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Roussel accusé d’emploi fictif : sa défense mise à mal par des syndicalistes

Roussel

Lien publiée le 24 février 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

ENQUÊTE. Fabien Roussel accusé d'emploi fictif : sa défense mise à mal par des syndicalistes (francetvinfo.fr)

Fabien Roussel se défend d'avoir bénéficié d'un emploi fictif en tant qu'assistant parlementaire expliquant avoir réalisé un "travail de terrain" avec ceux qui manifestaient contre des fermetures d'usine. Le problème est que les responsables syndicaux des sites en question ne se souviennent pas du tout l'avoir vu.

Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français, à la Maison de la Radio et de la Musique, le 23 février 2022.
 (JULIEN MICHEL / RADIO FRANCE)

D'après : style="box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-size: 18px; vertical-align: baseline; color: rgb(35, 35, 35);" target="_blank">Médiapart (article payant), Fabien Roussel aurait bénéficié d'un emploi fictif d'assistant parlementaire entre 2009 et 2014 auprès du député du Parti communiste français du Nord Jean-Jacques Candelier. Le candidat communiste à la présidentielle n'a pas encore fourni de preuves sur la réalité de ce travail. Il se défend en disant que c'était avant tout un "travail de terrain", notamment auprès des ouvriers qui manifestaient alors contre les fermetures d'usine.

: style="box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-size: 18px; vertical-align: baseline; color: rgb(35, 35, 35);" target="_blank">Sur Europe 1, le lundi 21 février, Fabien Roussel explique que quand il était assistant parlementaire de Jean-Jacques Candelier, il l'accompagnait lors de ses nombreuses visites sur les sites industriels en péril dans le Nord. "J'ai été avec lui et sans lui pour suivre des conflits dans le Douaisis : Arbel, centrale d'Hornaing, la gare fret de Somain [nom de sites menacés ou qui ont fermé depuis]. J'ai les documents du travail que j'ai fait avec lui sur ce sujet, avec des syndicalistes."

"Je ne me souviens pas que Fabien Roussel était présent"

Mais les responsables syndicaux des sites mentionnés par Fabien Roussel ne se souviennent absolument pas de sa présence auprès du député. C'est le cas de Didier Maigrot, ancien délégué CGT de la centrale à charbon d'Hornaing, qui a finalement fermé en 2013. "À partir de 2012, quand l'annonce a été faite de la fermeture, on a mobilisé les élus du Nord-Pas-de-Calais", explique le syndicaliste qui a été muté depuis à la centrale de Saint-Avold en Moselle. "Le député Jean-Jacques Candelier est intervenu une dizaine de fois. Il est venu nous soutenir à la centrale, poursuit-il. Je ne me souviens pas que Fabien Roussel était présent. Il n'est jamais venu à la centrale."

"Je suis catégorique. Fabien Roussel n'est jamais intervenu à la centrale en temps qu'attaché parlementaire de M. Candelier."

Didier Maigrot, ancien délégué CGT de la centrale à charbon d'Hornaing 

à franceinfo

Autre site menacé à l'époque, la gare fret de Somain, qui a subi plusieurs plans de restructuration. L'un des responsables syndicaux nous affirme que le député Jean-Jacques Candelier venait "très souvent" soutenir les ouvriers. Lui non plus "ne se souvient pas d'y avoir vu Fabien Roussel".