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La France insoumise appelle MM. Roussel et Montebourg à les rejoindre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Réunis derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon, « on peut être au second tour, c’est ça que nous dit aujourd’hui la fragmentation de l’extrême droite » dans les sondages, a déclaré son porte-parole, Alexis Corbière, jeudi sur Franceinfo.
La gauche doit s’unir pour gagner l’élection présidentielle, mais à une condition : se ranger derrière Jean-Luc Mélenchon. Le porte-parole du candidat de La France insoumise (LFI), Alexis Corbière, a une nouvelle fois tendu la main, jeudi 14 octobre, à Fabien Roussel (Parti communiste français, PCF) et au candidat souverainiste Arnaud Montebourg, tout en reprochant à ce dernier de ne pas être « franc du collier ».
« Si on se regroupe à quelques-uns », « et Jean-Luc Mélenchon peut être la locomotive », « on peut être au second tour, c’est ça que nous dit aujourd’hui la fragmentation de l’extrême droite » dans les sondages qui accroît « la possibilité d’être au second tour » en avril 2022, a estimé le député (LFI) de Seine-Saint-Denis sur Franceinfo, avant d’ajouter :
« Arnaud, Fabien et les autres, si vous m’écoutez, pourquoi on ne serait pas au second tour ? Pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne pourrait pas être le candidat au deuxième tour, qui évite ce deuxième tour mortifère qu’on nous annonce ? C’est possible, faisons-le sur les idées, sur le fond ».
« Tu ne peux pas taper sur Mélenchon »
Le candidat de LFI « ne peut pas gagner, c’est une des raisons pour lesquelles je suis candidat », avait soutenu, dimanche 10 octobre, M. Montebourg lors du « Grand Rendez-Vous CNews-Europe 1-Les Echos ». M. Montebourg entend œuvrer à la recomposition de la gauche et construire un « rassemblement » allant potentiellement « des gaullistes aux communistes ».
« La proposition que je formule est une proposition rassembleuse. La sienne est malheureusement excessivement radicale et sectaire », avait ajouté celui qui est crédité de 2 % à 4 % des intentions de vote dans les derniers sondages, tandis que M. Mélenchon oscille entre 7 % et 11 %.
« Arnaud Montebourg fait la leçon sur l’incarnation », mais « je ne crois pas qu[’il] incarne quelque chose de très rayonnant », a lâché en réponse le responsable des « insoumis » à propos de l’ancien ministre socialiste du redressement productif, sur Franceinfo. « Cher Arnaud, je t’aime beaucoup, tu ne peux pas en permanence perdre du temps dans des interviews à taper sur Jean-Luc Mélenchon en donnant l’impression qu’il y aurait un “problème Mélenchon”, alors qu’Arnaud, le problème, c’est que tu n’es pas toujours très franc du collier et les gens le savent », lui a aussi reproché M. Corbière.
« On se perdrait à se mettre d’accord sur des ambiguïtés »
« Grâce à toi, on a eu François Hollande, on a eu Manuel Valls et on a eu l’arrivée aussi de M. Macron… », a-t-il ajouté. Avant d’ajouter : « Mais, nous aussi, on en a fait des erreurs, maintenant j’arrête de l’égratigner. » « J’entends Arnaud Montebourg dire que la peur du “grand remplacement” est compréhensible ! Vous vous rendez compte ? », tacle, de son côté, M. Mélenchon, dans une interview accordée à L’Obs et publiée jeudi 14 octobre. Le candidat à la présidentielle salue pourtant que les différents partis de gauche se retrouvent désormais autour d’idées portées par LFI :
« Retraites, salaires, vie chère, nous sommes restés les seuls émetteurs [d’idées à gauche] trop longtemps. Ça bouge. Je me réjouis qu’on ne soit plus seuls à parler de VIe République, de planification écologique. Hidalgo y vient, Jadot aussi ».
« D’aucuns disent “unissez-vous”. Et que faire des désaccords de fond ? », s’interroge-t-il, listant la « sortie de l’OTAN, les traités européens à renégocier, le partage des richesses ». « Chaque fois que j’ai tendu la main, la réponse a été non », déplore le député LFI. « On se perdrait à se mettre d’accord sur des ambiguïtés. Notre stratégie, c’est l’union populaire : regrouper sur un programme majoritaire de ruptures claires », estime M. Mélenchon, à six mois du premier tour de l’élection présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon veut supprimer Parcoursup, relancer la recherche et l’enseignement professionnel
Le candidat de La France insoumise (LFI) à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, veut supprimer le contrôle continu au baccalauréat ainsi que Parcoursup. Il souhaite également relancer l’enseignement professionnel avec une allocation mensuelle de « 1 063 euros » pour chacun de ses lycéens, dit-il dans un entretien à L’Obs paru jeudi 14 octobre.
« Si je suis élu, j’abrogerai les réformes de [François] Hollande et de [Jean-Michel] Blanquer sur les collèges et lycées », explique M. Mélenchon, qui « veut que le même savoir soit enseigné partout dans les mêmes conditions (…). Pas de contrôle continu au baccalauréat. Pas de spécialités différentes non plus, sinon ça produit un classement entre les lycées », poursuit-il, promettant aussi la « fin de Parcoursup ».
S’il juge intenable la proposition de la candidate socialiste Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants, il propose de leur attribuer « 15 % de rattrapage », et ce, « dès l’élection », puis « 15 % de plus à négocier avec les syndicats d’enseignants ». Selon lui, « cela représente 17 milliards d’euros ».
Par ailleurs, il souhaite « former des ouvriers qualifiés » pour affronter le changement climatique. Il propose ainsi de rétablir « le bac pro en quatre ans », de créer « des établissements du CAP au BTS et une allocation mensuelle pour chaque lycéen du professionnel à 1 063 euros à partir de 16 ans », afin de trouver, par exemple, « 5 000 ouvriers spécialisés pour démanteler les centrales nucléaires » ou « 300 000 paysans pour faire de l’agriculture bio partout ».
Il compte aussi « refonder la recherche fondamentale » en lui versant « 7 milliards d’euros de crédit d’impôt recherche » et promet de titulariser « tout le monde ». « La mer, l’espace et le numérique » sont les trois « domaines urgents où investir », ajoute-t-il. Le député des Bouches-du-Rhône veut par ailleurs « réorganiser les régions en fonction des bassins versants des fleuves ou rivières. Elles auront ainsi la responsabilité totale de garantir l’accès à l’eau, sa qualité et la police de ses usages ».