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Loi d’orientation d’Attal-Macron, crise de l’agriculture capitaliste, quelle réponse du mouvement ouvrier ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En France, en Espagne comme ailleurs en Europe, ou encore au Maroc ou en Inde, de puissantes mobilisations d’exploitants agricoles ont explosé en ce début d’année. Au-delà des spécificités locales, toutes portent l’exigence que les Etats leur assurent les moyens de vivre de leur travail, ainsi que d’être protégés d’une concurrence internationale perçue comme déloyale.
Ici et dans toute Europe, les politiques de l’Union européenne et des Etats sont dénoncées comme incapables d’assurer à l’ensemble des producteurs agricoles des revenus suffisants face aux multinationales de l’agro-alimentaire et de la grande distribution qui imposent leurs conditions. La plus grande partie des subventions accordée par la PAC (Politique agricole commune) de l’UE, censée compenser les écarts de compétitivité, va aux grandes entreprises agricoles au détriment des plus petites qui subissent la crise de plein fouet. Et de nombreuses actions coup de poing ont été organisées dans des grandes surfaces et des barrages routiers aux frontières contre les importations de produits concurrençant les productions locales.
En réponse à ces mobilisations, le gouvernement a présenté, le 3 avril dernier un « projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture », une opération d’enfumage destinée à gagner du temps tout en poursuivant une politique favorable aux intérêts des grands producteurs agricoles et des multinationales de l’agro-alimentaire et de la grande distribution.
Les explosions de colère se sont pour l’essentiel éteintes. La FNSEA, dirigée par les plus gros producteurs agricoles totalement intégrés au capitalisme mondialisé et financiarisé, a pu pour l’essentiel contrôler le mouvement, le ramener sur le terrain de la discussion avec le gouvernement. Mais la crise ne peut que se poursuivre, creusant les profondes divergences d’intérêt qui traversent le monde agricole.
Cela donne au mouvement ouvrier la possibilité et la responsabilité, car il est le seul à le pouvoir, d’apporter sa propre réponse à cette crise, en lien avec les petits producteurs et les salariés agricoles. La défense des intérêts de ces derniers est indissociable de celle des intérêts des travailleurs des villes. Ces intérêts convergent vers une nécessité commune, transformer de fond en comble la façon de produire et de distribuer les richesses, ce qui implique d’en finir avec la domination des multinationales, du mode de production capitaliste.
Les « réponses » de la loi d’orientation du gouvernement à la crise de l’agriculture capitaliste…
Le projet de loi d’orientation agricole présenté le 3 avril prétend répondre à la question du « renouvellement des générations agricoles », visant à inciter plus de jeunes à se risquer dans la création de leur exploitation, alors que plus d’un exploitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté.
La nouvelle version introduit la notion de « souveraineté alimentaire », assortie de la caractérisation d’« intérêt général majeur » qui prétend satisfaire les demandes protectionnistes du mouvement. Elle rend ainsi prioritaires les mesures productivistes sur toutes les autres. Comme par exemple, l’utilisation de pesticides sur celles qui protègent la santé des consommateurs et des travailleurs agricoles…
D’autres articles se revendiquent d’une « présomption d’urgence » pour réduire les possibilités de recours et les délais de contentieux s’opposant à certains projets, bâtiments agricoles, mégabassines… Sous couvert de simplification des procédures administratives, c’est un pas de plus vers la suppression de tout obstacle à la fuite en avant des grandes entreprises agricoles vers une agriculture de plus en plus destructrice de l’environnement mais aussi du monde agricole lui-même. Il n’est donc pas étonnant que la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs se disent satisfaits de la proposition du gouvernement, lui demandant simplement d’« étoffer » certaines mesures, en particulier celles concernant les aides à « l’installation et la transition » ou encore à la « compétitivité ».
Elle a été par contre clairement refusée par la Confédération paysanne et le Modef, qui regroupent des agriculteurs plutôt favorables à une « agriculture paysanne », respectueuse de l’environnement. Refus auquel s’est jointe la Coordination rurale, qui regroupe plutôt des petits exploitants étranglés par la logique de l’agriculture productiviste, et qui, influencés par l’extrême droite, ne voient d’autre issue que dans le protectionnisme.
La principale revendication des petits exploitants, un revenu garanti leur permettant de vivre de leur travail est en effet totalement absente du projet de loi. Elle a été renvoyée par Macron à la vague promesse de l’établissement d’un « prix plancher » à travers « Egalim », la structure où se négocient les prix d’achat des produits agricoles entre les industriels qui les transforment et la grande distribution, une foire d’empoigne où les plus puissants font la loi et où les intérêts des petits producteurs sont quantité négligeable.
Face à la politique du gouvernement et de l’agrobusiness, tous les partis parlementaires, d’une façon ou d’une autre, restent dans une perspective souverainiste, et ne s’attaquent en aucune façon aux racines du problème. L’extrême droite et la droite enfourchent le cheval du souverainisme agricole et du protectionnisme. Le Sénat a voté contre le CETA (accord de libre-échange entre le Canada et l’UE) alors que ce dernier est à 90 % en œuvre depuis 2017…
Gluksmann a dénoncé en février la politique du RN accusé d’instrumentaliser la crise agricole, et plus récemment celle de la PAC, qu’il juge « inadaptée ». Mais il n’a d’autre programme que son... élection et celle de la gauche dite socio-libérale pour y remédier.
Pour le PCF et LFI la crise agricole serait le produit de la mise en œuvre d’un « dogme », le « néo-libéralisme » avec lequel il suffirait de rompre. Comme si ce prétendu dogme ne reposait pas sur des intérêts matériels, financiers et économiques bien concrets, ceux des multinationales de l’agrobusiness !
La crise de l’agriculture n’est qu’une manifestation particulière[i] de la déroute du capitalisme financier mondialisé elle-même produit de l’évolution du mode de production capitaliste, entraîné de crise en crise par ses propres contradictions, aggravées par les « solutions » apportées par les politiques des Etats et des institutions financières, une guerre de classe de plus en plus violente destinée à garantir les profits d’une minorité.
De l’agriculture paysanne à l’entreprise agricole capitaliste, maillon des chaînes de valeur mondiales
« En quelques décennies, une toute petite poignée d’acteurs a pris le contrôle du commerce mondial agricole, des terres à la finance » écrit Martine Orange, reprenant un constat dressé par la CNUCED (conférence des nations unies pour le commerce et le développement) [ii].
Les quatre plus grandes multinationales de l’agro-alimentaire (Cargill, Archer Daniels Midland, Bunge, Louis Dreyfus) contrôlent quelque 70 % du marché agricole mondial. Ces groupes ont profité pleinement de la crise inflationniste, dont ils sont premiers responsables au même titre que les majors du pétrole ou des transports maritimes. En 2022, ils ont cumulé plus de 17 de milliards de profits, trois fois plus que l’année précédente !
Les exploitations agricoles, quelle que soit leur taille, sont les premiers maillons de ces chaînes, à travers lesquels est capté le sur-travail social produit par les travailleurs de l’agriculture, exploitants comme salariés.
Alors que leurs coûts de production sont contraints par les prix imposés par leurs fournisseurs, leurs prix de vente sont poussés à la baisse par les industries transformatrices et la grande distribution. Pour rester dans la course, le petit entrepreneur agricole n’a pas d’autre solution que de baisser son propre revenu pour équilibrer les comptes alors que les banques refusent toute avance… jusqu’à la faillite.
C’est une logique implacable, facteur de ruine pour de nombreuses exploitations, et donc de concentration dans le secteur de la production agricole. Selon une étude de l’Insee [iii], en France, le nombre de chefs d’exploitation a été divisé par plus de quatre depuis 1982. 31 846 entreprises disparaissent en moyenne par an. C’est la course à la productivité, au mépris de l’environnement et de l’épuisement des sols.
La diminution du nombre d’exploitations s’accompagne de l’augmentation de leur surface agricole moyenne, ce qui implique un recours plus important à une main d’œuvre salariée, permanente, saisonnière ou occasionnelle. Le nombre de ces salariés a augmenté d’environ 16 % au cours des vingt dernières années. Ils étaient 328 000 en 2020, dont 211 520 permanents et 116 290 saisonniers et occasionnels. Ils sont aux premières loges pour subir les conséquences du recul des revenus de leurs employeurs, surtout les saisonniers. Un documentaire d’Arte disponible en replay, « Fruits amers – l’exploitation des saisonniers agricoles », est une illustration crue des conditions d’emploi de ces travailleurs dont une bonne part sont des immigrés mis à la disposition par divers trafiquants de main-d’œuvre, des producteurs viticoles, fruitiers ou maraîchers, eux-mêmes pour certains étranglés par la logique des marchés.
La situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui les exploitations agricoles est le résultat d’un demi-siècle de mutations. La mécanisation des procédés d’exploitation, l’endettement qui l’a accompagnée, la spécialisation dans la monoculture et la nécessité, pour assurer les revenus nécessaires, de s’intégrer dans des systèmes d’approvisionnement et de distribution de plus en plus larges ont fait disparaître l’essentiel des petites fermes quasiment auto-suffisantes qui constituaient, pour une grande part, le monde agricole avant les années 1960-70. Les exploitants agricoles ont dû apprendre à gérer leur ferme comme une entreprise capitaliste, soumise aujourd’hui à la brutalité de la lutte pour la survie alors que l’ensemble du mode de production capitaliste s’enfonce dans sa crise.
La situation est d’autant plus violente que l’entreprise est de petite taille, manquant de ressources propres pour répondre aux exigences de la concurrence, survivre à la pression qu’exercent les marchés, souvent lâchée par les banques faute d’un « plan business » porteur de perspectives… pour ces dernières.
En France, comme ailleurs en Europe, les coopératives agricoles prises dans la mondialisation et la financiarisation de l’agroalimentaire
Les géants de l’agro-alimentaire contrôlent et s’accaparent les richesses tirées de l’exploitation des travailleurs agricoles en symbiose avec un immense réseau de coopératives agricoles, dont la mutation a accompagné celle des exploitations.
Constituées au départ localement pour mutualiser les ressources de leurs adhérents, les aider à regrouper leurs achats, la collecte, la transformation et la vente de leur production, elles ont constitué la porte d’entrée des petits producteurs agricoles dans l’organisation de la grande agriculture déjà structurée autour des grandes exploitations du monde entier et des marchés financiers spécialisés dans le négoce des matières premières agricoles où se fixent leurs prix et où règne la spéculation.
Dotées de holdings financières qui chapeautent leurs activités, ces coopératives se trouvent aujourd’hui au confluent de toutes les activités concernant le monde agricole, de la fourniture de semences, engrais, pesticides et équipements à la collecte et à la transformation des récoltes en passant par le contrôle de multiples marques de produits transformés. Au fil des années, elles ont constitué des regroupements dont le premier d’entre eux, à l’échelle européenne, est InVivo, qui affiche un chiffre d’affaires de 12,4 milliards d’euros en 2023. Présent dans 35 pays, InVivo exploite 14 500 salariés dans ses structures administratives et ses diverses filiales industrielles et commerciales (plus de 1000 enseignes en France). Le nombre de ses « coopérateurs » serait de 600 000, autant d’exploitants agricoles qui en dépendent pour écouler leurs récoltes.
De ressources destinées à aider les petits exploitants agricoles, ces coopératives se sont transformées en vecteurs d’exploitation et de ruine pour les plus faibles d’entre eux, au profit des plus grandes entreprises agricoles dont on retrouve les dirigeants dans les conseils d’administration qui en assurent le contrôle. Elles sont à ce titre partie prenante des accords de « libre échange » au cours desquels elles négocient, avec leurs consœurs non coopératives et les Etats, leur part du gâteau du juteux trafic mondial des produits agricoles.
Les accords de « libre échange » ou la loi de la concurrence capitaliste, des accords entre brigands…
Le CETA, accord dit de « libre-échange » entre l’Union européenne et le Canada, fait aujourd’hui l’objet de l’opposition de certaines catégories d’agriculteurs qui y voient une mise en concurrence déloyale. Il est un des multiples accords qui structurent les relations commerciales entre grandes zones économiques.
Commencés en 2009, les travaux sur le CETA ont accouché d’un document de 2344 pages de spécifications concernant les échanges d’une multitude de produits. 90 % de ces spécifications sont en vigueur depuis 2017, les discussions se poursuivent pour le 10 % qui restent. Il s’agit de se mettre d’accord sur le meilleur compromis possible entre grands groupes aux intérêts divergents, dans un contexte d’exacerbation de la guerre commerciale internationale, et alors que les effets de la stagnation économique et de l’inflation pèsent sur la consommation.
On voit ce que « libre échange » veut dire : « libre » sous la contrainte de plus de 2000 pages de règlements, dans un contexte géoéconomique et géopolitique fluctuant qui ne cesse de les remettre en cause…
Les intérêts des exploitants agricoles sont le dernier des soucis des négociateurs. Sauf ceux des plus importantes, dont certains participent aux travaux au titre d’administrateur des structures coopératives, tout en assurant la direction des grands syndicats agricoles. Les revenus que tirent les autres exploitants et leurs salariés de leur travail sont, eux, les « variables d’ajustement » de cette folle logique.
Le prétendu protectionnisme que prône la FNSEA dont les dirigeants, à commencer par son président Arnaud Rousseaui [iv], sont totalement intégrés au marché mondial est en réalité l’expression de leur volonté d’obtenir le maximum d’avantages dans la concurrence internationale, certainement pas d’y mettre fin. Il a aussi pour fonction, main dans la main avec le gouvernement, de dévoyer la colère légitime de leurs adhérents plus fragiles vers ce qui n’est qu’un leurre masquant leur propre responsabilité dans la crise. Ils contribuent ainsi à renforcer la propagande nationaliste, réactionnaire.
Pour le contrôle des salariés agricoles et des petits producteurs
La lutte contre les méfaits du capitalisme dans l’agriculture a besoin de dissiper le nuage de fumée qui entoure le système de production mondial, appréhender les mécanismes qui ont conduit à la situation d’aujourd’hui, et mettre en évidence les perspectives de changement qui sont contenues dans la situation, aussi bien du point de vue matériel que du point de vue politique. La révolte des petits entrepreneurs agricoles rejoint celle des travailleurs comme facteur essentiel du changement du monde, seule véritable perspective ouverte à leurs mobilisations pour faire valoir leur droit élémentaire à vivre de leur travail.
Ils s’inscrivent dans la lutte pour exiger des mesures d’urgence garantissant aux travailleurs du monde agricole comme aux autres catégories sociales, les moyens de vivre de leur travail.
Dans sa présentation de l’agriculture paysanne, conçue comme « Une alternative à une agriculture destructrice, fondée sur le profit », la Confédération paysanne avance quatre objectifs : souveraineté alimentaire, maîtrise de la répartition, droit au revenu et respect de l’environnement. Ce plan a été complété, au début des mobilisations par une « synthèse des revendications de la Confédération paysanne pour un revenu paysan pour toutes et tous » dont l’introduction précise : « La Confédération paysanne reste centrée sur les causes de la crise profonde du malaise agricole : la rémunération du travail paysan. Il s'agit de trouver des solutions concrètes pour tous les paysans et paysannes, et non accentuer les inégalités au sein du monde agricole. Certains leviers sont purement français, d'autres européens et il appartient alors au gouvernement d'y travailler à ce niveau. »
Il n’y a rien à attendre de l’Etat ou de l’Union européenne, aucune mesure technocratique ne mettra un coup d’arrêt à la marche à la faillite du monde de l’agriculture. Cela ne pourra être l’œuvre que des travailleurs de la terre eux-mêmes.
Certaines des mesures présentées par la Confédération paysanne, comme « l’instauration de prix planchers au niveau de notre prix de revient […] pour tous nos produits via un loi contraignante et efficace », ou encore « l’interdiction des surmarges de la grande distribution » répondent à l’urgence du moment. Mais elles exigent une mobilisation pour les imposer, l’instauration d’un contrôle qui ne peut être exercé que par la convergence des petits producteurs et des salariés agricoles, en relation avec l’ensemble des travailleurs et des consommateurs. Cette convergence des mobilisations est indispensable pour trouver une issue d’ensemble qui, si elle est formulée pour l’essentiel dans les revendications de la Confédération paysanne, ne peut aboutir sans remettre en cause le marché et le mode de production capitaliste.
L’évolution du monde agricole a préparé les conditions de sa propre transition au socialisme
Un pas dans cette direction demande en particulier de rompre avec la politique dite de « souveraineté alimentaire » qui, en réalité, n’est qu’une formule pour justifier le protectionnisme en opposant les producteurs les uns aux autres alors que leur mobilisations convergent. Elle ne peut qu’aggraver les contradictions du système au détriment des travailleurs de la terre comme des consommateurs. L’issue est au contraire dans la prise en compte de cette nouvelle réalité que constitue la mise en réseau des productions agricoles par-delà les frontières par le biais des coopératives et autres multinationales dont la nocivité n’est pas dans leur existence mais dans leur soumission aux lois du marché et de la spéculation, à la recherche sans limite du profit maximum par la minorité de parasites qui s’enrichit par leur intermédiaire. Malgré toutes ses perversions, la structuration actuelle du monde agricole, mondialisé et financiarisé, pourrait être un atout pour en dépasser les contradictions à condition d’en finir avec le productivisme pour planifier la production en fonction des producteurs, des besoins humains et écologiques de la planète.
Certains coopérateurs ont exprimé leur colère contre ces coopératives dont le contrôle leur a depuis longtemps échappé et dont ils ont compris la place qu’elles ont prise dans le système agro-alimentaire global, la responsabilité qu’elles portent, au même titre que Monsanto et Cie, dans la dégradation de leurs conditions de vie. Cette colère pose la question de prendre collectivement le contrôle de ces structures, en lien avec leurs salariés et avec des collectifs de consommateurs. De prendre également le contrôle des banques spécialisées dans les investissements agricoles, tel le Crédit Agricole en France, qui se targue d’être, lui aussi, une coopérative…
C’est la seule voie pour en finir avec une agriculture mue par la seule recherche du profit, destructrice des travailleurs agricoles comme de la nature, une agriculture réellement bio et écologique. Elle passe par la mise en place d’une réponse collective et démocratique, fondée sur une planification des productions en fonction des besoins et du respect des ressources naturelles. C’est seulement ainsi qu’on en finira avec le productivisme agricole pour laisser place à des méthodes de culture respectueuses des sols et de l’environnement, basées sur une recherche scientifique débarrassée de la pression du capitalisme agricole.
Un plan pour l’agriculture par et pour les travailleurs de la terre qui s’intègre dans un programme révolutionnaire pour une Europe socialiste des travailleurs et des peuples.
Daniel Minvielle
[i] R. Godin – L’agriculture française au centre de la crise capitaliste
[ii] M. Orange – Ces géants qui dominent le marché agricole mondial
[iii] France Info -… qui sont les agriculteurs en France aujourd’hui ?
[iv] France Info - … six choses à savoir sur Arnaud Rousseau…