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Au dépôt de bus d’Asnières-Gennevilliers, c’était soir de «gréveillon»
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Plusieurs dizaines de salariés de la RATP en grève ont passé la nuit du 31 sur leur lieu de travail, au centre de bus, accompagnés par plusieurs élus locaux.

Au menu de leur réveillon : des merguez sur le barbecue, des galettes de sarrasin sur la plaque chauffante et Emmanuel Macron dans le poste de télévision. Des dizaines de salariés de la RATP ont « gréveillonné », selon leur propre jeu de mots, pour la nuit de la Saint-Sylvestre au centre de bus de la RATP d'Asnières-Gennevilliers. Des infirmiers, des enseignants se réclamant du mouvement des stylos rouges ou encore des employés de mairie avaient aussi fait le déplacement.
« À la base, on a organisé cette soirée lorsqu'on s'est réuni pour le réveillon de Noël, la semaine dernière et on a passé une très bonne soirée alors on s'est dit qu'on allait le refaire pour le réveillon de la nouvelle année », retrace Olivier Terriot, délégué syndical CGT bus RATP.

LP/C-E.AK
Il aperçoit alors un homme qui scrute la soirée depuis son balcon. « Descends et viens faire la fête avec nous », lance-t-il. Ce mardi soir, la tenue de soirée n'était pas exigée et chacun le bienvenu.
« Lorsqu'on a réveillonné le 25 décembre, on a eu plein de bonnes surprises, des gens qui sont venus à notre rencontre, reprend le délégué syndical. Ça permet de voir qu'on ne se trompe pas et qu'on a un soutien, même si c'est compliqué dans les transports. Ceux qui sont là ce soir viennent principalement de l'extérieur de la RATP. »
« Ca montre qu'il y a plusieurs façons de se mobiliser »
C'est le cas d'Annick, qui travaille à la mairie de Colombes. « Je suis venue pour les soutenir, cette réforme touche tout le monde et c'est tous ensemble qu'on peut faire quelque chose, lance l'employée de mairie. Ce gréveillon, c'est une idée originale et ça montre qu'il y a plusieurs façons de se mobiliser. »
Plusieurs élus locaux ont aussi fait le déplacement, à l'instar des députés communistes Elsa Faucillon (1re circonscription des Hauts-de-Seine) ou Stéphane Peu (2e circonscription Seine-Saint-Denis). Une bonne partie de l'équipe municipale de Patrice Leclerc, le maire PCF de Gennevilliers, est également passée.

LP/C-E.AK
« C'est la première fois que j'assiste à un gréveillon alors je suis venu avec ma femme, mais ce n'était pas possible de ramener mes enfants, sourit Grégory Boulord, adjoint à l'action sociale et infirmier à l'hôpital Bretonneau dans le XVIIIe arrondissement de Paris. L'idée est de montrer qu'il se passe quelque chose et qu'on n'adhère pas au projet du président de la République. »
Les vœux de Macron n'ont pas convaincu
Sans grande surprise, le discours de vœux d'Emmanuel Macron n'a pas convaincu les gréveillonneurs. « C'est un discours qui ravive la colère parce qu'il veut aller jusqu'au bout de la réforme », tranche Olivier Terriot.

Mais ce mardi soir, la colère avait des airs de fête. Juste à côté de Samir, machiniste receveur à la RATP et préposé aux crêpes, une enceinte vient d'être allumée. Les notes du groupe HK et les Saltimbanks surgissent et font danser les grévistes. Les paroles de l'un des hymnes des mobilisations sociales de ces dernières années sont alors reprises en chœur : « On lâche rien ! On lâche rien ! »




