminots en affichant sa volonté de rencontrer les partenaires sociaux. Mais visiblement conscient que la résolution de ce conflit dépend du gouvernement et non de lui, il se prépare au jour J : le 5 décembre, il "suivra le conflit depuis la salle de crise au siège, avec vue sur un immense écran qui listera les points chauds du conflit et ce qu'on dit de la grève sur les réseaux sociaux", conclut le quotidien.
A Air France
Contactée par franceinfo, la compagnie aérienne insiste sur le fait qu'aucun syndicat de pilotes n'appelle à la grève, pas plus que ceux des hôtesses et stewards. L'entreprise promet "d'anticiper au mieux les disruptions possibles"qui pourraient toucher son personnel en raison de la grève à la SNCF et la RATP, en mettant par exemple en place "des dispositifs de covoiturage pour que les salariés puissent se rendre sur leur lieu de travail malgré les difficultés transports en commun". En revanche, trois syndicats particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis.
La compagnie, qui commercialise également des offres commerciales combinant billet d'avion et de train, propose également à ses clients de repousser sans frais leur voyage en raison des difficultés de circulation attendues sur les rails.
Air France indique ne pas avoir l'intention de mettre en place une cellule de crise jeudi 5 décembre mais assure que son centre de contrôle des opérations "est très impliqué dans la planification de ces journées" afin de garantir que tous les vols puissent avoir lieu.