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Taha Bouhafs sort de son silence et conteste les accusations de violences sexuelles
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le jeune militant de vingt-cinq ans, accusé de violences sexuelles, livre sa version des faits dans une lettre adressée à ses camarades du Mouvement de la France Insoumise (MFI). Il regrette qu’il n’y ait eu ni enquête, ni confrontation, ni vérification des faits qui lui sont reprochés.
Nous l’avions laissé le 10 mai 2022, en pleine tempête. Visé par des attaques sans précédent, Taha Bouhafs annonçait qu’il retirait sa candidature aux élections législatives. Depuis deux mois, silence radio, pas un tweet, pas une prise de parole publique, son compte Twitter s’était même revêtu de noir.
Mardi 5 Juillet 2022, le jeune militant des quartiers populaires, ancien journaliste du Média, sort du silence. Dans une longue lettre publiée sur les réseaux sociaux, qu’il adresse à ses camarades du MFI, Taha Bouhafs livre sa version des faits et il conteste les faits de violences sexuelles qui lui sont reprochés, « je demande une procédure juste et équitable où le fondamental principe du contradictoire sera respecté ». Qualifiant les accusations d’infondées, il demande de pouvoir se défendre.
Au début du mois de mai 2022, alors que les leaders de gauche fêtaient la naissance de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES), le MFI recevait un signalement concernant Taha Bouhafs. A vingt-cinq ans, il était candidat aux élections législatives à Vénissieux, dans le département du Rhône.
Le Comité de suivi des Violences Sexistes et Sexuelles (CVSS) du MFI confirmait avoir été saisi d’un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées au jeune homme. L’instance expliquait alors dans un communiqué avoir confronté l’intéressé aux accusations dont il fait l’objet.
Cette version est fermement démentie par Taha Bouhafs, « c’est faux. J’ignore ce dont on m’accuse. Je n’ai jamais été confronté à ces accusations. Il n’y a pas eu d’enquête, ni de vérification, ni de confrontation. L’affaire est réglée, circulez il n’y a rien à voir ».
Dans sa lettre, celui qui a filmé Alexandre Benalla frappant des manifestants Place de la Contrescarpe le premier mai 2018 raconte aussi les coulisses de son retrait. Dans un premier temps, les grandes voix du MFI avaient accrédité l’idée que, si Taha Bouhafs renonçait à se présenter, c’était à cause de la violence des attaques de l’extrême droite. Dans un tweet du 10 mai 2022, Clémentine Autain, députée du MFI du département de la Seine-Saint-Denis, montait au créneau pour défendre un jeune homme sans diplôme, issu des quartiers populaires et de l’immigration. Le principal intéressé déclare avoir rencontré Clémentine Autain dans un café à Paris. Au cours du rendez-vous, l’élue lui aurait demandé de faire un communiqué pour dire qu’il retirait sa candidature à cause des attaques racistes. « J’appuierai cette version publiquement », lui aurait-elle alors promis. Il pose une question, « pourquoi devrions-nous mentir sur les véritables raisons de mon retrait ». Taha Bouhafs explique qu’il était abasourdi quand il est sorti de ce café, dans l’incompréhension la plus totale et en état de choc.
Il regrette que la procédure à son encontre, interne au MFI, ne lui permette même pas de connaître les faits qui lui sont reprochés et il demande qu’on lui indique ce dont il est exactement accusé. En fin de courrier, Taha Bouhafs critique ses détracteurs, de droite comme de gauche, qui ont répandu à son sujet les rumeurs les plus absurdes et les plus salissantes, « tout cela a eu des conséquences graves sur ma vie et ma santé. Animé par aucun esprit de haine ou de vengeance, je ne veux pas abandonner mes idées et mes combats politiques ».