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SNCF: grève massive des contrôleurs, la majorité des trains annulés
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Grève à la SNCF : seuls 4 TGV et Intercités sur 10 circulent ce samedi (lemonde.fr)
Les contrôleurs, qui ont une fonction essentielle en matière de sécurité de la circulation, réclament une meilleure reconnaissance de leur statut. Selon SUD-Rail, le mouvement est suivi à environ 80 %, une « reprise progressive » est prévue lundi.
Les contrôleurs de la SNCF sont en grève jusqu’au dimanche 4 décembre. Environ 60 % des TGV et Intercités, de vendredi à dimanche, ont été annulés. Samedi, environ quatre TGV et Intercités sur dix circulent, et les passagers ont été prévenus depuis plusieurs jours des annulations, a précisé la SNCF.
Les contrôleurs – officiellement appelés chefs de bord – cessent le travail pendant tout le week-end, avec une « reprise progressive » envisagée lundi, pour réclamer une meilleure reconnaissance de leur statut. « La direction n’a pas véritablement vu la colère qu’il y avait chez les contrôleurs et là, ce week-end, elle en prend la mesure », a déclaré le délégué syndical SUD-Rail, Fabien Villedieu, samedi matin sur RMC.
Les syndicats, en soutien du collectif, ont déposé un préavis de grève pour les week-ends de Noël et du Nouvel An afin de mettre la pression sur la SNCF qui a, selon le syndicaliste, des « marges de manœuvre » pour faire des propositions. « Je ne me résous pas à ce que les choses soient écrites », a réagi, samedi, le ministre délégué aux transports, Clément Beaune. Le ministre en a appelé à la « responsabilité collective » pour éviter les grèves de fin d’année. « Travaillons dans les prochains jours pour éviter cela (…) je ferai tout à mon niveau. »
« Nouvelles rencontres » la semaine prochaine
Au-delà des questions de rémunération, il y a selon M. Villedieu une question « d’amélioration des conditions de travail » et de « considération », avec des contrôleurs qui se « sentent maltraités » et qui sont « au front dans les trains ». Selon lui, la grève est suivie à environ 80 %. Les presque 10 000 chefs de bord de la SNCF, dont près de 3 000 travaillent sur les TGV et Intercités, ont une fonction essentielle en matière de sécurité de la circulation et des voyageurs. Sans eux, les trains ne peuvent pas circuler.
Vendredi soir, la direction a déclaré que « de nouvelles rencontres » étaient « prévues la semaine prochaine, dans le cadre du dialogue engagé depuis des semaines avec les organisations syndicales au sujet des chefs de bord ». De leur côté, les syndicats SUD-Rail et CFDT ont évoqué une « réouverture des négociations », annonçant une « table ronde spécifique le jeudi 8 décembre », dans un communiqué.
« Cela ne change rien à la grève du week-end », a toutefois précisé le secrétaire fédéral de SUD-Rail, Erik Meyer. Les syndicats (UNSA Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots et FO Cheminots) ont tous apporté leur appui au mouvement, à l’exception de la CGT Cheminots. « C’est une grève qu’on n’a pas vu arriver, ni nous ni les syndicats », a reconnu, jeudi, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, lors d’une conférence organisée par le magazine Challenges.
Le collectif de contrôleurs avait été reçu à deux reprises par la direction – mais sans avancées concrètes – avant de mettre sa menace de grève à exécution. Après ce week-end de « prise de température », Fabien Villedieu de SUD-Rail espère des propositions concrètes lors des négociations la semaine prochaine, disant « croire au dialogue social » surtout à l’approche des fêtes. Cette mobilisation survient aussi avant le début des négociations annuelles obligatoires, qui doivent s’engager mercredi au niveau du groupe SNCF. La CGT, SUD-Rail et CFDT ont appelé à une « grève unitaire » ce jour-là.




