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Marxisme et stratégie militaire

Lien publiée le 15 juillet 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Marxisme et stratégie militaire - Chroniques critiques (zones-subversives.com)

l semble indispensable de tirer des bilans des échecs des mouvements sociaux. Les expériences récentes ou les révolutions historiques comme la Russie de 1917 doivent être analysée. Les débats qui traversent l'histoire du mouvement ouvrier peuvent être explorés à nouveau pour éclairer la situation actuelle. Ce qui permet d'élaborer une stratégie révolutionnaire.

Comment changer le monde reste la question centrale posée par le débat stratégique. En France, des intellectuels comme Isabelle Garo ou Frédéric Lordon tentent de réactualiser cette question. Néanmoins, pour penser le débat stratégique, il semble indispensable de revenir sur les controverses historiques qui traversent le mouvement ouvrier. Karl Marx, mais aussi Lénine, Trotsky, Rosa Luxemburg ou Antonio Gramsci ont animé les débats stratégiques qui ont traversé la Deuxième et la Troisième Internationales. Mais il semble également important de se pencher sur les théoriciens de la stratégie militaire comme Carl von Clausewitz et Hans Delbrück. La mouvance réformiste semble dans l’impasse. Elle ne comprend pas les mouvements qui émergent en dehors des partis et des syndicats. Mais le courant autonome se heurte également à une impasse. Le mouvement des Gilets jaunes montre toute la force de la spontanéité insurrectionnelle, mais son échec révèle également ses limites.

Un nouveau cycle de la lutte des classes s’ouvre au XXIe siècle. La crise économique de 2008 provoque les révoltes dans les pays arabes et les mouvements Occupy. Un deuxième cycle s’ouvre avec l’irruption des Gilets jaunes en France. Le niveau de lutte des classes semble plus élevé et plus violent. Des révoltes éclatent également au Chili, en Colombie, au Etats-Unis, en Algérie, au Soudan, au Liban et à Hong Kong. Ces mouvements expriment une révolte spontanée et insurrectionnelle. Mais une dimension « citoyenne » vise à marginaliser le mouvement ouvrier. Ces révoltes finissent par être canalisées dans des processus institutionnels, avec des projets de constituantes, et ne débouchent pas vers de véritables révolutions. La stratégie populiste débouche vers la faillite de Syriza en Grèce et l’échec de Podemos en Espagne.

En revanche, le mouvement des Gilets jaunes permet l’irruption des ouvriers et des employés. Ce soulèvement surgit dans un contexte d’affaiblissement des corps intermédiaires que sont les partis et les syndicats. Néanmoins, les Gilets jaunes bloquent la circulation de la consommation sans attaquer directement la production. La question de la grève n’est jamais posée. Néanmoins, les Gilets jaunes débordent du cadre de la légalité. Les manifestations ne se réduisent pas à des marches routinières appelées par les organisations syndicales. Surtout, ce mouvement multiplie les actions de blocage. Les Gilets jaunes restent fortement soutenus mais ne sont pas parvenus à entraîner une majorité de la population dans leur mouvement. L’essoufflement de cette révolte exige de creuser la question stratégique. Emilio Albamonte et Matias Maiello, des théoriciens trotskistes argentins, soumettent leurs réflexions dans le livre Marxisme, stratégie et art militaire.

                Marxisme, stratégie et art militaire

Débats sur la question stratégique

Après l’échec de la révolution de 1905 en Russie, Lénine et Trotsky se penchent sur les théoriciens militaires. Une appropriation critique des textes de Clausewitz permet de penser la stratégie révolutionnaire. Pourtant, cette réflexion semble délaissée au XXIe siècle. Les organisations marxistes-léninistes se fondent dans une gauche radicale devenue largement pacifiste, légaliste et réformiste. La perspective révolutionnaire n’est alors plus envisagée. L’échec de la contestation des années 1968 marque également un reflux de la pensée stratégique. Gilles Deleuze et Michel Foucault préfèrent insister sur les micro-résistances. L’Etat et les institutions ne sont plus attaqués puisque le pouvoir serait réduit à des relations de pouvoir.

L’exemple grec illustre le refus de poser la question stratégique. Stathis Kouvélakis estime que Syriza a échoué par son refus de sortir de l’Europe. Mais cette optique nationaliste de gauche occulte la dynamique de lutte entre 2010 et 2012 qui secoue la Grèce. Il semble central de s’interroger sur les causes de l’échec de cette vague de grèves. L’arrivée au pouvoir de l’extrême-gauche, puis sa soumission aux politiques d’austérité, apparaît avant tout comme un échec de la lutte des classes. Des structures d’auto-organisation ne parviennent pas à émerger pour élargir le mouvement. La pensée stratégique doit tirer les leçons des défaites.

Le débat entre Karl Kautsky et Rosa Luxemburg s’inscrit dans le contexte de l’Allemagne du début du XXe siècle. Le parti social-démocrate apparaît comme une organisation de masse et comme la principale force parlementaire d’opposition. En 1905, des grèves éclatent de manière spontanée, sans l’impulsion de la direction du parti ou des syndicats. Rosa Luxemburg estime que le parti doit donner une orientation stratégique au mouvement, au lieu de rester à la traîne des événements. Elle propose de s’appuyer sur les grèves pour porter des revendications politiques comme la réforme électorale.

Kautsky s’oppose à cette idée. Il reprend la distinction empruntée à Hans Delbrück entre « la stratégie d’anéantissement » et la « stratégie d’usure ». Il préfère la guerre au long cours qui épuise l’adversaire progressivement. Il s’oppose à la stratégie de la bataille finale qui peut déboucher vers une défaite rapide d’un des deux camps. Il préfère attendre un meilleur moment pour engager la « lutte décisive ». Rosa Luxemburg réplique que la stratégie de l’usure conduit à s’engluer dans le parlementarisme et la passivité plutôt que de se lancer dans le combat.

Ce débat central du mouvement ouvrier ne doit pas être figé. Clausewitz estime que la stratégie doit avant tout analyser la situation pour mieux s’adapter. « La guerre est en constante évolution et modifie sa physionomie en fonction des conditions sociopolitiques dans lesquelles elle se déroule », précisent Emilio Albamonte et Matias Maiello. Néanmoins, il n’existe pas de « manuel de procédures » pour gagner la guerre. La victoire militaire dépend également de la passion et du hasard. Mais Clausewitz estime qu’il reste indispensable de tirer des conclusions des expériences du passé pour ne pas tout devoir repenser à chaque nouvel affrontement.

      

Débats dans la révolution russe

L’irruption de la classe ouvrière modifie les conditions socio-politiques structurelles. De la même manière que la Révolution française permet les guerres napoléoniennes. La révolution russe de 1905 permet l’émergence des soviets et l’auto-organisation du prolétariat. Rosa Luxemburg saisit bien cet élément. Elle insiste sur la créativité et la spontanéité du prolétariat comme élément stratégique décisif. « En faisant la démonstration de sa puissance et de sa force d’initiative, le prolétariat se présente comme l’acteur incontournable de la révolution », soulignent Emilio Albamonte et Matias Maiello. Kautsky préfère se contenter d’une grève pacifique, planifiée par la social-démocratie et la bureaucratie syndicale pour faire pression sur le gouvernement. Contre cette démarche de grève « démonstrative », Rosa Luxemburg développe le concept de « grève de combat » ou de « grève de masse politique ». Néanmoins, Léon Trotsky estime que Rosa Luxemburg n’évoque pas l’insurrection qui doit permettre de renverser le pouvoir d’Etat.

Clausewitz distingue la « force matérielle » qui dépend des effectifs militaires et la « force morale » qui s’éprouve dans le feu de l’action. Kautsky insiste sur la force matérielle avec une social-démocratie allemande puissante, organisée avec de nombreux militants. Mais Rosa Luxemburg souligne que la conscience de classe reste formatée par la social-démocratie. Au contraire, depuis la révolution de 1905, la conscience de classe en Russie semble davantage concrète et active. Une classe ouvrière peu organisée mais qui participe à des luttes sociales semble préférable à une classe ouvrière qui reste passive dans un appareil bureaucratique. Lénine insiste également sur la force morale et la « vertu guerrière ». Il construit le parti bolchevik comme un petit parti d’avant-garde avec des militants actifs plutôt que comme un parti de masse. Le parti léniniste s’apparente à une « école de guerre » qui doit préparer les militants révolutionnaires pour le combat.

Léon Trotsky apparaît comme le principal théoricien marxiste de l’insurrection. Pourtant, la stratégie militaire du fondateur de l’Armée rouge reste peu connue. Le courant trotskiste s’est embourbé dans l’idéologie de la guérilla dans les années 1970, puis dans le pacifisme et le légalisme depuis les années 1980. Trotsky considère la guerre civile comme la continuation de la lutte des classes de manière violente. Elle passe par des insurrections spontanées, des grèves et des pratiques d’auto-défense face aux forces contre-révolutionnaires.

Le parti doit permettre la préparation de l’insurrection. Il doit alors s’appuyer sur les soviets et les conseils ouvriers. Ces structures surgissent à travers l’auto-organisation des masses à partir des unités de production. Les bolchéviks tentent également de s’adresser aux soldats pour les recruter. Ensuite, ils développent les milices ouvrières avec la Garde rouge. Trotsky crée le Comité militaire révolutionnaire qui unifie les milices ouvrières pour lancer l’insurrection de Pétrograd. Trotsky insiste sur l’importance d’une direction révolutionnaire ferme et audacieuse pour pallier à l’hésitation des masses face au moment décisif de l’insurrection.

    

Réformisme et front unique

En Occident, la situation semble différente de celle de la Russie, avec un contexte de démocratie parlementaire. Les marxistes insistent sur l’accumulation des forces, avec la construction d’un parti révolutionnaire, qui doit précéder l’offensive et l’insurrection. La Troisième Internationale préconise la participation aux élections, mais aussi aux syndicats corporatistes et réformistes.

La stratégie du front unique se traduit par une alliance des révolutionnaires avec les partis ouvriers réformistes. Un gouvernement ouvrier avec des communistes et des sociaux-démocrates peut également permettre de renforcer la préparation des conditions pour l’insurrection, mais aussi de gagner la majorité de la classe ouvrière. Même si, dans le monde réel, les gouvernements ouvriers préfèrent appeler à arrêter la dynamique insurrectionnelle comme l’illustre l’exemple de la révolution allemande de 1923.

Antonio Gramsci oppose la « guerre de mouvement » liée aux mouvements de lutte et la « guerre de position » dans le cadre de la démocratie bourgeoise. Perry Anderson observe que cette distinction reprend celle de Kautsky entre la guerre d’anéantissement et la guerre d’usure.

Pendant la révolution russe, les bolcheviks refusent de participer à un gouvernement bourgeois. Ils avancent la proposition d’une Assemblée constituante. Cette revendication transitoire doit permettre de meilleures conditions pour lancer l’offensive. Surtout, elle permet de saper l’hégémonie bourgeoise qui avance une solution réformiste au problème de l’Etat. L’Internationale communiste prétend mettre en œuvre les principes démocratiques et républicains que la bourgeoisie se contente de proclamer. Trotsky reprend cette démarche dans son Programme de transition. Il insiste également sur l’importance des soviets. Mais il ouvre la possibilité d’une interprétation social-démocrate de ses textes.

Des intellectuels comme Ernest Mandel ou Nicos Poulantzas défendent un « État combiné ». La démocratie parlementaire s’articule avec des soviets réduits à un contre-pouvoir social. Néanmoins, le parlementarisme favorise l’atomisation de la population et la délégation à travers le vote. Ce qui permet à la bourgeoisie de conserver son hégémonie pour se présenter comme l’expression populaire des masses à travers les élections. Au contraire, les conseils surgissent dans les dynamiques de lutte pour permettre une auto-organisation dans les entreprises et les quartiers. Ils doivent permettre une réorganisation de la société et la disparition de l’Etat.

Le néoréformisme parvient à se diffuser dans la jeunesse diplômée et précarisée mais aussi parmi les salariés de la fonction publique. Le renouveau de la gauche radicale, incarné par Podemos ou Syriza, illustre cette orientation néoréformiste présente dans les mouvements sociaux. Des courants trotskystes visent à construire des « grands partis anticapitalistes » pour s’adapter à cette tendance générale.

Lénine insiste sur la lutte pour l’hégémonie du prolétariat qui passe par le développement de courants révolutionnaires dans les organisations de masse. Il propose de créer des « fractions » dans les syndicats pour disputer les masses à la bureaucratie. Cette stratégie vise à construire un parti d’avant-garde regroupé uniquement autour de militants marxistes-léninistes. Trotsky propose « l’entrisme » qui consiste à créer des fractions dans les partis sociaux-démocrates. Mais ces organisations sont désormais devenues des partis bourgeois qui ont coupé leurs liens avec les syndicats et le mouvement ouvrier. De même, le front unique vise à créer une unité avec les partis réformistes pour mieux manœuvrer à leur arracher l’hégémonie dans la classe ouvrière.

Depuis les années 2010 et les révolutions dans les pays arabes, l’hégémonie bourgeoise semble fragilisée. Des nouveaux régimes démocratiques bourgeois ne sont même pas parvenus à s’imposer. En Egypte, une nouvelle dictature militaire finit par revenir. En Syrie, le soulèvement des masses contre le régime débouche vers une guerre civile réactionnaire avec l’intervention de puissances impérialistes. Dans les pays occidentaux, l’alternance au pouvoir de partis traditionnels ne fait plus illusion.

    

Idéologie et pratiques de lutte

Emilio Albamonte et Matias Maiello proposent un ouvrage qui illustre toutes les forces et les faiblesses du courant trotskyste. La flamboyance intellectuelle reste l’aspect le plus séduisant de cette mouvance. Emilio Albamonte et Matias Maiello proposent un vaste panorama des débats stratégiques et militaires qui traversent l’histoire du mouvement ouvrier. Ils parviennent à rendre vivants ces enjeux qui animent toujours les soulèvements à travers le monde. Il faut également souligner leur analyse brillante des différentes impasses stratégiques actuelles, comme le populisme de gauche ou la logique électoraliste.

Néanmoins, le livre d’Emilio Albamonte et Matias Maiello laisse également entrevoir la grande limite du trotskysme. C’est sans doute un attachement démesuré aux textes et aux idées. Les motions, les revendications transitoires et les programmes n’engagent que ceux qui y croient. Mais, pour les trotskystes, il n’y a rien de plus sérieux et déterminant. Pourtant, Emilio Albamonte et Matias Maiello analysent bien les limites de la gauche radicale actuelle, qui se nourrit d’ailleurs d’autres courants trotskystes. La focalisation sur la Constituante, avec ses textes bien rédigés de manière démocratique, reste pertinemment critiquée.

Mais cette approche intellectualisante de la stratégie révolutionnaire révèle de sérieuses failles. Le marxisme-léninisme reste considéré comme un modèle incontournable. Pour cette idéologie, c’est le parti qui doit guider les masses. C'est une avant-garde d’intellectuels qui doit penser les aléas de la dynamique révolutionnaire. La comparaison avec l’état-major militaire semble d’ailleurs clairement assumée. Cette approche autoritaire semble largement dépassée. Les partis d’extrême-gauche ne jouent aucun rôle dans les dynamiques de lutte. Ce n’est pourtant pas faute de théorisation.

Simplement, comme le souligne Rosa Luxemburg, les révoltes se déclenchent de manière spontanée et parviennent à créer leurs propres structures d’auto-organisation. Les partis se contentent ensuite de récupérer le mouvement ou, désormais, de dresser des bilans de leur éternelle faillite. Certes, Emilio Albamonte et Matias Maiello convoquent Rosa Luxemburg. Mais c’est pour conclure en faveur de leur stratégie de cartel de partis d’extrême-gauche, opposé au front unique qui associe des réformistes. Certes, la spontanéité révolutionnaire ne suffit pas. Mais c’est uniquement au cœur des luttes que doivent se débattre les orientations stratégiques décisives, et non dans des sectes insignifiantes recroquevillées sur elles-mêmes.

Le trotskysme semble d’ailleurs accorder peu d’attention aux pratiques de lutte concrètes. Les revendications, et leur degré de radicalité, reste le seul critère. La difficulté à l’allumage pour soutenir les Gilets jaunes relève de cette posture. Aujourd’hui, les grands clivages entre révolutionnaires et réformistes ne semblent plus autant déterminants. Il est d’ailleurs possible de le regretter. Mais il est surtout indispensable de relier la théorie révolutionnaire à la pratique concrète.

Par exemple, les trotskystes privilégient les fractions syndicales. Cette démarche vise à créer des groupuscules qui portent une idéologie gauchiste au sein de bureaucraties syndicales. Mais ce sont les pratiques de lutte des exploités qui semblent pourtant déterminantes, plus que leur idéologie supposée. Des comités de grève doivent regrouper des syndiqués et non syndiqués, quelle que soit leur obédience idéologique, pour définir collectivement des moyens d’action. Partir d’une démarche unitaire pour diffuser des pratiques de lutte à une échelle large semble plus pertinent que de se confiner dans des fractions satisfaites mais impuissantes.

L’action directe et l’auto-organisation déterminent davantage la force d’une lutte que sa plateforme de revendications. Ainsi, les trotskystes contribuent également aux défaites sociales à leur petit niveau. Les revendications transitoires semblent déconnectées des dynamiques de lutte. Elles ne permettent pas de se fixer des objectifs immédiats qu’il est possible d’atteindre à court terme. Inversement, les revendications ne permettent pas de poser la question de l’utopie révolutionnaire. La stratégie doit partir des objectifs de victoires, qu’elles soient immédiates ou de renversement du capitalisme.

Ce sont les pratiques de lutte qui permettent de relier les objectifs immédiats et la perspective révolutionnaire. Des initiatives, des assemblées, des grèves, des blocages permettent de développer des pratiques d’action directe et d’auto-organisation. Cette démarche permet de construire dès maintenant des structures qui permettent de réorganiser la société. Ce qui rejoint le débat sur les soviets. Pour les bolcheviks, les conseils ouvriers se réduisent à des organisations de lutte pour renverser l’Etat. Mais les structures de l’autonomie ouvrière sont aussi des embryons de la société nouvelle.

Source : Emilio Albamonte et Matias Maiello, Marxisme, stratégie et art militaire. Penser la révolution au XXIe siècle, Traduction de Jean-Philippe Divès, Marina Garrisi et Baptiste Gillier, éditions Communard.e.s, 2022

Extrait publié sur le site de la revue Contretemps

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