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Pourquoi Charles de Courson est devenu une star pour la NUPES, le temps d’un vote
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce député centriste était candidat pour la présidence de la Commission des Finances. Il s'est retiré de la course qui a vu Eric Coquerel l'emporter.

La Nupes a eu peur. Eric Coquerel, le candidat de l’alliance des gauches a été élu, ce jeudi 30 juin, à la présidence de la commission des Finances de l’Assemblée nationale à l’issue du troisième tour. Les deux premiers n’avaient pas dégagé de majorité absolue pour ce poste clef au Palais Bourbon.
En réalité, c’est le retrait du député centriste de la course, Charles de Courson, qui a permis à son collègue insoumis de l’emporter à coup sûr. Après trois suspensions de séance -et deux premiers scrutins infructueux- l’élu de 70 ans, membre du groupe d’opposition Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, a renoncé à briguer le poste. Sans en donner les raisons.
Mais pour certains, à gauche, pas de doute: le parlementaire, spécialiste des finances publiques ne voulait pas bénéficier du report des voix venu du Rassemblement national, et in fine, être élu grâce à son soutien. C’est en tout cas l’analyse de David Cormand, l’eurodéputé et ancien patron des écolos sur les réseaux sociaux.
“Que le nouveau monde en prenne de la graine”
“Fils de résistant, petit-fils de l’un des députés ayant refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain”, écrit-il d’abord, en référence à l’histoire familiale du député, viscéralement engagée contre l’extrême droite. Et d’ajouter, à l’adresse des troupes du chef de l’Etat, et des Républicains: “Que ‘le nouveau monde’ politiquement décérébré et le ramassis de collabos que sont devenu les LR, pourtant censé être issus du Gaullisme, en prennent de la graine.(sic)” Une attitude également saluée par d’autres élus locaux et militants sur les réseaux sociaux.
“Vous la voyez venir l’arnaque de Courson président grâce à une alliance des droites avec l’extrême droite?”, a par exemple dégainé le patron du PS, Olivier Faure, au moment où le Rassemblement national poursuivait les tractations avec les autres groupes pour coiffer la NUPES au poteau. Il a finalement retiré son tweet. Car “l’arnaque” n’a pas eu lieu.
Quand Mélenchon appelle Courson
Interrogé par Libération sur ces négociations en coulisse, Jean-Philippe Tanguy, le député RN candidat à la présidence de la “comFI” pour son parti, s’est borné à parler de l’hypothèse d’une présidence tournante entre lui, Charles de Courson et Véronique Louwagie, l’élue présentée par Les Républicains.
De son côté, l’intéressé reste discret sur ses motivations. Charles de Courson, connu pour certaines de ses prises de position singulières au Palais Bourbon, -il n’a pas hésité à accuser la majorité, en 2019, d’organiser, sans le vouloir, un “retour au régime de Vichy” avec sa loi anti-casseurs- ne s’est pas encore exprimé sur le sujet.
Ses proches sont plus bavards. “Hors de question pour le député, dont des membres de sa famille furent déportés avant de mourir dans des camps de concentration en 1945, d’accéder au poste avec les voix de l’extrême droite”, raconte Libération en citant “l’entourage” de l’élu de la Marne.
Selon plusieurs journalistes présents à l’Assemblée nationale ce jeudi, Jean-Luc Mélenchon l’aurait d’ailleurs appelé juste après le vote. Pour le remercier de son attitude? L’histoire ne le dit pas (encore.)




