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Vers un groupe de dissidents de la France Insoumise à l’assemblée ?

Lien publiée le 27 juin 2024

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Extrait de la lettre de Politico

NOUVEAU FRONT POPULAIRE

LEVER LE SIÈGE. Le séisme attendu pourrait diviser durablement et concrètement la gauche au Parlement. “Un autre groupe [parlementaire] va se créer”, croyait savoir lundi un élu Insoumis avec qui Playbook échangeait sur les conséquences qu’auront les fractures internes au sein de LFI dans la future Assemblée.

En guise de noyau, notre source égrenait les noms des quatre “purgés” de LFI (les députés sortants Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, à qui LFI a refusé l’investiture). Auxquels elle ajoutait ceux de François Ruffin et de Clémentine Autain, dont la campagne accélère leur rupture avec Jean-Luc Mélenchon — ce dernier étant perçu comme “un obstacle à la victoire du Nouveau Front populaire” dans les mots de François Ruffin sur LCI hier.

Recomposition. Mais il faut 15 députés pour constituer un groupe. Si les six dissidents sont réélus le 7 juillet — ce qui s’annonce difficile pour plusieurs d’entre eux — comment trouveront-ils neuf camarades ? “Quelques-uns qui n’ont pas parlé jusqu’à présent” pourraient suivre, imaginait un autre Insoumis au téléphone hier. “Si un groupe dissident existe, ce n’est pas impossible que cela attire plus largement”, nous textotait de son côté un écologiste, sous-entendant que cela pourrait en intéresser certains chez lui.

Rappel utile : les candidats officiellement investis par LFI ont, eux, signé une charte où ils s’engagent à “siéger au sein du groupe qui sera constitué à l’initiative des élus de La France insoumise” et à “représenter La France insoumise durant le temps du mandat”.

Libres. Dans leurs dossiers de candidature, Corbière, Garrido, Simonnet et Davi, tout comme Autain, ont pour l’heure choisi le Parti communiste, et non pas LFI, pour le rattachement à l’aide publique. “Ce n’est conditionné à rien”, et donc pas à une obligation de siéger dans ce groupe en cas de réélection, assurait hier à Playbook un cadre communiste. Quant à François Ruffin, il a mentionné son micro-parti Picardie Debout.