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Grève générale au Bangladesh
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La police n'a pas fait état de nouvelles violences significatives lundi mais a confirmé la mort d'un homme, dans le district de Satkhira (Sud-Ouest), après des incidents survenus dimanche entre des gardes-frontière et des partisans de Jamaat, le plus grand parti islamiste du Bangladesh, dont le vice-président, Delwar Hossain Sayedee, a été condamné à la peine capitale par le controversé Tribunal international des crimes (ICT) pour huit chefs d'accusation.
Ce parti a décrété à partir de dimanche une grève générale de deux jours qui paralyse une grande partie du pays. Echoppes, écoles et administrations sont fermées. Le principal axe routier entre Dacca et la deuxième ville du pays, Chittagong, était quasiment désert lundi. Les islamistes ont bloqué une autoroute menant à la région touristique de Cox's Bazaar, où des centaines de vacanciers, dont des étrangers, étaient pris au piège lundi. Le gouvernement a interdit les manifestations et les attroupements dans au moins quatre villes du Nord afin d'endiguer la violence.
TROUBLES LES PLUS MEURTRIERS DEPUIS L'INDÉPENDANCE
Les heurts consécutifs à la condamnation à mort de Delwar Hossain Sayedee, convaincu de crimes lors de la guerre d'indépendance en 1971, ont fait 61 morts depuis jeudi, selon le dernier bilan fourni par les autorités. M. Sayedee a notamment été reconnu coupable de meurtre, viol et de conversion forcée d'hindous à l'islam au cours de la guerre sanglante entre le Bangladesh et le Pakistan, dont le premier n'était alors qu'une province connue sous le nom de Pakistan oriental. Depuis le premier verdict de l'ICT, le 21 janvier, les violences ont fait 77 morts, les troubles politiques les plus meurtriers depuis l'indépendance.
L'ICT du Bangladesh, qui malgré son nom n'est placé sous la supervision d'aucune institution internationale, est accusé par l'opposition d'avoir été mis en place par le pouvoir pour des motifs politiques. Le gouvernement affirme de son côté que ces procès sont nécessaires pour cicatriser les plaies de la guerre d'indépendance.




