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Bond du chômage en janvier, 21ème hausse consécutive

Lien publiée le 26 février 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

PARIS (Reuters) - Le nombre de demandeurs d'emploi en France métropolitaine a bondi en janvier à son plus haut niveau depuis juillet 1997, sous l'impact d'une modification du système de radiation des chômeurs qui a pour effet d'accroître sensiblement leur nombre.

La forte baisse des sorties enregistrées par Pôle emploi a néanmoins contribué pour moitié à la hausse de 1,4% sur le mois, soit +43.900 personnes, du nombre des chômeurs inscrits en catégorie A (ceux qui n'ont pas travaillé) en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables.

A 3.169.300, ce dernier atteint son plus haut niveau depuis plus de 15 ans et demi et frôle le record enregistré en janvier 1997 (3.195.500 selon la nouvelle méthode de comptabilité).

Sur un an, sa hausse est de 10,7% et janvier a été le 21e mois consécutif de progression du nombre de chômeurs en catégorie A.

En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 1,3% le mois dernier, soit 60.800 personnes, pour atteindre 4.680.200, soit une augmentation de 9,8% sur un an. En incluant l'Outre-mer, il atteint 4.967.500.

Dans un communiqué, le ministre du Travail Michel Sapin souligne que, corrigé de l'effet de la réforme, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté en catégorie A de 22.800 en janvier (soit +0,7% sur un mois et +10% sur un an) et en catégories A, B et C de 36.800 (soit +0,8% sur un mois et +9,2% sur un an).

Il a estimé que les dernières prévisions de la Commission européenne anticipant pour 2013 une hausse du chômage (taux de 10,7% contre 10,3% fin 2012), qui se poursuivraient en 2014 (11,0%), n'invalidaient pas l'objectif du gouvernement d'inverser la courbe du chômage "d'ici la fin de l'année".

"Elles appellent au contraire tous les acteurs à redoubler d'efforts pour y parvenir", a-t-il dit.

LA CFDT REFUSE TOUTE BAISSE DES ALLOCATIONS

Le ministre a relevé que la progression de janvier, corrigée des effets de la réforme, était inférieure à l'évolution moyenne constatée sur le second semestre 2012 et tenait "avant tout" au recul de l'activité sur la fin de l'an passé.

L'Insee a annoncé ce mois-ci une contraction de 0,3% de l'économie française au quatrième trimestre.

Les entrées à Pôle emploi sont restées stables en janvier, celles consécutives à des licenciements économiques diminuant même de 2,3%.

Mais dans le même temps, le nombre de sorties de Pôle emploi a reculé de 10,0% en France métropolitaine sous l'impact d'une baisse de 11,5% des entrées en stage et d'une chute des radiations administratives (-58,1%), dont le nombre avait fortement augmenté en décembre.

Les demandeurs d'emplois de moins de 25 ans (+0,5% en catégorie A et +0,7% en A, B et C) ont été les moins affectés par la hausse de janvier, alors que les 50 ans et plus ont été une nouvelle fois à la peine (+1,8% en catégorie A, +1,4% en A, B et C).

Les demandeurs d'emploi de plus d'un an (+1,9% en janvier et 13,9% sur 12 mois) ont progressé eux aussi plus vite que la moyenne, leur part dans les inscriptions à pôle emploi atteignant 39,5%, soit 0,2 point de plus qu'en décembre et 1,4 point de plus qu'en janvier 2012.

Les offres d'emplois collectées par Pôle emploi ont enfin reculé de 10,6% en janvier, leur baisse sur un an atteignant 19,7%.

Dans un communiqué, la CFDT a souligné que la reprise d'emploi étant rendue difficile par "l'absence prolongée" de croissance, il était à ses yeux "inenvisageable" de baisser les allocations des demandeurs d'emploi, alors que les partenaires sociaux doivent négocier d'ici la fin de l'année une nouvelle convention d'assurance chômage.

Le gestionnaire de l'assurance chômage, l'Unedic, prévoit que son déficit devrait presque doubler cette année pour atteindre cinq milliards d'euros, ce qui portera sa dette à 18,6 milliards fin 2013.