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Étienne Balibar face à l’histoire

Lien publiée le 5 août 2021

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Étienne Balibar face à l’histoire

La gauche intellectuelle a été percuté par les évolutions du capitalisme au XXesiècle. Ses vieilles recettes pour maîtriser la domination capitaliste semblent particulièrement usées. Ensuite, le modèle stratégique de la révolution d'Octobre et de la prise du pouvoir d'Etat a échoué. Étienne Balibar dresse un bilan de ces échecs historiques. 

Le XXe siècle reste traversé par des moments historiques importants avec la guerre, la colonisation mais aussi des révolutions. C’est aussi une période de mutation du capitalisme, avec la mondialisation et la financiarisation. La catastrophe environnementale apparaît également comme un défi majeur. Il reste indispensable de penser également aux perspectives de transformation sociale. Le siècle passé a légué différents termes à évaluer : programme, régulation, insurrection, utopie.

Étienne Balibar, figure intellectuelle incontournable de la gauche radicale, propose des textes d’interventions sur les enjeux du XXe siècle. Comme Jacques Rancière, Étienne Balibar est un ancien disciple de Louis Althusser avant de s’éloigner d’un marxisme mécanique. Le philosophe reste un intellectuel engagé, notamment pour soutenir les sans papiers. Il demeure un des philosophes français les plus influents dans le monde. Une compilation de ses articles est proposée sous le titre Histoire interminable. D’un siècle à l’autre.

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Révolutions historiques

Les marxistes-léninistes proposent une chronologie vulgaire de la révolution russe de 1917. Ils distinguent deux moments considérés comme séparés. La révolution de Février est jugée « démocratique » et « bourgeoise ». En revanche, la révolution d’Octobre est présentée comme une insurrection qui instaure une situation de « double pouvoir ». Mais les bolcheviques finissent par dissoudre l’Assemblée constituante pour déclarer la « dictature du prolétariat » et la centralisation du pouvoir dans le parti-État.

Pourtant, ce découpage semble sommaire puisque la révolution de 1917 puise ses sources dans la révolte de 1905, massacrée par le régime tsariste. La fin du processus révolutionnaire peut apparaître dès 1918 avec la prise du pouvoir des bolcheviques. Mais aussi en 1921 avec l’écrasement des derniers soviets, illustré par le massacre de Cronstadt.

Les déterminations du processus révolutionnaire sont également discutées. Lénine et l’avant-garde des bolcheviques sont souvent mis en avant. Mais la révolution russe apparaît également comme un mouvement de masse et une révolte spontanée des ouvriers et des paysans. Ils forment d’ailleurs leur propre organisation, les soviets, qui incarnent l’expérience démocratique radicale.

Deux tendances s’opposent dans ce processus. L’une se caractérise par une étatisation de la révolution à travers une centralisation du pouvoir. Rosa Luxemburg critique ce processus autoritaire. L’autre tendance apparaît comme « autonomiste » ou « anarchiste ». L’étatisation s’impose avec la répression des soviets et le massacre de Cronstadt. Mais l’interdiction des « fractions » et du débat contradictoire au sein du Parti bolchevique révèle aussi cette tendance. Trotsky est partisan de la militarisation des syndicats. Au contraire, Alexandra Kollontaï et « l’opposition ouvrière » insistent sur l’autonomie des collectifs de producteurs. Lénine et Staline imposent le contrôle des syndicats par le Parti et les représentants de l’État.

Cette dérive autoritaire peut s’expliquer par des contraintes extérieures, avec la guerre et la nécessité de rétablir des échanges diplomatiques et commerciaux avec les autres Etats. Ensuite, une contrainte intérieure apparaît avec la situation économique désastreuse. Mais ce sont surtout les contraintes idéologiques qui débouchent vers cette étatisation. Le Parti est conçu comme un appareil qui doit diriger la transformation sociale. Ce n’est pas une organisation traversée par des réflexions et des débats stratégiques. Le Parti est porteur de l’étatisme et de la bureaucratie.

L’historien Immanuel Wallerstein considère Mai 68 comme la révolution la plus importante du siècle. Il insiste sur la dimension mondiale de la vague insurrectionnelle de 1968. Cette contestation attaque les Etats et les bourgeoisies. Mais elle s’oppose également à la vieille gauche qui insiste sur l’importance de s’emparer du pouvoir d’Etat. De nouvelles stratégies de transformation sociale peuvent s’inventer. Les situations à travers le monde sont différentes et les formes de répression peuvent être violentes, comme à Tlateloco. « Mais l’exigence d’autonomie et le rejet des formes de gouvernement autoritaires sont généralisés », souligne Étienne Balibar. La contestation regroupe différentes classes sociales comme des ouvriers, des étudiants, des paysans, des intellectuels et des professions variées. La jeunesse devient une force sociale portée par la contre-culture.

Néanmoins, trois mouvements peuvent se distinguer. La révolte contre le capitalisme à l’Ouest attaque l’exploitation au travail et l’aliénation de la consommation de masse. Au Sud se développe la lutte contre le colonialisme et contre l’impérialisme. Une autre révolte s’oppose au pouvoir « communiste » autoritaire dans les pays de l’URSS. Pourtant, ces différents mouvements restent séparés. La « Nouvelle gauche » peut d’ailleurs colporter les illusions marxistes-léninistes de la vieille gauche. Les trotskistes et les maoïstes s’inscrivent dans une logique autoritaire avec le parti d’avant-garde qui doit guider les masses. Les années 1968 ne permettent pas une fusion des critiques anticapitaliste, anti-impérialiste et antistalinienne.

Mai 68 révèle également la crise du modèle fordiste. Un compromis social vise à redistribuer les richesses de la croissance. Mais les ouvriers rejettent le travail à la chaîne et le despotisme d’usine. Cette contestation de la discipline à l’usine se prolonge avec les grèves des années 1968 qui comprennent des femmes ouvrières et des travailleurs immigrés. Le capitalisme invente de nouvelles formes de répression patronale, avec le management qui valorise l’autodiscipline des salariés et les primes individuelles.

Débats sur la crise du capitalisme

Immanuel Wallerstein théorise le capitalisme historique, dans la filiation de Fernand Braudel et de Karl Marx. Le capitalisme s’inscrit dans une succession de modes de production et de formations sociales traversées par des formes différentes d’exploitation et de lutte des classes. Ce regard historique permet d’observer les transformations économiques et institutionnelles du capitalisme lui-même. « Le capitalisme historique n’est pas un "invariant" transportable dans le temps et dans l’espace, il est inséparable d’une géographie et d’une géopolitique dont son histoire exprime précisément les configurations successives », précise Étienne Balibar. Le capitalisme ne se réduit pas à son noyau européen. Mais c’est un « système-monde » qui repose sur l’accumulation. La colonisation apparaît comme une extension de cette logique du centre vers la périphérie. Mais le capitalisme évolue également face aux « mouvements anti-systémiques » qui comprennent la lutte des classes et les révoltes sociales.

Malgré ce constat lucide, Immanuel Wallerstein tire des conclusions particulièrement optimistes. Il considère que la crise du capitalisme peut déboucher vers son effondrement imminent. Surtout, une « gauche mondiale » s’organise pour ouvrir des perspectives anticapitalistes. La vieille recette de la relance keynésienne à travers l’intervention de l’Etat devient inopérante. Le niveau de la consommation ne peut que diminuer après s’être élargi à l’ensemble de la planète. Surtout, l’Etat-nation s’inscrit désormais dans une « gouvernance mondiale ». Les Etats doivent donc mener des politiques économiques en concertations avec les autres Etats, mais aussi les institutions internationales et les entreprises multinationales. De la même manière, les luttes sociales doivent davantage s’étendre à l’échelle mondiale.

Étienne Balibar critique ce discours prophétique sur la fin du capitalisme. Ce système repose sur l’instabilité et il parvient à se remettre de ses diverses crises au cours de l’histoire. Le capitalisme peut effectivement évoluer et se transformer. Il peut laisser place à un système davantage stable qui repose sur la hiérarchie et l’exploitation. Donc sur une autre forme de capitalisme. Ensuite, le recul historique semble indispensable pour analyser cette nouvelle phase du capitalisme. Nous sommes peut-être déjà dedans. Depuis la crise de 2008, les capitalistes mènent des politiques d’austérité qui augmentent la misère et les inégalités sociales pour maintenir leur taux de profit.

En revanche, Étienne Balibar partage les propositions politiques de son collègue historien. La démocratisation, la démarchandisation et l’antiracisme restent des boussoles indispensables. Le philosophe tient à rajouter le féminisme, qui apparaît comme un mouvement social à part entière. Étienne Balibar élabore le concept d’égaliberté qui vise à concilier égalité et liberté. Mais la stratégie de transformation sociale reste à inventer. Le bolchevisme et la social-démocratie ont réussi à prendre le pouvoir, mais sans remettre en cause l’exploitation. La contestation des années 1968 ou les mouvements d’occupation des places plus récents refusent de prendre le pouvoir mais ne parviennent pas davantage à changer la société. « La troisième voie entre spontanéisme et étatisme ou démocratie directe n’a donc toujours pas été trouvée », suggère Étienne Balibar.

Mario Tronti, intellectuel italien, est connu comme une figure du mouvement opéraïste avec Reniero Panzieri et Toni Negri. La centralité de l’usine et la subjectivité ouvrière, au cœur de la théorie opéraïste, semblent disparaître. Mais le monde du travail a évolué avec la désindustrialisation et l’isolement des ouvriers. Mario Tronti estime que ces mutations du travail sont également liées à l’incapacité de la classe ouvrière à renverser le capitalisme. Durant les années 1968, les révoltes antiautoritaires sont souvent séparées des luttes de classes contre l’organisation du travail. Ensuite, le tiers-mondisme et la militarisation de la lutte débouchent vers une marginalisation de la contestation.

Désormais, Mario Tronti évoque surtout le dépérissement de la politique avec un tonpessimiste et mélancolique. Mais cette posture renvoie également vers une nostalgie marxiste-léniniste pour la construction du parti qui doit prendre le pouvoir sur le modèle d’Octobre 1917. Ce mythe, bien heureusement, est devenu vide de sens. Mais Mario Tronti déplore également l’effondrement de la politique et l’absence de perspective révolutionnaire. Désormais, les débats politiques deviennent futiles et se contentent de proposer différentes formes de gestion du capital.

         

Gauche radicale en déshérence

Étienne Balibar reste une figure incontournable de la philosophie française contemporaine. Marqué par le marxisme-léninisme, il reste un intellectuel engagé qui n’hésite pas à intervenir dans les débats d’actualité. Même si, comme le souligneRazmig Keucheyan, les prises de positions des intellectuels de gauche éludent les débats stratégiques. Ces théoriciens refusent de s’organiser pour changer la société. Néanmoins, Étienne Balibar propose des textes d’interventions qui abordent des enjeux politiques centraux. Il publie plusieurs livres de compilations de textes regroupés de manière thématique. Son volume sur l’histoire revient sur les grands moments révolutionnaires du XXe pour tirer un bilan critique de ces expériences de lutte. Cette démarche qui vise à tirer les leçons du passé, pour ne pas répéter les mêmes erreurs, reste indispensable.

Étienne Balibar n’hésite pas à égratigner le dogme marxiste-léniniste. Il remet en cause le centralisme autoritaire du Parti bolchevique. Sur Mai 68, Étienne Balibar se montre moins objectif puisque c’est une période qu’il a directement vécue. Et, malheureusement pour lui, plutôt du côté des crapules staliniennes que de la spontanéité révolutionnaire. Il ressort l’argumentaire PCF-CGT sur les ouvriers réformistes qui ne veulent pas la révolution. Certes, la grève ne débouche pas vers une mise en mouvement de la classe ouvrière. Néanmoins, des historiennes commeLudivine Bantigny montrent que beaucoup de jeunes ouvriers sont au cœur des émeutes et dressent des barricades. Surtout, Étienne Balibar confond, comme beaucoup d’autres, la révolte spontanée de Mai 68 avec la période gauchiste qui a suivi et son cortège d’agitations groupusculaires.

Cette confusion entre les sectes et le mouvement réel perdure dans son analyse des luttes actuelles. La « gauche globale » de son comparse Immanuel Wallerstein apparaît comme l'attelage improbable de diverses coquilles vides qui ont composé l’altermondialisme. Mais il n’y a rien à attendre des partis, syndicats, associations et autres groupuscules de la gauche moribonde. En revanche, il existe un renouveau des luttes sociales depuis le Printemps arabe de 2011 qui peuvent ouvrir desperspectives nouvelles. Les formes d’auto-organisation remplacent les organisations hiérarchisées. Néanmoins, il semble important de dresser également un bilan critique de ces luttes. Une analyse de classe reste incontournable pour comprendre quels groupes sociaux revendiquent des droits démocratiques et quels sont ceux qui portent une rupture avec le capitalisme. Malheureusement, cette analyse de classe reste l’angle mort des réflexions proposées par Étienne Balibar.

Étienne Balibar incarne l’évolution intellectuelle de toute une génération. Le dogme marxiste-léniniste est remis en cause. Les critiques implacables de Rosa Luxemburg sont prises en compte. Il est désormais difficile de dresser le culte du Parti qui guide les masses sans provoquer des fous rires, en dehors de la Corée du Nord. Étienne Balibar insiste sur la dimension spontanée des révoltes sociales. Il revalorise l’importance des soviets dans la révolution. Mais Étienne Balibar n’est pas pour autant devenu un anarchiste échevelé. Il reste méfiant à l’égard de la spontanéité des masses. Loin d’appeler à l’autonomie des luttes, il veut coiffer les mouvements sociaux d’une « intellectualité collective ». C’est bien la nostalgie pour les avant-gardes intellectuelles guidant le bon peuple qui se manifeste. Étienne Balibar n’a pas totalement rompu avec les travers du dogme marxiste-léniniste. C’est au contraire, au cœur des luttes qui doivent se dérouler les débats intellectuels et politiques de manière égalitaire et libertaire, sans la moindre hiérarchie ou position surplombante.

L’intellectuel conservateur Philippe Raynaud montre bien comment la gauche radicale glisse de la révolution vers la défense de la démocratie libérale. Il cite Étienne Balibar comme une figure centrale de cette évolution. La lutte des classes et la rupture avec le capitalisme disparaissent au profit de la lutte pour de nouveaux droits. Étienne Balibar abandonne l’anti-humanisme de sa jeunesse pour, au contraire, se recroqueviller sur une bien terne défense des droits de l’homme. La révolution mondiale est remplacée par une philosophie de dame patronnesse. Plus sérieusement, Étienne Balibar s’aventure à dresser un programme politique à la fin de son livre. Rien de bien original ne s’en dégage. Réforme fiscale, régulation de la finance, écosocialisme, refondation de la démocratie, planification et communs : c’est le petit kit intellectuel de la gauche du capital.

Néanmoins, Étienne Balibar se révèle plus percutant quand il s’interroge sur la pertinence et la crédibilité du réformisme. Il observe bien que l’Etat-nation n’est plus une institution qui permet de réguler l'économie. Le capitalisme en crise semble plus difficile à domestiquer. La mondialisation des échanges rend l’économie marchande plus insaisissable. Étienne Balibar a misé sur l’Europe comme espace de régulation, avec quelques textes enflammés sur le sujet. Aujourd’hui, il est plus difficile d’invoquer l’espérance européenne sans provoquer un éclat de rire. Le réformisme ne peut donc pas s’appuyer sur la moindre structure ou institution. Son programme chimérique devient purement incantatoire.

Étienne Balibar observe que les réformes sont provoquées par des luttes sociales. Constat pertinent. Mais, assoiffé de réformisme, le philosophe considère que les révolutions doivent se contenter de revendiquer de nouveaux droits pour améliorer la barbarie marchande. Au contraire, il faut pousser les processus révolutionnaires le plus loin. Les soulèvements et les insurrections doivent inventer un monde sans classes, sans État, sans hiérarchie, sans marchandise et sans travail. C’est la seule perspective dans un capitalisme qui n’est plus réformable. Surtout, le désir de révolte ne peut pas s’appuyer uniquement sur un grappillage de miettes.

Source : Etienne Balibar, Histoire interminable. D’un siècle à l’autre. Ecrits I, La Découverte, 2020

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