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Pass sanitaire: la direction confédérale de la CGT boycotte le mouvement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce mercredi, des mobilisations ont eu lieu dans divers endroits de France à l’occasion du passage à l’Assemblée du projet de loi relatif à l’extension du passe sanitaire. Des mobilisations desquelles se sont tenues éloignées les directions du mouvement ouvrier, la direction de la CGT préférant interpeller les députés que d’appeler à la mobilisation. Une position à rebours des nécessités du moment, qui n'a pas empêché des militants syndicaux de se mobiliser localement.
Ce mercredi, de nouvelles mobilisations contre le projet de loi relatif à l’extension du passe sanitaire avaient lieu. A Paris en direction de l’Assemblée Nationale, à Strasbourg et dans de nombreuses villes, plusieurs milliers de personnes ont manifesté ou se sont rassemblées contre le projet de loi sur le passe sanitaire, dans la continuité des manifestations du samedi 17 juillet qui avaient réuni dans toute la France plus de 100 000 manifestants. A Toulouse, plusieurs centaines de manifestants ont défilé malgré l’interdiction de la Préfecture. A Chambéry (Savoie) les manifestants sont entrés dans la mairie pour mener une action symbolique en décrochant le portrait d’Emmanuel Macron.
0 style="box-sizing: border-box; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(195, 36, 39); text-decoration: none; font-weight: 700; font-family: SourceSansPro-Regular; font-size: 19px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px;" target="_blank">Les mesures du projet de loi que Macron entend faire passer cette semaine constituent un nouveau saut autoritaire et liberticide dans la gestion de la crise sanitaire. Elles suscitent depuis le 14 juillet dernier une mobilisation inédite en plein été. Une offensive liberticide qui se double d’attaques contre le monde du travail. Ce mardi, la ministre du travail Elisabeth Borne a précisé que les salariés d’entreprises recevant du public qui n’auraient pas de passe sanitaire feront l’objet d’une suspension de contrat sans rémunération avant d’être licencié s’ils ne fournissent pas de passe sanitaire. Dans 0 style="box-sizing: border-box; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(195, 36, 39); text-decoration: none; font-weight: 700; font-family: SourceSansPro-Regular; font-size: 19px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px;" target="_blank">le commerce, des menaces de licenciement, voilées ou pas, se font déjà entendre.
Si le contenu de ces manifestations et de leurs revendications est centré autour de dénonciation des mesures autoritaires et liberticides engendrées par l’extension du passe sanitaire, 0 style="box-sizing: border-box; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(195, 36, 39); text-decoration: none; font-weight: 700; font-family: SourceSansPro-Regular; font-size: 19px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px;" target="_blank">non sans des éléments de confusion et une défiance très marquée contre le vaccin, des revendications sociales se sont également faites entendre dans le mouvement. A Toulouse, l’appel à la mobilisation porté ce mercredi par différents collectifs liait ainsi la lutte contre le pass sanitaire à celle contre la réforme des retraites et la réforme de l’assurance-chômage.
Un point d’appui évident pour une 0 style="box-sizing: border-box; background-color: transparent; color: rgb(195, 36, 39); text-decoration: none; font-weight: 700;" target="_blank">intervention du mouvement ouvrier qui permettrait d’allier opposition au passe sanitaire, lutte contre l’offensive antisociale du gouvernement et défense d’une campagne de vaccination à la hauteur, mais également de disputer la colère et les consciences face à l’extrême-droite et aux organisations ouvertement complotistes qui tentent de les canaliser sur un terrain ultra-réactionnaire.
Pourtant, en dépit de cet enjeu, les directions du mouvement ouvrier ont à nouveau choisi de rester sur le côté ce mercredi. En témoigne 0 style="box-sizing: border-box; background-color: transparent; color: rgb(195, 36, 39); text-decoration: none; font-weight: 700;" target="_blank">le communiqué lapidaire publié hier par la direction de la CGT qui dénonce le projet de loi mais ne dit pas un mot des mobilisations en cours. Un texte qui se conclue sans aucune perspective de lutte ou de plan de bataille, se contentant d’interpeller les parlementaires, appelés « à ne pas voter de mesures régressives contre le monde du travail ».
Un abstentionnisme qui sonne comme une trahison, et 0 style="box-sizing: border-box; background-color: transparent; color: rgb(195, 36, 39); text-decoration: none; font-weight: 700;" target="_blank">qui constitue une erreur profonde. Une attitude des directions syndicales qui n’empêche pas certains militants syndicaux locaux de tenter d’apporter une réponse aux mobilisations. La semaine dernière, la CGT Orléans ou la CGT du Cher ont ainsi appelé et pris part aux mobilisations à Orléans et à Bourges, de même que différents militants syndicaux dans toute la France. Dans le Maine-et-Loire, une intersyndicale départementale CGT - FO - Solidaires appelait ce mercredi à un rassemblement devant la Préfecture à Angers.
Alors que de nouvelles mobilisations sont appelées ce samedi et que Macron entend bien passer en force et dans l’urgence son projet de loi, il demeure essentiel que le mouvement ouvrier se saisisse de ces mobilisations, afin de lutter contre le gouvernement et de disputer le terrain aux secteurs réactionnaires, tout en s’appuyant sur les aspects les plus progressistes qui s’expriment dans ces mobilisations.