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Non à la criminalisation de la solidarité : Liberté pour Olivier et Benoît !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Il n’y a pas de « changement de doctrine » à la préfecture. Seulement une gestion « politique » de la répression. Deux syndicalistes mobilisés contre la loi Darmanin ont été placés en garde à vue ce week-end.
Samedi 18 février des manifestations contre les Centres de rétention, les politiques d’enfermement ont lancé la mobilisation de rue contre le projet de loi Darmanin à Paris, Nantes, Marseille, Lyon, Bordeaux et Strasbourg.
A Paris plus de 1000 manifestant·e·s ont atteint le CRA de Vincennes à partir de la porte Dorée.

Pour cette manifestation, plus question d’une « nouvelle doctrine policière » évoquée pour les manifestations contre l’attaque sur nos retraites.
- Une partie du parcours, prévoyant de faire le tour du CRA, avait été interdite par un arrêté préfectoral annoncé la veille au soir alors que le parcours avait été déposé depuis une semaine.
- Le Tribunal administratif n’a même pas cherché à respecter le voile démocratique de l’indépendance de la justice. Le recours déposé n’a en effet pas fait l’objet d’une séance permettant au moins aux organisateurs de défendre leurs arguments.
- Sur place le dispositif policier déployé pour intimider les manifestant·e·s n’a même pas respecté ce qui avait été « accepté » par la préfecture imposant, sur plusieurs tronçons de manifester sur une moitié de la chaussée.
Alors que la manifestation traversait le bois de Vincennes, lieu, comme tout le monde le sait sans doute, hautement sensible pour la sécurité de la nation, un camarade de Solidaires participant au cortège a été embarqué par la police pour « entrave à la circulation » !
Lors du rassemblement devant le commissariat du 13è tenu le lendemain pour exiger sa libération un responsable de son syndicat a été « invité » à entrer dans le commissariat pour discuter… et y a été placé en garde à vue.
Aux côtés de Solidaires et des organisations signataires de l’Ucij, la Marche des Solidarités exige la libération immédiate de nos deux camarades et l’arrêt de toute poursuite.
Ce traitement répressif de la première manifestation de rue contre la loi Darmanin montre que la gestion des manifestations contre les retraites n’est pas un « changement de doctrine » mais la seule conséquence d’un rapport de forces imposé par la force et la popularité du mouvement de luttes.
Il montre que la criminalisation raciste des immigré·e·s et plus largement de la solidarité est un des fondements du projet de loi Darmanin.
Il illustre l’importance d’une mobilisation forte et publique des forces engagées sur le front des retraites sur ce deuxième front.
Français·e·s, immigré·e·s, Même Macron, même combat !
La Marche des Solidarités appelle à amplifier le mouvement général de luttes à partir du 7 mars, à participer aux initiatives de l’Ucij et à construire des manifestations massives dans toutes les villes le samedi 25 mars à l’occasion de la Journée Internationale contre le racisme, pour la régularisation de tous les Sans-papiers et contre la loi Darmanin trois jours avant le début des débats publics sur ce projet de loi au Sénat.




