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Allemagne : le SPD vire à gauche et fragilise la coalition Merkel
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les militants ont élu samedi un tandem de dirigeants critiques à l'égard de la coalition d'Angela Merkel, au détriment de l'actuel ministre des Finances, partisan du statu quo. Ce second tour constitue un coup de tonnerre pour la chancelière Merkel, au pouvoir depuis 14 ans.
Coup de barre à gauche chez les sociaux-démocrates allemands : les militants ont élu samedi un tandem de dirigeants critiques à l'égard de la coalition d'Angela Merkel, au détriment de l'actuel ministre des Finances, partisan du statu quo.
Encore inconnus du grand public il y a quelques semaines, Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans ont obtenu 53,06 % des voix, contre 45,33 % pour le ministre et vice-chancelier Olaf Scholz et Klara Geywitz, une élue locale de l'ex-RDA.
Quelque 54 % des 426.630 militants du parti, créé sous ce nom en 1890, ont participé à ce second tour. Les deux nouveaux présidents, pour la première fois un tandem paritaire, seront officiellement investis lors d'un congrès organisé du 6 au 8 décembre à Berlin.
Les vainqueurs ont promis de leur « tendre la main » pour maintenir la « cohésion » du parti, distancé dans les sondages par la droite et les écologistes, et au coude à coude avec l'extrême droite.
Surprise pour Merkel
Ce second tour constitue un coup de tonnerre pour la chancelière Merkel, au pouvoir depuis 14 ans et qui compte gouverner jusqu'à la fin de la législature en 2021, avant de se retirer de la politique. Esken et Walter-Borjans, tenants d'une ligne plus à gauche, veulent en effet renégocier l'accord de coalition conclu entre le SPD et les conservateurs de la CDU-CSU en 2018. Ce qu'exclut la direction de la CDU.
« Nous avons créé une base (avec le SPD). La décision d'aujourd'hui n'a rien changé à cette fondation », a ainsi réagi le secrétaire général de la CDU, Paul Ziemiak. Les militants devront se prononcer dans une semaine, lors du congrès à Berlin, sur le bilan du gouvernement à mi-mandat et voter sur un maintien ou une sortie de l'alliance au pouvoir.
Dépourvu de charisme, surnommé « Scholz l'automate » pour sa propension à aligner des éléments de langage, Scholz, partisan d'un maintien dans la coalition, apparaissait comme le choix de la continuité. Ancien maire de Hambourg, son poste actuel de ministre des Finances pourrait être fragilisé par cette défaite, bien qu'il souhaite rester en place, selon le groupe de médias Funke.
Il était le seul poids lourd social-démocrate en lice dans cette élection, provoquée par la démission fracassante au printemps de la précédente présidente, Andrea Nahles, après un scrutin européen catastrophique.
Malgré des mesures récentes pour augmenter le minimum de retraite, les deux nouveaux dirigeants, des élus locaux tenants de la lutte contre l'extrême droite et l'évasion fiscale, critiquent la politique du « zéro endettement », un totem en Allemagne. Ils déplorent aussi la timidité de l'actuel gouvernement en matière environnementale.
Soutiens pro-climat
Le duo était d'ailleurs soutenu par les très remuants Jeunes socialistes ainsi que par la branche allemande de Fridays for future, le mouvement pro-climat initié par la Suédoise Greta Thunberg, très suivi en Allemagne.
Les deux nouveaux dirigeants demandent notamment des investissements supplémentaires à hauteur d'un milliard d'euros en faveur du climat et des infrastructures. Ils souhaitent aussi que le salaire minimum soit porté à 12 euros, contre environ 8,80 euros actuellement.
Si la droite continue d'opposer une fin de non-recevoir, le SPD pourrait décider de sortir de la coalition. Merkel pourrait alors tenter de former un gouvernement minoritaire. De nouvelles élections avant le terme de la législature seraient également envisageables, un mauvais timing avant la présidence de l'Union européenne que doit assurer l'Allemagne en 2020.
« L'Allemagne va être confrontée à de nouvelles élections ou à un gouvernement minoritaire », a ainsi prédit le parti libéral FDP, convaincu que touche à sa fin la grande coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates, formée dans la douleur il y a un an et demi.
Quelque 57 % des sympathisants du SPD seraient favorables à un maintien dans l'équipe Merkel, selon un récent sondage Ipsos. Mais le résultat de cette élection, qu'aucun sondage n'avait prédit, pourrait rebattre les cartes.