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JO : le gouvernement expulse les sans-abris parisiens
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le 26 juillet 2024 débuteront les Jeux Olympiques de Paris. Le gouvernement Macron prépare l’événement de longue date, notamment par un vaste plan d’expulsion des sans-abris de l’agglomération parisienne. Cette campagne a été entamée il y a plus d’un an lorsqu’il a été demandé aux préfets de créer des « sas d’accueil temporaires régionaux » pour héberger les SDF chassés de Paris.
Le gouvernement a beau prétendre qu’il n’y a pas de « nettoyage social » de la capitale, les expulsions de sans-abris se sont multipliées à un point tel que ces démentis reviennent à nier l’évidence – ce qui, comme on le sait, ne rebute ni Attal, ni Macron. D’après le journal belge Le Soir, le maire d’Orléans aurait vu « des bus entiers de sans-abris et de sans-papiers débarquer dans sa ville, sans qu’il soit prévenu ». Dans le XIIe arrondissement de Paris, 150 personnes, pour la plupart des mineurs non accompagnés, dormaient dans le tunnel Villiot, à quelques dizaines de mètres des quais où se déroulera la cérémonie d’ouverture des JO. Ils ont été expulsés par la police le 20 mars, sans qu’aucune proposition de relogement ne leur soit faite. Comme le souligne un porte-parole du collectif Revers de la médaille : « C’est de la maltraitance voulue pour que les jeunes le ressentent et décident de quitter la ville » (InfoMigrants, 20 mars 2024).
Hypocrisie gouvernementale
Critiqué, le gouvernement prétend que ces expulsions visent à orienter les sans-abris vers des dispositifs de réinsertion. C’est pure hypocrisie. D’une part, parce que cette soi-disant « réinsertion » ne vise que les sans-abris parisiens. D’autre part, parce qu’elle se limite souvent à un aller simple vers une ville de province, où les sans-abris sont ensuite livrés à eux-mêmes. Ils y sont d’ailleurs souvent confrontés à de nouvelles expulsions. A Amiens, la mairie de droite a même interdit la mendicité en journée dans certains quartiers pour essayer de chasser les sans-abris arrivés de Paris. Plutôt que de réinsertion, c’est d’une nouvelle accumulation de souffrances dont il s’agit pour les sans-abris, sacrifiés sur l’autel des JO et du prestige de la bourgeoisie française !