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Portugal: Otelo Saraiva de Carvalho, symbole de la Révolution des œillets, est mort
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Portugal: Otelo Saraiva de Carvalho, symbole de la Révolution des œillets, est mort (rfi.fr)
Le Portugal a perdu l’un des grands artisans de la Révolution des œillets qui a mis fin le 25 avril 1974 à 40 ans de dictature salazariste. Otelo Saraiva de Carvalho est décédé ce dimanche à Lisbonne à l'âge de 84 ans.
« Otelo », comme l'appellent les Portugais, est mort à l'hôpital militaire à Lisbonne où il était hospitalisé, selon les médias locaux. Ses obsèques sont prévues mercredi prochain, a indiqué l'Association 25 avril, héritière du « mouvement des capitaines », précisant qu'il sera incinéré.
« Il est devenu à juste titre l'un des symboles » de la Révolution, qui « a mis un terme à la plus longue dictature du XXe siècle en Europe ouvrant la voie à la démocratie », a souligné dans un communiqué le cabinet du Premier ministre portugais, Antonio Costa, qui a mis en avant sa « capacité stratégique et opérationnelle » ainsi que « son engagement et sa générosité ». Le ministre de la Défense, Joao Gomes Cravinho, lui a rendu hommage pour « son rôle dans la conquête de la liberté ».
Né à Maputo, au Mozambique, en 1936, Otelo Saraiva de Carvalho décide très tôt de s’engager dans l’armée et d’embrasser une carrière militaire. À 19 ans, il intègre l’académie de Lisbonne et retrouve rapidement les colonies portugaises. Tout d’abord en Angola de 1961 à 1967, puis en Guinée-Bissau avant de revenir en 1973 à Lisbonne. C’est durant ces années, en pleine guerre coloniale, que ce capitaine de l’armée se forge des convictions très à gauche.
Le 25 avril 1974, c'est lui qui prend la tête du soulèvement militaire pour renverser le pouvoir. Un coup d’État éclair qui, en l’espace d’une matinée, met fin à un régime dictatorial en place depuis plus de 40 ans. Si dans les mois qui suivent il prend du galon, Otelo Saraiva de Carvalho sera brièvement incarcéré en 1975 après le coup d’État du 25 novembre qui met un coup d’arrêt au processus révolutionnaire. Dès lors, il s’engage en politique. En 1976 puis en 1980, il se présente à l'élection présidentielle, mais échoue dans ses deux tentatives.
Personnage atypique qui soutient par exemple les Irlandais de l’IRA, Otelo Saraiva de Carvalho est condamné en 1987 à 15 ans de prison pour complicité morale dans des attentats d'extrême gauche, avant d'être amnistié en 1996. Mais c’est bien son rôle dans le soulèvement militaire qui restera désormais dans l’histoire du Portugal.