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Rassemblement pour Adama à Paris : des journalistes dénoncent des violences de la part des forces de l’ordre

Adama Nahel

Lien publiée le 9 juillet 2023

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Rassemblement pour Adama Traoré à Paris : des journalistes dénoncent des violences de la part des forces de l'ordre (francetvinfo.fr)

Malgré l'interdiction du rassemblement, au moins 2 000 personnes se sont rassemblées à Paris. Des journalistes racontent avoir reçu des coups en documentant les interpellations de participants.

Des policiers lors du rassemblement en hommage à Adama Traoré, interdit par les autorités, à Paris, le 8 juillet 2023. (ALAATTIN DOGRU / ANADOLU AGENCY)

"Je sors des urgences, entorse au poignet après ce coup", rapporte : style="box-sizing: inherit; border-width: 0px 0px 1px; border-top-style: initial; border-right-style: initial; border-bottom-style: solid; border-left-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-kerning: inherit; font-feature-settings: inherit; font-variation-settings: inherit; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2px; vertical-align: baseline; color: rgb(66, 66, 66); text-decoration: none;" target="_blank">sur Twitter Pierre Tremblay, journaliste au HuffPost. Le reporter a participé, samedi 8 juillet, au rassemblement à Paris en mémoire d'Adama Traoré, lors duquel plusieurs journalistes ont dénoncé des violences de la part des forces de l'odre. Malgré l'interdiction de l'événement par les autorités, au moins 2 000 personnes se sont rassemblées dans la capitale.

Après les demandes de dispersion et quelques verbalisations constatées par l'AFP, les manifestants sont partis en cortège, dans le calme, avant qu'Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, ne leur demande de se disperser "sans violence". Deux personnes ont alors été interpellées, dont Youssouf Traoré, l'un des frères d'Assa Traoré. Son interpellation musclée a été filmée par plusieurs témoin : on le voit notamment résister puis être plaqué et maintenu face au sol par plusieurs policiers.

"J'ai fini au sol"

Plusieurs journalistes ont dénoncé sur les réseaux sociaux, images à l'appui, avoir été violemment repoussés par des policiers en couvrant ces interpellations. : style="box-sizing: inherit; border-width: 0px 0px 1px; border-top-style: initial; border-right-style: initial; border-bottom-style: solid; border-left-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-kerning: inherit; font-feature-settings: inherit; font-variation-settings: inherit; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2px; vertical-align: baseline; color: rgb(66, 66, 66); text-decoration: none;" target="_blank">Reporters sans frontières (RSF) s'est ému d'une "violation inacceptable de la liberté d'informer".

"Nous étions plusieurs journalistes à filmer une interpellation d'un membre du collectif La Verite pour Adama quand la Brav-M nous fait tomber au sol", a écrit le journaliste indépendant Clément Lanot : style="box-sizing: inherit; border-width: 0px 0px 1px; border-top-style: initial; border-right-style: initial; border-bottom-style: solid; border-left-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-kerning: inherit; font-feature-settings: inherit; font-variation-settings: inherit; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2px; vertical-align: baseline; color: rgb(66, 66, 66); text-decoration: none;" target="_blank">sur Twitter. "J'ai fini au sol, sans comprendre ce qu'il se passait. Mes collègues m'ont dit 'tu as une bosse'", a-t-il raconté sur : style="box-sizing: inherit; border-width: 0px 0px 1px; border-top-style: initial; border-right-style: initial; border-bottom-style: solid; border-left-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-kerning: inherit; font-feature-settings: inherit; font-variation-settings: inherit; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2px; vertical-align: baseline; color: rgb(66, 66, 66); text-decoration: none;" target="_blank">BFMTV. 

"Un groupe de policiers de la Brav-M essaye de discuter avec ce frère, et tout d'un coup ça part en tensions. Ils tentent de l'interpeller, au passage il perd ses chaussures. Nous journalistes, on est à 2-3 mètres d'écart. Avec mes collègues, on prend de l'avance sur le chemin des policiers pour pas les gêner, et mon collègue Florian Poitout finit au sol, projeté. On était vraiment à distance, on gênait pas", étaye-t-il. "J'essaye de le relever et je finis aussi au sol, projeté, sans comprendre ce qu'il se passait, alors qu'on était plusieurs journalistes identifiables."

Le journaliste du HuffPost Pierre Tremblay raconte avoir reçu un violent coup de bouclier d'un membre de la Brav-M et s'être retrouvé au sol. "Les journalistes devraient, pouvoir couvrir de tels événements, et rendre compte du comportement des autorités, sans crainte de se prendre eux-mêmes des coups de la part de policiers", a défendu : style="box-sizing: inherit; border-width: 0px 0px 1px; border-top-style: initial; border-right-style: initial; border-bottom-style: solid; border-left-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-kerning: inherit; font-feature-settings: inherit; font-variation-settings: inherit; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2px; vertical-align: baseline; color: rgb(66, 66, 66); text-decoration: none;" target="_blank">le directeur de la rédaction du HuffPost.

Florian Poitout, photographe de presse pour Abaca Press, a fait savoir qu'il saisira l'IGPN à la suite des violences reçues et de la détérioration de son matériel. "J'ai été projeté au sol et frappé par des policiers de la BRAVM (...) l'un d'eux à saisi mon appareil photo et l'a jeté à terre, ce qui l'a endommagé. Rien ne justifie cette expression de violence": style="box-sizing: inherit; border-width: 0px 0px 1px; border-top-style: initial; border-right-style: initial; border-bottom-style: solid; border-left-style: initial; border-color: initial; border-image: initial; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-kerning: inherit; font-feature-settings: inherit; font-variation-settings: inherit; font-size: 18px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2px; vertical-align: baseline; color: rgb(66, 66, 66); text-decoration: none;" target="_blank">a-t-il écrit sur Twitter.