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La revue Esprit et son histoire
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http://www.zones-subversives.com/2024/06/la-revue-esprit-et-son-histoire.html
La revue Esprit s'est imposée comme un espace intellectuel incontournable. Du non-conformisme des années 1930 jusqu'à la CFDT, en passant par le bouillonnement de la nouvelle gauche des années 1968, cette revue accompagne les évolutions d'une gauche chrétienne et modérée. Esprit reste également secouée par les grands débats intellectuels et les enjeu qui traversent la société française.
C’est en 1932 que la revue Esprit est lancée. La trajectoire singulière d’une des plus prestigieuses revues intellectuelles en France permet de traverser le XXe siècle jusqu’à nos jours. Ce collectif joue un rôle majeur mais se confronte également à des enjeux majeurs et à de nombreuses difficultés. Cette revue s’inscrit dans l’héritage d’Emmanuel Mounier et du personnalisme chrétien. Mais sa réflexion tente de se réinventer à chaque époque. La revue Esprit accueille des individualités d’horizon divers, mais prêtes au débat et au désaccord. Elle reste attachée au pluralisme et son histoire ne peut pas se réduire à une ligne idéologique précise.
La revue demeure un objet central du monde intellectuel, mais qui tend à disparaître. Le numérique permet de diffuser des idées et des réflexions de manière plus immédiate. Les médias et les réseaux sociaux accélèrent le rythme du débat. La revue permet de prendre un recul historique indispensable. La concentration des médias favorise une logique financière avec une audience à court terme. Ensuite, le monde intellectuel semble désormais vampirisé par le milieu universitaire. La spécialisation prime sur une approche généraliste de la société. La revue permet de préserver une vision globale sur le monde. Diverses chapelles s’ignorent tandis que la revue ouvre un espace de réflexion et permet la confrontation des points de vue. Ce rôle majeur est évoqué dans le livre collectif Esprit. Une revue dans l’histoire. 1932-2022.
Revue non conformiste
Les fondateurs de la revue Esprit composent un groupe de jeunes intellectuels qui veulent s’affranchir des cadres et des codes dominants de leur temps. Ils considèrent la France bourgeoise et vieillissante de la IIIe République comme révolue. Ils s’inscrivent dans la constellation des « non-conformistes des années 1930 ». Ils protestent contre le matérialisme individualiste du monde moderne. Ensuite, cette contestation s’inscrit dans la perspective d’une révolution politique et spirituelle.
La crise économique de 1929 révèle la fragilité du capitalisme. Le libéralisme apparaît comme un système en crise. Les failles de la conception utilitariste et bourgeoise du monde ouvrent une « crise de civilisation ». Emmanuel Mounier s’oppose à l’individualisme libéral, mais aussi à l’embrigadement des masses dans le communisme et le fascisme. Il défend une anthropologie et une vision de l’humain moins réductrice. La revue Esprit, comme d’autres groupes, s’inscrit dans une « troisième force », ni capitaliste ni communiste. « Pour Esprit, la troisième force, ce sera un combat sur plusieurs fronts, à la fois politique et spirituel, ni libéral ni totalitaire », précise le livre collectif.
Emmanuel Mounier refuse de créer une revue spécifiquement « catholique ». Il ne souhaite pas participer à la simple expression organique d’une pensée et d’un courant intellectuel de la société française. Au contraire, Jacques Maritain souhaite que la revue Esprit devienne l’organe d’un renouveau catholique. Mounier assume son appartenance catholique et son inspiration chrétienne, mais il refuse que la revue s’associe à une parole institutionnelle ou à un groupe sociologique particulier. Il reste attaché à l’indépendance politique et intellectuelle de la revue.
Esprit accorde une place importante à la culture. Des rubriques de critique littéraire, théâtrale, musicale et cinématographique sont tenues. La revue publie des poètes et des écrivains. Elle soutient également les recherches de peintres et de musiciens. La création artistique doit être libérée de la tyrannie de l’argent. L’art pour l’art est rejeté, mais aussi l’art asservi à un pouvoir ou à une idéologie. La révolution espagnole éclate en 1936. Esprit soutient le camp républicain alors que la plupart des catholiques français se rangent du côté du clergé et des forces réactionnaires. Esprit lance des groupes locaux, mais qui doivent rester des lieux de réflexion sans devenir des organisations militantes.
En 1945, la revue Esprit aspire à une refondation marquée par la Résistance. Le groupe se rajeunit mais reste en marge des grands courants idéologiques du gaullisme et du communisme. Néanmoins, la revue refuse également la voie démocrate-chrétienne incarnée par le MRP. Ce parti confessionnel est accusé de collusion avec la droite. Le Parti communiste incarne la légitimité ouvrière et devient une force d’attraction pour les milieux intellectuels. Sur le plan théorique, un véritable débat de fond s’engage avec le marxisme. En novembre 1949, François Fejtö publie un article qui dénonce les manipulations des procès staliniens. Le Parti communiste prétend représenter la classe ouvrière, mais il soutient le régime oppressif et criminel de l’URSS.
La revue Esprit est marquée par de nombreux engagements, notamment pour la décolonisation. Le dossier « Prévenons la guerre en Afrique du Nord » est publié dès avril 1947. Une série de prises de position concernent les évènements en Algérie, au Maroc, en Indochine et à Madagascar. La revue Esprit défend également un État laïc, mais s’oppose à un laïcisme qui tente de s’imposer comme religion d’État. Durant les années 1950, la revue se penche sur les questions économiques et sociales. Une réflexion s’engage sur le travail à partir de travaux de sociologues mais aussi de théologiens comme le jésuite Jean-Yves Calvez. La revue ouvre également une réflexion sur la modernisation des institutions politiques et sociales. Elle soutient le paritarisme et la planification.
Modernisation capitaliste
En 1957, Jean-Marie Domenach devient directeur de la revue. L’engagement dans l’opposition à la guerre d’Algérie contribue à l’émergence d’une « nouvelle gauche ». Ce courant rejette le stalinisme et les compromissions des dirigeants socialistes. La revue accompagne également la modernisation de la société avec des numéros sur les loisirs, la sexualité, l’université, le travail social ou la rénovation de l’Église.
Les guerres coloniales, notamment en Indochine et en Algérie, marquent la période. La revue Esprit tisse un réseau de militants et d’associations parfois liés aux syndicats mais méfiants à l’égard des partis politiques. L’équipe de la revue s’appuie sur des correspondants locaux et sur des intellectuels proches comme Jacques Berque ou Francis Jeanson. Avec la guerre d’Algérie, ce n’est pas seulement l’armée de métier qui est impliquée. Le contingent est massivement envoyé. Des militants chrétiens contribuent à faire émerger le problème de la torture. Néanmoins, la revue reste attachée au patriotisme et fait confiance à de Gaulle pour régler la question algérienne. Aucun de ses animateurs ne signe le « Manifeste des 121 » pour le droit à l’insoumission.
Les années 1950 sont également marquées par le décollage économique et le début de la société de consommation. L’État encadre l’économie dans une tradition colbertiste. Les hauts-fonctionnaires du Plan et de l’Aménagement du territoire sont proches de la revue Esprit. Ils peuvent se retrouver dans des sociétés de pensée comme le Club Jean-Moulin. Mais la revue se tourne également vers les mouvements associatifs et surtout vers le syndicalisme. La tendance « Reconstruction » de la CFTC, incarnée par Paul Vignaux, est très proche de la revue Esprit. Jacques Delors incarne cette nouvelle élite chrétienne à la croisée de la technocratie et du syndicalisme. Daniel Mothé, issu du groupe Socialisme ou Barbarie, propose également des articles sur le monde ouvrier. Il incarne un courant qui valorise la lutte des classes en dehors de l’emprise communiste.
Les engagements politiques de la revue tranchent avec les intellectuels de gauche. La sympathie à l’égard de Pierre Mendès-France révèle déjà une aspiration au renouveau de la volonté en politique. La revue Esprit se réjouit du retour du général de Gaulle au pouvoir. Il semble capable de résoudre les problèmes liés aux institutions et à la colonisation. Au contraire, Jean-Paul Sartre et la revue Temps modernes fustigent un coup d’État fasciste. Ce courant, également incarné par l’éditeur François Maspéro, soutient le FLN et la lutte anticoloniale. La revue Esprit soutient le MNA de Messali Hadj et condamne le terrorisme.
La révolte de Mai 68 actualise « la crise de civilisation » selon la pensée du fondateur. Cependant, la rédaction de la revue Esprit demeure divisée. Michel de Certeau publie La prise de parole tandis que Jean-Marie Domenach semble moins enthousiaste. La posture personnaliste d’une élite morale soucieuse de l’éducation du peuple est ébranlée. Dans le contexte du bouillonnement des années 1968, la revue insiste sur les nouveaux liens entre l’État et la société civile. Elle se rapproche de la « nouvelle gauche » et du syndicalisme de la CFDT. Le Programme commun qui repose sur l’intervention de l’État est critiqué. Pierre Rosanvallon et Patrick Viveret insistent sur la notion d’autogestion. Ivan Illich développe une critique de l’école tandis que Michel Foucault inspire la réflexion sur les prisons.
Paul Thibaud devient directeur de la revue Esprit en 1977. Il insiste sur la critique du totalitarisme. De nombreux articles se penchent sur les luttes sociales qui secouent l’URSS et les pays de l’Europe de l’Est entre 1976 et 1980. La Chine et le Cambodge sont également évoqués. La revue se rapproche des penseurs issus de Socialisme ou Barbarie comme Claude Lefort. La langue de bois du progressisme de gauche à la française est critiquée. La revue publie des auteurs aux marges du marxisme comme ceux issus de l’École de Francfort. Les dissidents d’Europe de l’Est, comme Jan Patocka ou Bronislaw Geremek, sont également valorisés. La revue s’ancre dans la gauche libérale. Elle s’attache à un réformisme mais insiste sur l’importance de la société civile et des droits de l’Homme. La revue Esprit contribue à préparer le renouveau de la philosophie politique en France avec des numéros sur Hannah Arendt, Maurice Merleau-Ponty et Paul Ricœur.
Nouveaux défis
En 1989, la chute du mur de Berlin et de l’URSS annonce le triomphe de la démocratie libérale. Dans ce nouveau contexte, la revue Esprit s’interroge sur ce régime politique et analyse les transitions démocratiques dans l’espace postcommuniste. Dans les sociétés occidentales, la souveraineté doit s’articuler avec les droits de l’Homme et l’État de droit. De nouvelles formes de solidarité doivent assurer la cohésion sociale et la citoyenneté. La revue se penche également sur la construction européenne et sur les guerres en ex-Yougoslavie. La mondialisation économique s’impose dans les années 1990. Le capitalisme néolibéral affecte le monde du travail et les solidarités. La revue s’interroge sur l’État-providence, mais aussi sur les liens entre l’individu et la communauté politique avec les nouvelles formes d’engagement. La montée des nationalismes identitaires invite à penser le multiculturalisme.
Le « Plan Juppé » propose une réforme des retraites et de la Sécurité sociale en 1995. Un important mouvement de grève éclate contre ce projet. Ce conflit social provoque un débat majeur à gauche qui concerne autant le mouvement syndical que le milieu intellectuel. La prise de position de la revue Esprit en faveur du projet du gouvernement suscite des débats et des polémiques. Une pétition de soutien à la réforme est lancée par des membres d’Esprit proches de la CFDT. Différents intellectuels et experts signent cette tribune « Pour une réforme de fond de la Sécurité sociale » publiée dans Le Monde du 2 décembre 1995. La pétition ne concerne pas la réforme des retraites qui déclenche la grève à la RATP et à la SNCF. Une seconde pétition est lancée par la gauche radicale avec la signature de Pierre Bourdieu. Cet « Appel des intellectuels en soutien aux grévistes » est publié dans Le Monde du 15 décembre 1995. Ce texte remet en cause le tournant néolibéral des années 1980. Les médias opposent les deux pétitions qui divisent le monde intellectuel et politique. Un clivage se développe entre une gauche réformiste et une gauche critique.
Le livre de Daniel Lindenberg, Le Rappel à l’ordre, se penche sur les nouveaux réactionnaires dès 2002. Un clivage se creuse au sein de la gauche modérée qui s’est retrouvée dans la pétition de 1995. L’historien des idées Daniel Lindenberg observe le virage réactionnaire d’une partie de la gauche modérée. La critique de Mai 68, de l’individualisme et des droits de l’Homme révèle la défense d’un ordre traditionnel. Ensuite, les attentats de 2001 alimentent le racisme contre les musulmans. La trajectoire de Marcel Gauchet et de la revue Le Débat illustre ce virage réactionnaire de la gauche modérée.
La revue Esprit se penche sur les mutations du XXIe siècle marquées par la numérisation et la dématérialisation. La crise économique de 2008 apparaît comme un tournant majeur en partie liée au capital fictif avec sa dimension financière et virtuelle. Le tournant numérique modifie également le rôle de la revue. Les manières de diffuser et de lire les articles se modifient. De plus, un nouveau modèle économique doit s’inventer. Si le numérique est associé à l’éphémère et à l’instantané, le site de la revue permet aussi de publier les anciens numéros.
La revue Esprit, attachée à la défense de la démocratie, mène de nouveaux combats. Elle observe la montée des autoritarismes incarnée par la Russie et la Chine. En France, elle critique également les politiques racistes et sécuritaires à travers la chasse aux migrants. Le changement climatique donne un rôle décisif au défi écologique. Mais la revue de la gauche modérée est également percutée par les « nouvelles radicalités ». La révolte des Gilets jaunes ou le mouvement Black Lives Matter expriment une demande de justice et d’égalité. Les luttes des femmes alimentent un renouveau du féminisme qui refuse de s’intégrer dans une logique institutionnelle.
Débats politiques et intellectuels
Ce livre collectif permet de retracer l’histoire de la revue Esprit qui joue un rôle majeur dans le débat public. Le point de vue du livre reste subjectif. Cette histoire reste retracée par des rédacteurs de la revue. Néanmoins, les polémiques et les clivages politiques ne sont pas gommés. Cette histoire de la revue permet de se pencher sur les grands enjeux politiques qui secouent la France du XXème jusqu’à nos jours. Le livre montre le rôle décisif de la revue. Elle propose une réflexion plutôt qu’une réaction immédiate à l’actualité. La revue propose également une approche globale qui tranche avec un monde universitaire enfermé dans des cloisonnements de disciplines et de spécialités.
Le livre permet de bien restituer les qualités indéniables de la revue de gauche modérée. Esprit incarne un courant politique singulier. Ses origines plongent dans le personnalisme d’Emmanuel Mounier, figure intellectuelle originale et non conformiste. De manière simpliste, il est possible d'étiqueter la revue comme ancrée dans la mouvance des « cathos de gauche ». Ce courant politique singulier se démarque de la démocratie chrétienne plutôt au centre-droit et davantage conservatrice sur les questions de société et des libertés publiques. Ces cathos de gauche rejettent autant le capitalisme et le communisme. Mais ce courant ne se réduit pas à une banale social-démocratie. Le rôle de la société civile et des mouvements sociaux prime sur la centralité accordée à l’État.
La trajectoire de la revue semble proche de celle de la CFDT. Ce syndicat issu du christiannisme et de la CFTC s’affirme durant la guerre d’Algérie. Il accompagne les années 1968 avec son implication dans les luttes sociales et son projet de socialisme autogestionnaire. Mais la CFDT se rapproche de la gauche au pouvoir et amorce un virage gestionnaire. Ce syndicat valorise désormais la négociation plutôt que la conflictualité sociale. La CFDT peut accompagner des réformes gouvernementales mais aussi rentrer dans la protestation. Le syndicat et la revue incarnent une gauche modérée qui peut également proposer des critiques pertinentes de certains discours simplistes et des postures idéologiques de la gauche radicale.
Néanmoins, cette gauche modérée est également secoué par des débats politiques majeurs. Le livre n’évoque pas les zones d’ombre du non conformisme des années 1930. Certaines figures de cette galaxie dérivent vers le fascisme et la collaboration. Néanmoins, Esprit soutient la révolution espagnole et la Résistance. Ce qui permet de la démarquer d’une nébuleuse confusionniste. Les débats sur la guerre d’Algérie sont également animés. Contairement à la social-démocratie, la revue dénonce la guerre coloniale et surtout la torture. Elle condamne également le terrorisme et la violence aveugle du FLN. Néanmoins, la revue entend préserver sa posture légaliste contre les appels à l’insoumission. Esprit semble conserver un regard extérieur et paternaliste sur la lutte des classes en Algérie et sur les clivages qui traversent le FLN. Le soutien au retour du gaullisme révèle davantage une posture réaliste plutôt que l’ouverture vers des perspectives de transformation sociale.
La revue accompagne la contestation des années 1968, mais dans un style singulier. Elle se fait écho de la critique des institutions mais sans jamais s’inscrire dans la perspective d’une rupture avec le capitalisme. La revue semble même éloignée du bouillonnement des luttes sociales qui porte la CFDT. Esprit, comme le Parti socialiste, récupère les critiques sur une société autoritaire et réactionnaire pour les intégrer dans une perspective gestionnaire. La revue incarne également la mouvance antitotalitaire qui glisse de la critique nécessaire du stalinisme vers la défense du capitalisme libéral.
C’est sans doute la pétition de 1995 qui demeure la période la plus sombre de la revue et révèle les limites de sa posture. Certes, le soutien au Plan Juppé ne peut pas se réduire à une hostilité à l’égard des grévistes. Néanmoins, la revue valorise davantage les grands enjeux politiques et internationaux pour délaisser la question sociale. L’accompagnement du capitalisme néolibéral prime sur la réflexion critique sur les évolutions du monde du travail. Surtout, la revue intellectuelle demeure déconnectée des luttes sociales pour adopter une posture surplombante. Le point de vue de classe du prolétariat demeure ignoré ou alors perçu à travers le prisme des socioflics et des professionnels du travail social. C’est sans doute la limite majeure d’une revue qui incarne avec talent le courant de la gauche modérée.
Source : Collectif, Esprit. Une revue dans l’histoire. 1932-2022, 2022
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Pour aller plus loin :
Radio : Esprit, une revue dans l’histoire, série d'émissions diffusée sur le site de la revue Esprit en juillet 2023
Radio : Anne-Lorraine Bujon, directrice de la revue Esprit, émission diffusée sur RFI le 23 septembre 2023
Radio : émissions avec la revue Esprit diffusées sur France Culture
Pierre-Edouard Deldique, La revue «Esprit» : 90 ans de réflexion, publié sur le site de RFI le 19 octobre 2022
Alice Béja, « La revue généraliste : une institution fragile. Le cas d’Esprit », publié dans Tracés. Revue de Sciences humaines #18 en 2018
François Dosse, Emmanuel Mounier créa la revue Esprit, publié dans le magazine Sciences Humaines N° 359 de Juin 2023
Jacques Le Goff, Esprit : 1944-1982 - Les Métamorphoses d'une revue, publié sur le site de la revue Cadres n°419 en mai 2006
Hugues Simard, Rencontre avec Jean-Louis Schlegel, directeur de la revue Esprit, publié dans Le Journal des Grandes Ecoles et Universités N°82 en mai 2017
Béatrice Bouniol, Michaël Foessel, conseiller à Esprit, une revue « éminemment politique », publié sur le site du journal La Croix le 26 mai 2016
Mort de l'ancien directeur de la revue « Esprit », publié dans le journal Les Échos le 7 juillet 1997
Claude Liscia, DOMENACH Jean-Marie, publié sur le site du Maitron le 25 octobre 2008