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La jeunesse militante de Maurice Rajsfus
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La jeunesse militante de Maurice Rajsfus - Chroniques critiques (zones-subversives.com)
Le journaliste et militant Maurice Rajsfus a vécu au cœur des luttes sociales. Son témoignage propose un autre regard sur le XXe siècle. Il accompagne les luttes ouvrières en marge du Parti communiste, du côté des pratiques d'auto-organisation et des révoltes spontanées.
La vie de Maurice Rajsfus traverse les secousses du XXe siècle. Il né en 1928 de parents juifs polonais de milieu modeste. Sa famille arrive en France en 1923. Elle se tourne vers les luttes ouvrières de 1936 et la guerre d’Espagne. En 1942, le jeune Maurice Rajsfus échappe à la rafle du Vel d’Hiv. En 1945, il devient joaillier et adhère au Parti communiste dont il est rapidement exclu. Il rencontre les animateurs du Mouvement laïque des auberges de jeunesse (MLAJ). Il découvre alors les traditions de l’anarchisme et du trotskisme. Ces courants internationalistes tranchent avec le chauvinisme du Parti communiste.
En 1946, Maurice Rajsfus adhère au Parti communiste internationaliste (PCI). Dans ce groupuscule trotskiste, il découvre la réalité de la répression dans les colonies, notamment en Algérie. Cependant, le dogme du soutien au modèle bolchevique ne lui convient pas. Durant ces années, Maurice Rajsfus multiplie les petits boulots précaires. Il participe également à une brigade de travail en Yougoslavie pour découvrir le régime de Tito. Ce voyage éloigne Maurice Rajsfus des trotskistes dont il ne partage pas la vision optimiste de la Yougoslavie titiste. Il fréquente ensuite les bars de Saint-Germain-des-Prés et sa bohème libertaire.
A partir de 1958, Maurice Rajsfus entame une carrière de journaliste. Il milite également au Parti socialiste unifié (PSU). Il s’engage contre la guerre d’Algérie. Il devient également syndicaliste dans la presse. Cependant, il est surpris par les grèves de Mai 68. Maurice Rajsfus continue ses activités de journaliste et de militant. Il participe notamment à documenter les violences policières. Maurice Rajsfus revient sur ses années de jeunesse, de la Seconde Guerre mondiale à la guerre d’Algérie, dans le livre Une enfance laïque et républicaine.
Militant communiste
Les préoccupations politiques ne sont jamais absentes dans la vie de Maurice Rajsfus. Sa famille se penche sur la vie politique française et internationale. Même si le contexte du fascisme et de la guerre peut difficilement susciter de l’indifférence, notamment pour des juifs immigrés. Maurice Rajsfus fréquente l’école publique. Il subit la discipline et l’autoritarisme des enseignants. L’éducation républicaine impose une morale qui comporte davantage de devoirs que de droits. L’école vise à réduire la politique au respect des institutions de la République. L’éducation glorifie également la colonisation française censée incarner la fierté nationale. L’école favorise l’apprentissage « par cœur », plutôt que la réflexion. Ensuite, les élèves sont mis en compétition à travers des classements, mais aussi des bons et des mauvais points.
Le jeune Maurice Rajsfus s’enthousiasme pour les luttes ouvrières avec la manifestation de 1934 et les grèves de 1936. La révolution incarne alors l’espoir d’une vie meilleure pour en finir avec la misère au quotidien. « Ce qui provoquait l’explosion d’espoir, c’était la perspective de ne pas connaître une vie uniquement consacrée au travail, sans loisir, éloignée de la culture et avec constamment la peur du lendemain », précise Maurice Rajsfus. La guerre d’Espagne devient également une référence quotidienne. Une solidarité internationale s’organise. Même si ce soulèvement s’achève dans une répression sanglante. Pendant l’occupation et le régime de Vichy, Maurice Rajsfus doit fuir la police et se méfier des délateurs potentiels.
En 1944, Maurice Rajsfus rejoint les Jeunesses communistes. Il découvre les livres de la librairie des Éditions sociales. Il se penche sur les textes de Karl Marx, notamment sur Salaire, prix et profit qui insiste sur l’augmentation des salaires mais aussi sur l’abolition du salariat. Il découvre également la littérature de Victor Hugo, Jack London et Alexandre Dumas. Même si le Parti communiste conseille surtout les écrivains bolcheviks qui font l’apologie de l’URSS. La lecture quotidienne de L’Humanité est également recommandée.
Les milices patriotiques paradent dans les rues de Paris pour incarner l’image d’un peuple en armes. Néanmoins, le PCF s’attache à sa respectabilité et s’appuie sur ces groupes pour conforter sa place au pouvoir. Les milices patriotiques comprennent évidemment des anciens résistants des FTP mais surtout des combattants de la dernière heure et nouveaux adhérents du PCF. Le pouvoir gaulliste se méfie des capacités d’organisation des communistes. Le gouvernement décide d’interdire les milices. Le PCF fait mine de s’y opposer. Néanmoins, le chef du parti Maurice Thorez finit par dissoudre les milices et par rendre les armes.
Militant révolutionnaire
Le PCF abandonne ses perspectives révolutionnaires. Le patriotisme et l’intégration aux institutions démocratiques prédominent. « On nous parlait de patrie, de forces démocratiques, d’union, mais plus de socialisme et encore moins de révolution », déplore Maurice Rajsfus. Le PCF et la CGT ordonnent aux ouvriers de produire davantage et d’augmenter les cadences pour participer au redressement national. Les critiques à l’égard du gouvernement, dans lequel siègent les dirigeants communistes, sont proscrites. Le PCF devient la principale force parlementaire avec 150 députés.
Le PCF rejette le débat et la critique. Tout propos qui sort de la ligne imposée par les dirigeants ne peut provenir que d’un provocateur. La discipline et l’obéissance prédominent. « Il n’était pas question de discuter mais d’exécuter les ordres ; ce qui correspondait à la mentalité moyenne de bons militants qui attendaient la directive avant de prendre position sur un problème quelconque », précise Maurice Rajsfus. Le PCF adopte également une posture sectaire. Les militants des autres courants politiques sont considérés comme des ennemis. Maurice Rajsfus est exclu du PCF après un procès stalinien. Ses positions de méfiance à l’égard du service militaire et de défense de la grève l’ont éloigné de la ligne du parti.
Maurice Rajsfus fréquente le Mouvement laïque des auberges de jeunesse (MLAJ). La libre discussion et le débat prédominent. Ce qui tranche avec la discipline froide d’un parti autoritaire. En 1946, Maurice Rajsfus décide de rejoindre le mouvement trotskiste. Il écrit au directeur de La Vérité, le journal du Parti communiste internationaliste (PCI). Il découvre le livre de Léon Trotsky, La révolution trahie, mais aussi les écrits de Victor Serge et de Panaït Istrati. Il découvre également la répression dans les colonies et la lutte pour l’indépendance en Algérie. Les trotskistes évoquent les grèves réprimées au Sénégal et au Cameroun.
Le PCI favorise la discussion et le débat à travers l’expression de diverses tendances. Mais ces différents courants partagent la nécessité de recruter de nouveaux militants pour construire un parti révolutionnaire. Les trotskistes restent optimistes et pensent que la justesse de leur programme suffit à convaincre les masses de les rejoindre. Cependant, les trotskistes reproduisent le modèle bolchevique avec une avant-garde disciplinée censée diriger la classe ouvrière.
Marxisme critique
En 1947, le PCF et la CGT dénoncent les grèves comme des complots menés par des provocateurs. Le ministre communiste Ambroise Croizat ordonne d’augmenter les heures de travail, contre les conquêtes sociales du Front populaire. Dans la plupart des entreprises, la CGT rejoint les préoccupations de la direction et du gouvernement. Cependant, des luttes émergent dans l’industrie automobile. La grève à Renault-Billancourt éclate dans un bastion du PCF et de la CGT. Néanmoins, les staliniens décident de soutenir la grève pour mieux la contrôler et l’étouffer. Les ministres communistes sont alors exclus du gouvernement Ramadier.
Maurice Rajsfus évite le salariat et ne supporte pas le travail à l’usine. Il préfère se consacrer au militantisme. « La révolution ne pouvait qu’être joyeuse, faute de quoi on se retrouverait dans la grisaille quotidienne. Elle devait s’accomplir en chantant et non à l’écoute de l’enseignement de maîtres à applaudir mécaniquement », souligne Maurice Rajsfus. Il reste un militant inclassable et libertaire. Il se méfie du militantisme sectaire des groupuscules autoritaires.
Le groupe Socialisme ou Barbarie remet en cause l’objectif de la construction du parti et insiste sur l’importance des nouvelles formes de luttes. Le modèle bolchevique est remis en cause par Cornélius Castoriadis et Claude Lefort. En URSS, les soviets ont été écrasés avant l’instauration d’un capitalisme bureaucratique. Les ouvriers vivent toujours dans la misère et doivent subir un redoutable régime policier.
Maurice Rajsfus participe aux débuts de L’Observateur, un magazine qui permet l’émergence de la nouvelle gauche. Les journalistes Claude Bourdet, Gilles Martinet et Roger Stéphane créent ce titre original qui refuse à la fois la gauche traditionnelle au pouvoir mais aussi les staliniens du Parti communiste. La lutte contre le colonialisme devient rapidement un combat fondateur de l’hebdomadaire.
Lorsque Tito est exclu du Kominform, il devient la figure à laquelle se rallient les trotskistes. Pourtant, le régime yougoslave demeure également autoritaire et stalinien. « Du jour au lendemain, du fait de ses démêlés avec le dictateur soviétique, Tito était présenté comme un héros du camp socialiste et non plus comme un bureaucrate stalinien », ironise Maurice Rajsfus. Même la revue Esprit considère que la Yougoslavie incarne une voie démocratique au sein du camp communiste.
Bohème libertaire
Maurice Rajsfus découvre la poésie surréaliste avec les textes d’André Breton ou de Benjamin Péret. Cette littérature tranche avec le militantisme. Mais elle renvoie également au désir de changer le monde. « Les surréalistes m’apparaissaient comme partie intégrante du mouvement qui préparait le grand nettoyage de ce monde pitoyable, qu’il fallait détruire et non réformer », souligne Maurice Rajsfus. Arthur Rimbaud devient également une inspiration face à une société affadie.
Jacques Prévert exprime une forme de révolte avec l’anticléricalisme, l’antimilitarisme, le mépris des flics et le rejet du colonialisme. Cette poésie conteste l’ordre bourgeois et toutes formes d’autorité. « La bourgeoisie était brocardée, l’État ridiculisé, les institutions étaient caricaturées au point d’être méconnaissables mais les contestataires y retrouvaient leurs délires », indique Maurice Rajsfus. L’humour permet d’attaquer la religion et les valeurs morales.
La jeunesse bohème des cafés de Saint-Germain-des-Prés partage un refus du travail et du mode de vie conformiste. « Avec plus ou moins d’inquiétude, nous savions, qu’à terme, des choix s'imposeraient mais la perspective d’une vie de travail sans passion avec une retraite indécente pour toute récompense ne nous tentait pas. Nous n’avions pas peur du travail mais n’acceptions pas la morale du salariat », témoigne Maurice Rajsfus.
Isidore Isou lance le mouvement lettriste. Ses poèmes reposent sur des onomatopées et des sonorités originales. Mais le lettrisme se diffuse également dans tous les domaines artistiques. Guy Debord devient une figure des jeunes lettristes qui se démarquent progressivement des disciples d’Isou. Le film Hurlements en faveur de Sade est projeté dans une salle de cinéma. Mais l’écran reste noir tandis qu’une voix prononce de temps en temps des articles du code pénal. Des œufs pourris sont ensuite jetés sur le public et un débat est proposé à la fin de la projection. Les spectateurs sortent furieux et créent un scandale. Ainsi, ils sortent de la passivité dans laquelle les soumet les spectacles habituels. Pour une fois, le scandale ne vient pas des artistes mais des spectateurs furieux.
Michèle Bernstein et Jean-Michel Mension participent également à ce groupe des jeunes lettristes. « Ne travaillez jamais ! » devient leur mot d’ordre. La revue Potlach n’hésite pas à se moquer des écrivains morts et développe une critique de l’urbanisme. Elle évoque également des questions politiques comme la guerre d’Algérie. Les jeunes lettristes attaquent les institutions, les anciens combattants, les églises et la morale. « Ils interpellaient joyeusement une société assoupie, satisfaite de sa médiocrité », indique Maurice Rajsfus. Ce groupe débouche vers la création de l’Internationale situationniste qui influence fortement le mouvement de Mai 68. « Tout comme les surréalistes, vingt-cinq ans plus tôt, ils avaient compris que la démarche esthétique est inséparable de la lutte contre l’oppression, du combat quotidien contre la stupidité », souligne Maurice Rajsfus.
Trajectoire d’un militant
Le livre de Maurice Rajsfus présente plusieurs aspects précieux pour la compréhension historique. Son texte apparaît comme un témoignage sur une époque charnière. Ensuite, Maurice Rajsfus retrace également son parcours militant avec ses espoirs et ses désillusions. Ce qui permet également de saisir les forces et les faiblesses des différents courants du mouvement ouvrier.
Maurice Rajsfus jette un regard critique et lucide sur cette période de l’après-guerre. Son livre alimente la critique des Trente Glorieuses. Derrière la prospérité et la croissance économique se masquent de profondes inégalités. Malgré le faible niveau de chômage, la misère et les bas salaires restent la norme. La société de consommation, critiquée par les situationnistes et la bohème libertaire, apparaît comme un petit bonheur conforme factice et illusoire. Dans ce contexte, la guerre d’Algérie et la répression du mouvement indépendantiste ensanglante un peu plus le tableau.
Maurice Rajsfus ne cesse de critiquer le Parti communiste. Cette organisation sort auréolée du prestige de la Résistance et parvient à réécrire l’Histoire pour se donner le beau rôle. Maurice Rajsfus navigue d’abord dans cette galaxie communiste avant de s’en éloigner. Le chauvinisme patriotique le répugne. Mais il rejette également l’encadrement bureaucratique. Les dirigeants fixent la ligne du Parti tandis que les militants doivent se contenter de s’y conformer et d’obéir. Dans les usines, la CGT encadre la classe ouvrière pour tenter d’éviter les grèves et les débordements.
Maurice Rajsfus reste attaché aux combats de la classe ouvrière. Mais il s’éloigne du stalinisme. Il rejoint d’abord le mouvement trotskiste qui critique l’URSS. Cependant, ces groupuscules ne remettent pas en cause le modèle bolchévique. Le parti est également fondé sur la centralisation, la discipline et la hiérarchie. Maurice Rajsfus se tourne vers des courants qui remettent en cause ce modèle, comme le groupe Socialisme ou Barbarie. Ce courant insiste sur les pratiques d’auto-organisation et les luttes spontanées . Cependant, cette mouvance regroupe surtout des intellectuels qui s’organisent autour d’une revue. Elle s’éloigne de l’action concrète et se contente de commenter les luttes plutôt que de les vivre.
Maurice Rajsfus rejoint ensuite une bohème libertaire. Cette mouvance propose une critique du travail. La fête et la vie restent préférables aux contraintes du salariat. Ce courant débouche vers le mouvement situationniste qui développe une critique de la vie quotidienne. Néanmoins, ce petit milieu d’artistes ratés semble éloigné de la réalité vécue par la classe ouvrière et des luttes sociales. Ce qui ne donne pas de prise pour changer le monde en dehors de manifestes enflammés lus par dix personnes. Néanmoins, ce courant rejoint la grève ouvrière et alimente le bouillonnement des années 1968.
Maurice Rajsfus apporte un témoignage précieux au cœur d’un marxisme critique. Malgré ses limites de groupuscules ce courant impose son influence intellectuelle. Il parvient surtout à saisir les pratiques d’auto-organisation et l’autonomie des luttes qui permettent d’ouvrir de véritables perspectives révolutionnaires.
Source : Maurice Rajsfus, Une enfance laïque et républicaine, Éditions du Détour, 2023
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Vidéo : Filmographie diffusée sur le site Les Ami.e.s de Maurice Rajsfus
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Claude Lévy, Rajsfus Maurice, L'an prochain la révolution. Les communistes juifs immigrés dans la tourmente stalinienne, 1930- 1945, publié dans la revue Vingtième Siècle en 1985
Site de l'association Les Ami.e.s de Maurice Rajsfus
Jean-Paul Salles, RAJSFUS Maurice [PLOCKI Maurice], publié sur le site Le Maitron le 26 août 2018
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