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Le "big quit" : pourquoi les Américains démissionnent massivement ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le "big quit" : pourquoi les Américains démissionnent massivement ? (franceculture.fr)
Plus de 20 millions d’Américains ont démissionné depuis le printemps. Un phénomène inédit.
American workers• Crédits : Greg Pease - Getty
Le big quit ou « la grande démission » ; ce phénomène profond, impressionnant, inédit constelle présentement les Unes de la presse américaine. Il s’invite au cœur des matinales, il se juche au sommet des sujets tendances sur Reddit et Twitter. Mais… de quoi s’agit-il ? De la vague sans commune mesure d’employés américains qui quittent leur travail, volontairement. En août, ils sont 4,3 millions à avoir démissionné. Et 20 millions, on le disait, vous le disiez Guillaume, depuis le printemps. Alors chaque semaine et chaque mois, le phénomène s’accélère. Tant et si bien qu’en ce moment-même, le marché américain de l’emploi est percé de 11 millions d’offres non-satisfaites. En France aussi, si le contexte est différent, si la structuration syndicale est singulière, certains observent déjà les prémisses d’une situation comparable. Ici aussi, bien sûr, la crise sanitaire et sociale a transformé le rapport au travail. Comme le disait Benoît SERRE, vice-président de l’association nationale des DRH : « Les salariés sont fatigués. Ils ont du mal à revenir à une autre organisation du travail. Ils ne supportent plus les réunions inutiles, l’instabilité des décisions, l’excès de contrôles des managers. » Comme aux Etats-Unis, nous serions sans doute inspirés de remettre ou de mettre la question du travail, du sens, des conditions, la question salariale, au cœur du débat public français. Et de la campagne présidentielle. A l’image, au fond, de ce que proposait déjà Marcel AMONT, il y a 60 ans., spécialiste d’économie du travail, directeur de recherche au CNRS, trace des lignes de fuite entre la situation actuelle et celle que le marché américain a traversé en 2009.
Alors à quoi ressemble le portrait-robot du démissionnaire américain ? Eh bien il s’agit d’une femme, qui vit dans le Midwest, qui a plus de 35 ans, et qui travaille généralement dans la grande distribution, l’hôtellerie, la restauration, les services à la personne. Mais ce que le Département du Travail ne donne pas. Ce sont les motifs de ces démissions. Là encore, les réseaux sociaux et les sites communautaires permettent de comprendre ce qui se trame. Les messages d’Américains qui se félicitent d’avoir claqué la porte pour protester contre leurs conditions de travail se multiplient. Ainsi, une ancienne employée de Walmart s’est filmée en annonçant sa démission. Puis a posté la vidéo sur TikTok… vidéo qui a été visionnée plusieurs millions de fois ! Pour Philippe ASKENAZY, le phénomène va bien au-delà de la vague de démissions. La vague se transforme peu à peu en grève généralisée.