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Les cheminots de Châtillon reconduisent après une grève sauvage suite au 49-3
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Partis en grève sauvage suite à l’annonce du 49-3, les cheminots du technicentre de Châtillon étaient réunis en AG lundi soir et ce mardi matin. Ils ont décidé de reconduire la grève ce mardi matin et appellent tous les technicentres SNCF d’Ile-de-France à suivre le mouvement.

Après un départ en grève sauvage vendredi soir après l’annonce de l’utilisation du 49-3 par le gouvernement pour passer en force sa réforme des retraites, les cheminots du technicentre de Châtillon en Ile-de-France, qui assure la maintenance des trains et des rames de TGV de la ligne Atlantique au départ de la gare Montparnasse, avaient débrayé une nouvelle fois après une AG ce lundi soir. Une grève sauvage parti de l’atelier Châtillon bas, massivement en grève dans la nuit, dont les travailleurs ont rejoint l’atelier Châtillon haut pour une AG commune.
Ce mardi matin une nouvelle AG a réuni plus de 100 cheminots du technicentre dans les ateliers hauts, opérations de maintenance plus lourdes, et la grève a été votée à nouveau. Ainsi, depuis ce lundi 22h, tous les services du technicentre sont en grève avec certains services à 100% de grévistes.
Cette grève sauvage, sans préavis, est organisée en assemblée générale dans lesquelles les grévistes décident des suites à donner à la grève. Ces grèves sauvages et assemblée générale rappellent le mouvement qui avait éclaté en 2019 dans ce technicentre. C’est ce que rappelle Rachid, cheminot au technicentre et élu SUD Rail, qui revendique l’esprit de radicalité qui avait animé le mouvement de grève de 2019 : « comme en 2019, on fait des AG le matin et le soir, on est entre 100 et 150 en AG et on décide de la grève.
Les grévistes sont déterminés et sont prêts à inscrire le mouvement dans la durée et à mener une grève dure et radicale. Les grèves sont ainsi votées sur 48 heures et non 24 heures. « Ce qui compte, c’est la détermination et la radicalité » assène Rachid. Surtout, les grévistes souhaitent que leur grève sauvage serve d’exemple pour tous les autres technicentres d’Île-de-France et appellent les cheminots d’autres ateliers à les rejoindre dans le mouvement.
Interviewé par Révolution Permanente, Rachid envoie un message clair à ses collègues : « On veut que dans les autres technicentres ça pète aussi ! Au Landy, à Gare de Lyon… Il faut que tous ces ateliers d’IDF suivent. Posez la caisse ! ».
Comme d’autres secteurs à l’image des éboueurs de Paris qui ont reconduit leur grève jusqu’au 27 mars, ou encore les raffineurs de Normandie qui ont décidé l’arrêt des installations de leur raffinerie, par leur grève sauvage et leur appel à étendre la grève à d’autres technicentres, les cheminots du technicentre de Châtillon montrent la voie à suivre : celle de la grève dure, reconductible et qui s’étende à l’ensemble des secteurs du monde du travail.
Leur grève pourrait rapidement se faire ressentir et avoir un impact sur le trafic au départ de la gare Montparnasse. Un enjeu important pour avancer dans le blocage de l’économie et faire reculer le gouvernement.




