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Salaires: la CGT, un «salaud de patron» comme les autres?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Salaires: la CGT, un «salaud de patron» comme les autres? - l'Opinion (lopinion.fr)
Partout les salariés se mobilisent pour des hausses de salaires... y compris au siège de la confédération, à Montreuil
Ils se réunissent en AG le 4 juillet, ils placardent des banderoles, diffusent un tract et réclament des hausses de salaires. Quoi de plus normal pour des salariés confrontés à des prix qui montent plus vite que les patrons n’ouvrent leur portefeuille ? Normal, mais pas banal quand l’employeur s’appelle Confédération générale du travail. Oui, la CGT dont le siège occupe un immeuble à Montreuil.
Ces salariés ont beau œuvrer dans un syndicat protestataire, leurs revendications ne sont pas déraisonnables : ils demandent 4% d’augmentation immédiate face à une hausse des prix qu’ils chiffrent à 6%, plus une revalorisation de trois primes (vacances, enfant, repas) et l’ouverture de négociations sur les grilles salariales. On leur a répondu : 2% et 50 euros de prime supplémentaire par enfant, en rappelant la revalorisation intervenue en janvier (3%). Dans les coursives de Montreuil, des banderoles disent ce que les intéressés en pensent : « 2%, de qui se moque-t-on ? 4%, notre revendication. » Et encore : « Ici aussi on lutte pour nos salaires. Des augmentations face à l’inflation. »
Il n’y a pas que l’argent. Ce conflit salarial classique – après tout, un syndicat est un employeur qui défend ses intérêts – est aussi un révélateur de la crise qui secoue la CGT. Dans une maison où l’on devrait révérer le dialogue social, les salariés désemparés n’ont pas d’interlocuteur à qui parler rémunération, mais aussi qualité du travail. « Rappelons aussi qu’au-delà de la perte de pouvoir d’achat que nous subissons toutes et tous, la souffrance au travail s’installe à la CGT et ne trouve toujours pas de réponses, lit-on dans le tract. Il faut désormais réagir et agir pour les salarié.es. De nombreuses personnes sont dans des situations de mal-être au travail, malgré les multiples alertes du syndicat depuis de longs mois, l’administration semble complètement sourde à cet état de fait, qui ne fait que s’aggraver. »