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Algérie-Hirak. «Les Béjaouis marchent pour les libertés»
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://alencontre.org/afrique/algerie/algerie-hirak-les-bejaouis-marchent-pour-les-libertes.html
Par Nordine Douici
Des milliers de manifestants se sont donné rendez-vous hier (vendredi 2 juillet) à l’esplanade de la maison de la Culture Taos Amrouche de Béjaïa [chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, en Kabylie], pour marquer la 124emarche du hirak, visant le changement radical du système.

La chaleur suffocante, attisée par un important taux d’humidité n’a pas dissuadé les marcheurs de sortir pour crier leur ras-le-bol quant à l’escalade de «la répression aveugle», qui cible journalistes, avocats, partis politiques, syndicalistes et toute personne impliquée dans le hirak, surtout, à la veille de la célébration de la Fête de l’indépendance.
Les slogans scandés et les pancartes soulevées dénoncent la «justice du téléphone» et appellent le pouvoir à la libération de tous les détenus. «Halte aux poursuites judiciaires contre les militants pacifiques», lit-on sur l’une des pancartes.
Il est utile de rappeler, à ce propos, que le nombre des détenus a atteint avant-hier le chiffre de 304 après la dernière vague d’arrestations de femmes et d’hommes du mouvement pacifique, le mois de juin écoulé, à travers l’ensemble du territoire national.
Les portraits de quelques détenus d’opinion ont été hissés par les manifestants, à l’image de celui de Menad Larbi, militants du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) de Relizane, ou encore de Nordine Aït Hamouda et Fethi Ghares, le coordinateur du MDS (Mouvement démocratique et social) interpellé par la police chez lui le 30 juin dernier. Le hirak, qui est en repli dans les autres wilayas à cause de la répression féroce qui s’est abattue sur les militants dans ces régions, a quand même enregistré la présence symbolique de quelques hirakistes des autres wilayas qui se sont déplacés à Béjaïa pour marcher.
Récemment créé, le Front populaire contre la répression, composé d’activistes, de militants politiques et de syndicalistes, suggère à toutes les forces vives de la société de «venir renforcer ce front et discuter des initiatives concrètes permettant de défendre la liberté d’expression et de contrecarrer la répression», a déclaré Nonor Hamamouche, membre de cette organisation et militant au sein du Parti socialiste des travailleurs. (Article paru dans El Watan, le 3 juillet 2021)




