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    A Nice, un assesseur "sympathisant de Ciotti" interpellé après des violences à l’encontre du président d’un bureau de vote

    Lien publiée le 30 juin 2024

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Monde)

    Début de scrutin tendu à Nice. Dans l’entrée de l’école maternelle de Simone Veil, (1e circonscription), un assesseur politique a été interpellé peu après l’ouverture du bureau de vote.

    L’homme, « sympathisant d’Eric Ciotti » selon l’équipe de campagne du candidat, a d’abord bloqué l’accès à la douzaine de votants qui s’accumulaient devant le bureau de vote dimanche matin. En cause : une organisation qu’il trouvait « illégitime », estimant que les assesseurs n’étaient pas assez nombreux. Les quatre personnes obligatoires selon le Code électoral étaient pourtant bien présentes. L’homme s’en est ensuite pris physiquement au président du bureau, un fonctionnaire de la métropole, en lui assénant un coup de poing. Il a été interpellé par la police nationale devant des électeurs médusés.

    « Un incident fâcheux, mais dérisoire », a d’abord estimé l’équipe de campagne d’Eric Ciotti, dans un communiqué de presse envoyé en début de matinée. Christian Estrosi, lui, s’est déplacé quelques heures plus tard. « Si M. Ciotti estime que c’est un incident dérisoire, cela montre bien sa vision de la démocratie », a déclaré le maire de Nice. M. Ciotti a ensuite modifié son discours face aux journalistes, en allant voter peu avant midi, condamnant les actions de l’assesseur-sympathisant « lors d’un grand rendez-vous démocratique » et se disant solidaire du président du bureau de vote.

    Ce dernier a dû abandonner ses missions pour aller porter plainte. « Je trouve ça lamentable », raconte-t-il au Monde. Les deux hommes avaient pourtant travaillé ensemble dans une ambiance agréable lors des élections européennes trois semaines auparavant. « En le voyant arriver ce matin, je ne pensais pas qu’il se mettrait à m’insulter. On tient un bureau de vote, on est présent de 7 heures à 23 heures, se faire agresser comme ça c’est terrible. Ça a mis une ambiance affreuse pour les gens dans le bureau de vote. »

    Dans la petite cour de l’école maternelle, effectivement, malgré les cris joyeux des enfants qui attendent leurs parents partis voter, le climat est resté un peu tendu.