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BPI, BnF : les bibliothèques dans “un mouvement de grève générale illimitée”
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
BNF et BPI en grève reconductible.
L'AG de la BNF a reconduit ce vendredi la grève.
Caisse de grève de la BNF : https://www.leetchi.com/c/caisse-de-soutien-bnf
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Le mouvement de grève qui s’est installé en France depuis ce 5 décembre se prolonge dans toutes les ramifications de la société. L’industrie du livre n’est pas en reste, alors que les établissements publics ont rapidement emboîté le pas à la grogne contre la réforme des retraites. Édouard Philippe, le Premier ministre, se montre déterminé : en face, les grévistes le semblent tout autant.

crédit CGT
La BnF avait été parmi les premiers établissements à voter lors d’une assemblée générale le mouvement de grève. Votée pour les 5, 6 et 7 décembre, elle a été reconduite ce lundi 9, pour deux jours encore — les 11 et 12 décembre. Près de 150 personnes présentes pour cette AG du personnel, revendique la CGT, autant qu’au début du mouvement.
Du côté de la BPI, c’est avec un communiqué cinglant que les syndicats FSU et CGT affichent leur détermination. Et ce, assurent-ils, « jusqu’à l’abandon du projet de réforme des retraites, pour une société solidaire ». En grève également depuis le 5 décembre, les personnels de l’établissement n’avaient encore pas affiché la couleur médiatiquement.
Mais les termes sont forts : « En remplaçant le système de cotisations actuel, basé sur la solidarité intergénérationnelle, par un système par points, cette réforme va renforcer la précarité et nous obliger à travailler plus longtemps, mettant les jeunes générations au chômage. Avec la non-prise en compte des congés maternité, les femmes seront encore davantage fragilisées. »
Grèves dans les librairies Actes Sud à Marseille
Le service public, ici comme ailleurs, entend défendre « un accès à la culture de qualité pour toutes et tous ». De la sorte, une solidarité à l’égard des personnels hospitaliers, du corps enseignant, mais également des cheminots, des étudiants, et des autres catégories socio-professionnelles mobilisées est clairement mise en avant.
Au cœur des contestations, les réformes que l’exécutif a mises en place, « qui dégradent de plus en plus nos conditions de travail et de vie. Dans le même temps, le gouvernement réprime tous les mouvements de contestation. Les gazages et les tirs au LBD sont devenus communs dans les manifestations. L’État investit dans le maintien de l’ordre, tandis qu’il opère des coupes budgétaires systématiques dans les autres services publics ».
Et de rappeler les grèves de 1995, qui, alors qu’Alain Juppé occupait Matignon, avaient alors paralysé le pays durant trois semaines. Les deux syndicats appellent ainsi à un « un mouvement de grève générale illimitée qui puisse faire plier le gouvernement ». Et les personnels de la BPI présentent une détermination farouche.




