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Equateur: Guillermo Lasso se proclame président élu
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le candidat conservateur était à 52,51 % des voix, contre 47,49 % au dauphin de l’ex-président socialiste Rafael Correa (2007-2017), selon 93,14 % des suffrages dépouillés.
L’ex-banquier de droite Guillermo Lasso, remportant un combat serré, a été élu dimanche 11 avril président en Equateur. A 65 ans, il a transformé son troisième essai et succédera à l’impopulaire Lenin Moreno, qui achèvera en mai son mandat de quatre ans. Devançant son adversaire de plus de cinq points, il a obtenu 52,51 % des voix, contre 47,49 % à Andrés Arauz, selon 93,14 % des suffrages dépouillés.
« Le 24 mai prochain, nous assumerons avec responsabilité le défi de changer le destin de notre patrie et à atteindre pour tous l’Equateur d’opportunités et de prospérité auquel nous aspirons », a déclaré le conservateur.
Son rival de gauche, âgé de 36 ans, a admis la défaite : « Je le féliciterai pour le triomphe électoral obtenu aujourd’hui et lui démontrerai nos convictions démocratiques », a-t-il déclaré. Après la clôture, M. Arauz s’était risqué à devancer les résultats officiels et à se déclarer vainqueur, en citant un sondage de sortie des urnes lui donnant 1,6 % d’avance sur son rival.
La journée électorale s’est déroulée sans incident, selon le Conseil national électoral (CNE).
Deux candidats au coude-à-coude
Quelque 13,1 millions d’électeurs étaient appelés à départager M. Arauz, arrivé en tête du premier tour le 7 février, de M. Lasso, vaincu précédemment par M. Correa, qui a gouverné le pays pendant dix ans jusqu’en 2017, puis par M. Moreno. M. Arauz, candidat de la coalition Union pour l’espérance (UNES, gauche), était arrivé en tête du premier tour avec 32,72 % des voix, contre 19,74 % à son rival du mouvement Créer des opportunités (CREO, droite), adepte du libre-échange.
Les résultats du premier tour avaient été contestés par Yaku Pérez, avocat indigène de gauche, arrivé troisième avec seulement 0,35 % d’écart derrière M. Lasso. Sur fond de polarisation entre corréistes et anti-corréistes, son parti, Pachakutik, avait dès lors promu le vote nul, qui atteignait dimanche 16 %, selon les résultats partiels publiés par le CNE, contre 9,55 % en février.
Le directeur de l’institut Market, Blasco Peñaherrera, avait présagé d’un scrutin « incertain » en raison du grand nombre d’indécis. Pour l’analyste Oswaldo Moreno, le vote nul pourrait légitimer « de futures manifestations » affectant « la gouvernance ».
De nombreux défis à mener
M. Lasso s’est dit prêt à donner sa « vie au peuple », promettant « un Equateur libre et démocratique ». Adepte du libre-échange, il vise un « déficit zéro pour ne pas aggraver la dette » et a promis de créer deux millions d’emplois.
Le PIB de ce pays dollarisé de 17,4 millions d’habitants s’est contracté de 7,8 % en 2020 et la dette globale atteint 63,88 milliards de dollars (63 % du PIB).
L’Equateur est en outre très touché par la pandémie, avec quelque 340 000 cas de Covid-19, dont plus de 17 000 morts.