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Tout comprendre à la "catastrophe humanitaire" qui secoue Madagascar
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Archives. Des écolières du district d'Amboasary-Sud, dans le sud de Madagascar, devant un repas fourni par le Programme alimentaire mondial (Pam), le 14 décembre 2018.
Le sud de l'île est confronté à une grave sécheresse, provoquant une famine sur place. Une situation difficile, dans un contexte épidémique également tendu.
La sécheresse n'en finit pas et aggrave de jour en jour la famine dans le sud de Madagascar, la malnutrition aiguë touchant les enfants ayant presque doublé en quatre mois, alerte le Programme alimentaire mondial de l'ONU, le PAM. Le point sur la situation.
Les faits. La malnutrition des enfants de moins de cinq ans atteint désormais le chiffre affolant de 16,5% selon une évaluation récente du ministère malgache de la Santé, souligne le PAM dans un communiqué jeudi. Le district le plus touché est celui d'Ambovombe, tout au sud de l'île de l'océan Indien, où cette malnutrition aiguë dépasse les 27%, "mettant la vie de nombreux enfants en danger".
"L'ampleur de la catastrophe dépasse l'entendement. Si nous ne renversons pas cette crise, si nous ne fournissons pas de nourriture (...) des familles vont mourir de faim et des vies seront perdues", affirme le directeur principal des opérations du PAM, Amer Daoudi, en mission dans la zone. Ce dernier décrit des scènes "d'enfants qui n'ont plus que la peau sur les os", et de femmes obligées de vendre leurs ustensiles de cuisine, au cours d'un briefing de l'ONU à Genève. "Il nous faut de l'argent et des ressources tout de suite", insiste-t-il dans un communiqué.
Pourquoi c'est important. Le PAM, qui aide déjà près de 750 000 Malgaches avec des dons de nourriture et d'argent, évalue à plus de 61 millions d'euros les besoins pour les six prochains mois, afin d'"empêcher une catastrophe". Plusieurs années consécutives de sécheresse ont laissé 1,35 million de personnes en situation vulnérable, nécessitant "une aide alimentaire et nutritionnelle d'urgence".
Depuis septembre, début de la période de soudure, les familles ont épuisé leurs réserves alimentaires et consommé leurs stocks de semences, ne laissant rien pour la saison de plantation de novembre/décembre 2020. Et les perspectives de récolte pour 2021 sont "médiocres", vu "l'absence de pluies lors de la dernière campagne de semis", souligne encore le PAM.
Les conditions semi-arides du sud de Madagascar, combinées à des niveaux élevés d'érosion des sols, à la déforestation et à des tempêtes de sable sans précédent, ont transformé les terres arables en friches dans toute la région.
Le contexte. Le Covid-19 n'épargne par ailleurs pas l'île de l'océan indien, ce qui participe au chaos actuel. Madagascar est aux prises avec une recrudescence des contaminations, avec plus de 9900 cas officiellement recensés depuis le début du mois, pour un total de 37 000 cas et 643 morts jusqu'à présent. Cette poussée a incité le président Andry Rajoelina à abandonner sa position intransigeante contre les vaccins, qui doivent arriver en mai.
Mais Madagascar verrouille également l'information sur la pandémie de coronavirus qui submerge ses hôpitaux, a dénoncé ce vendredi l'organisation Reporters sans frontières (RSF). Neuf émissions de télé et de radio ont été suspendues la semaine dernière, sous prétexte qu'elles étaient "susceptibles de troubler l'ordre et la sécurité publique et nuire à l'unité nationale", suscitant "un véritable tollé" dans l'île, note RSF dans un communiqué.