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Vertbaudet : les grévistes arrachent des augmentations de salaires et l’embauche de 30 intérimaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce vendredi, la CGT Vertbaudet a annoncé la fin de la grève entamée il y a deux mois et demi. Les grévistes ont arraché, entre autres, à un patron inflexible des augmentations de salaires et l’embauche de 30 intérimaires !

Deux mois et demi après avoir entamé un mouvement reconductible pour les salaires qui a rencontré un écho national, la CGT Vertbaudet a annoncé ce vendredi 2 juin la fin de leur grève. Dans son communiqué intitulé « plus le combat est rude, plus la victoire est belle », le syndicat écrit : « nous ne pensions pas, en démarrant ce mouvement de grève, que cela durerait si longtemps et que nous aurions à affronter une telle dureté de la part de la direction et un tel déploiement de forces de l’appareil d’État pour soumettre et faire taire nos légitimes revendications, portées essentiellement par des femmes ».
Entre le mépris de la direction, la violence de la police qui a délogé le piquet et envoyé une gréviste à l’hôpital, il est clair que les grévistes de Vertbaudet ont été confrontées à de nombreux obstacles. Mais rien n’a été capables d’entacher leur détermination à continuer la grève. Comme Manon Ovion, délégué syndicale CGT, nous le racontait récemment :« avec la grève, on a pris conscience de notre force ».
Un rapport de force instauré dans la durée, qui a permis aux grévistes d’obtenir notamment « une augmentation générale des salaires pour les ouvriers/employés du groupe, allant de 90 à 140 euros net mensuels (en fonction de l’ancienneté) », l’embauche de « 30 intérimaires en CDI depuis le 1er mai », ainsi qu’un engagement de la direction à ne pas appliquer de sanction disciplinaire aux grévistes et à « verser le 13ème mois et la PPV dans son intégralité sans proratiser ».
Une victoire qui en appelle d’autres. Toujours dans son communiqué, la CGT détaille que « le meilleur moyen de saluer notre victoire, c’est d’enfoncer cette porte, pour gagner partout sur les salaires et pour faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites ». Après un conflit héroïque qui a symbolisé la lutte pour les salaires à échelle nationale, la victoire des Vertbaudet pose la question de la construction d’un mouvement national pour les salaires, qui permette d’unifier l’ensemble de notre classe autour de revendications comme l’augmentation de tous les salaires de 400€ et l’indexation des salaires sur l’inflation. Un mouvement dont la stratégie doit s’inspirer de la méthode de la grève reconductible qui a permis aux Vertbaudet d’assener une défaite au gouvernement et au patronat.




