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Pourquoi le prix des pâtes pourrait augmenter dans les prochains mois ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://actu.fr/economie/pourquoi-prix-pates-pourrait-augmenter-dans-prochains-mois_29530855.html
Les prix du blé dur ont augmenté de 25% depuis le mois de juin 2019 à cause d'une mauvaise récolte cet été. Cette flambée pourrait avoir des conséquences sur le prix des pâtes.
Penne, coquillette, spaghetti…. Les pâtes sont un des aliments les plus consommés dans le monde. Les français en mangeraient même deux fois par semaine, soit une moyenne de 8,4 kilos par an. Mais cet engouement culinaire pourrait décliner avec l’augmentation du prix du blé dur, matière première de 90% de ce féculent, et donc la hausse du prix des pâtes alimentaires.
C’est en tout cas le cri d’alarme émis fin octobre 2019 par le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) et le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI).
« Le marché mondial s’inquiète du risque de pénurie de blé dur de qualité du fait que le 1er pays producteur et exportateur mondial, le Canada, enregistre une récolte de qualité insuffisante », assure à actu.fr Christine Petit, secrétaire générale du SIFPAF. Et d’ajouter :
On a tous les ingrédients d’un marché mondial du blé dur sous tension.
Comment expliquer cette hausse du prix du blé dur ?
Dans le détail, les prix mondiaux du blé dur ont augmenté de plus de 25% depuis le mois de juin 2019 et « cela va encore s’accélérer », selon le SIFPAF. En cause : une récolte de mauvaise qualité et en faible quantité chez les principaux pays exportateurs, associée à une demande internationale croissante.
Cette hausse du prix du blé dur s’explique par trois facteurs :
- une mauvaise récolte en quantité et en qualité au Canada, premier exportateur et producteur mondial de blé dur : plus de 30% de la récolte ne sera pas utilisable pour fabriquer des pâtes ;
- une mauvaise récolte également en Italie du Nord avec, entres autres, des problèmes sanitaires ;
- un déséquilibre international entre une faible production et une demande toujours en progression.
En résumé, il manquera 2,6 millions de tonnes de blé dur à l’échelle mondiale en 2019 pour satisfaire la demande.
En quoi la France est-elle concernée ?
Contrairement au Canada et à l’Italie, la France tire cette année, son épingle du jeu avec un blé de qualité, à hauteur de 1,5 million de tonnes. Si cela semble suffisant pour assurer une production de pâtes dans l’hexagone, comment expliquer que la France soit elle aussi touchée par cette augmentation tarifaire ? La secrétaire générale du SIFPAF précise :
Les couvertures de notre industrie nationale s’effectuent nécessairement au prix du marché mondial : on comprend bien qu’avec une bonne qualité française celle-ci ne peut pas se vendre en déconnexion du marché mondial.
À l’heure où le marché mondial connaît (donc) un déficit de production du blé dur, le marché français reste très convoité, au risque d’être absorbé par le marché international.
Le saviez-vous ?
En France, depuis 1934, la législation impose de fabriquer les pâtes alimentaires avec du blé dur. Cette céréale est principalement cultivée dans le sud de la France, le Centre-Val de Loire, et les départements maritimes de la Vendée et de la Loire-Atlantique.
Quelles conséquences sur le prix des pâtes ?
Depuis 2008, le poids de la matière première (blé dur) représente en moyenne entre 35% et 45% de la valeur en sortie industrie, et entre 25% à 35% du prix au détail, rapporte FranceAgrimer (Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer)
En 2018, l’hexagone a importé 64% de ses pâtes alimentaires et en a fabriqué 36%.
En 2018, la France a importé 64% de pâtes alimentaires dont 41% en provenance d’Italie (©SIFPAF)
Reste à savoir si la hausse du prix du blé dur aura une incidence sur celui des pâtes alimentaires dans les mois à venir. Difficile aujourd’hui de se prononcer sur la question dans la mesure où les négociations s’effectuent entre industriels et distributeurs. Ces derniers voudront-ils payer le prix fort pour alimenter leurs rayons ?
Pour Gilles Lievens, président de la chambre d’agriculture de l’Eure, interrogé par actu.fr : « l’enchérissement des matières premières ne pèse pas tant que ça dans le coût du produit fini ». France Agrimer reste plus nuancé et indique : « Nous ne savons donc pas, pour l’heure, si cette hausse se répercutera ou non auprès des consommateurs, et si oui dans quelles proportions ».
De son côté, le SIFPAF estime :
Si la répercussion de la hausse du prix du blé dur était mécanique, cela se traduirait par une hausse de huit centimes environ par kg de pâtes ; dans ce cas en moyenne l’enjeu est de moins d’1 euro pour un foyer qui achète 12 kg de pâtes par an.
Déjà en 2014, la flambée du prix du blé dur avait poussé les industriels des pâtes à alerter les pouvoirs publics. Quid de cette année ?