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L’Autriche s’enfonce dans l’autoritarisme sanitaire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans toute l’Europe, les gouvernements ont recours à des mesures des plus autoritaires. Comme en Autriche, où le régime a décidé de confiner sa population non-vaccinée.

Depuis lundi, en Autriche, les non-vaccinés sont soumis à des mesures de confinement. Une décision « difficile » selon le chancelier Alexander Schallenberg, mais nécessaire selon lui pour endiguer la flambée épidémique dans le pays, où l’on compte désormais 12.000 nouveaux cas par jour, soit le chiffre le plus haut depuis le début de la pandémie. Ainsi, toute entorse au confinement de la part d’une personne non-vaccinée de plus de 12 ans serait passible d’une amende de 500 euros, une somme considérable, notamment pour les plus précaires.
Après les Pays-Bas, qui ont mis en place un couvre-feu, et l’Allemagne, qui a instauré un pass sanitaire, l’Autriche devient donc le nouveau pays à imposer des mesures autoritaires à sa population, à défaut de stratégie sanitaire efficace contre le virus. En Autriche, 65% de la population est vaccinée (contre 75% en France). L’annonce a certes fait augmenter les prises de rendez-vous pour des primo-vaccinations, mais la tactique de la contrainte et du chantage à l’emploi a des limites majeures. À défaut de convaincre la population de l’utilité de la vaccination, elle la contraint et renforce les réticences dans une grande partie des cas. C’est en dernière instance une manière de faire payer à la population l’échec de la stratégie sanitaire du gouvernement.
La situation en Autriche est un prélude à la cinquième vague qui touche l’Europe. La recrudescence de l’épidémie se constate dans toute l’Europe, y compris dans les pays où le taux de vaccination est bien supérieur à la moyenne européenne (67%). Ainsi, en France, où 75% de la population est vaccinée, le taux d’incidence grimpe lentement mais sûrement. Pourtant, le gouvernement persiste à rendre les tests Covid payants pour les non-vaccinés, un non-sens sanitaire qui biaise sans doute les taux d’incidences officiels.
Si la recrudescence est plus forte en Europe centrale actuellement, à part continuer dans l’impasse de la gestion autoritaire de la crise sanitaire, l’Elysée ne fait rien pour anticiper une situation qui pourrait bien s’aggraver dans l’avenir. En France comme en Autriche, loin de l’autoritarisme aveugle appliqué aujourd’hui, il faudrait des campagnes de vaccination fondées sur la pédagogie et non la contrainte, des campagnes de dépistages massives et gratuites pour prévenir l’emballement de l’épidémie, et un plan de prévention plus large via un investissement massif dans le secteur de la santé.




