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Finlande: le gouvernement s’engage dans la criminalisation du communisme
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Interdire le communisme est antidémocratique (editoweb.eu)
S'il y a bien un pays qui devrait faire attention sur son passé, c'est la Finlande, avec son passé collaborationniste.
Le Gouvernement du conservateur Petteri Orpo (droite-extrême droite) a publié une déclaration pour engager l'interdiction du communisme et ses symboles en Finlande.
Une déclaration condamnée par le Parti Communiste de Finlande (SKP).
Article et traduction Nico Maury
Le 31 août, le gouvernement a présenté une déclaration au Parlement sur les mesures visant à promouvoir l'égalité, l'égalité des sexes et la non-discrimination dans la société finlandaise.
Alors que le gouvernement veut promouvoir l'égalité sur un large front, il annonce la possibilité de criminaliser l'utilisation au moins de symboles nazis et communistes. Quel rapport avec la bataille pour l'égalité, l'égalité des sexes et la non-discrimination ?
Aucun si ce n'est aligner la Finlande dans l'hystérie anticommuniste qui sévit en Europe et dans le révisionnisme qui pousse à promouvoir l'amalgame nazisme-communisme.
Le Parti Communiste de Finlande (SKP) réagit dans un communiqué et rappelle que "le nazisme, en tant qu’idéologie, déclarait la supériorité d’une partie de la population sur les autres inférieurs et justifiait le meurtre de millions de personnes considérées comme inférieures".
Il ajoute, que "le communisme en tant qu'idée proclame l'égalité des personnes. L’obstacle à l’égalité est le système économique capitaliste, et l’objectif des communistes est de l’abolir. Cela n’inclut pas la supériorité d’une partie de la nation sur les autres, ni la valeur inférieure d’une partie de la nation par rapport aux autres".
"L'interdiction générale du communisme et de ses symboles est contraire à de nombreuses jurisprudences de l'Union européenne. Des interdictions plus étroites et bien définies de certains symboles ont été mises en œuvre dans l'Union européenne. Le SKP fait partie du Parti de la Gauche Européenne et, par son intermédiaire, il informe sur le sujet au niveau international et, si nécessaire, exige que le problème soit également traité au niveau du Parlement européen".
Le SKP demande la correction du point 18 de la résolution sur les symboles du communisme soit retirés.
Le gouvernement a soumis la déclaration au Parlement, qui en débattra lors de la session d'automne qui débutera la semaine prochaine.
Pour lire la déclaration