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Vaccination obligatoire contre le Covid-19 : 130 000 soignants n’ont toujours reçu aucune dose
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Au moins 160 000 professionnels de santé se sont tout de même fait vacciner une première fois depuis la mi-septembre, selon la Direction générale de santé, qui estime à 15 000 le nombre de professionnels soumis à l’obligation vaccinale qui ont été suspendus.

Un mois après l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 des soignants, combien résistent encore à la piqûre ? Une « proportion non négligeable de professionnels ayant été initialement suspendus régularise finalement leur situation vaccinale », indiquait au Parisien le ministère de la Santé lundi. Relancée pour avoir des chiffres plus précis, la Direction générale de la santé nous a répondu ce mardi.
Juste avant le début de cette obligation vaccinale pour 2,2 millions de professionnels de santé (selon les chiffres de la MACSF), le 15 septembre, 262 000 exerçant en établissement sanitaire et médico-social et 26 400 libéraux n’avaient encore reçu aucune dose de vaccin et risquaient donc la suspension. Trois semaines plus tard, au 6 octobre, ils n’étaient plus que 129 000 au total.
« Seulement » 15 000 suspensions
Ainsi, au moins 160 000 professionnels de santé se sont fait vacciner une première fois depuis la mi-septembre. Et ce nombre a certainement encore augmenté depuis le 6 octobre. Mais on ne sait pas combien, parmi eux, ont été vaccinés juste avant la date butoir du 15 septembre (les données datent précisément du 11 septembre pour les professionnels en établissement sanitaire et médico-social et du 13 septembre pour les libéraux). Ni, parmi ceux vaccinés après le 15 septembre, combien avaient été suspendus avant de prendre cette décision de se faire vacciner.
Quoi qu’il en soit, au 6 octobre, il restait donc près de 130 000 professionnels de santé pas encore du tout vaccinés. Pourtant, le nombre de suspensions est estimé à seulement 15 000 ces derniers jours par le ministère de la Santé. Ceci signifie qu’une part importante de non vaccinés n’a pas encore été sanctionnée. Parmi les raisons possibles, on peut penser à une « tolérance » de la part de l’établissement ou que la personne s’est mise en congés ou qu’elle a obtenu un arrêt de travail.
« Hors congés maternité et arrêts pour longue maladie, l’absentéisme a augmenté de 2 points par rapport à la même période de l’an dernier (à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris) », nous indiquait vendredi Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP. Quant au directeur général de l’Assurance maladie, Thomas Fatôme, il a indiqué sur France Info que 39 médecins faisaient l’objet d’investigations car ils étaient soupçonnés d’avoir délivré des arrêts de travail « de complaisance ».




