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Grève des salariés d'Adecco

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Lien publiée le 10 avril 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Les salariés français d'Adecco, numéro un mondial du travail intérimaire, ont observé mardi 9 avril une grève nationale à l'appel de quatre organisations syndicales pour protester contre un nouveau système de rémunérations.

Les grévistes, appelés à manifester par la CFDT, la CFE-CGC, FO et l'UNSA, demandent l'arrêt immédiat d'un nouveau système de primes variables qui va pénaliser les salariés, a indiqué Ousmane Cissakho, secrétaire du comité central d'entreprise et élu UNSA. Selon lui, la mise en place de ce nouveau système va conduire à une perte de revenus pour les salariés alors qu'il n'y a pas eu de "revalorisation globale des salaires depuis 2008".

Selon Alain Butigieg, délégué central CFDT, ce système peut entraîner une baisse de la part variable des rémunérations allant jusqu'à 200 euros.

ABSENCE DE DIALOGUE SOCIAL

La mise en place de ce nouveau système de rémunération variable "a fait l'objet de discussions approfondies avec les partenaires sociaux de l'entreprise, dans le cadre d'une procédure d'information consultation qui s'est achevée le 5 avril, a indiqué la direction". "Les discussions auront duré près de deux mois et permis la tenue de six réunions, durant lesquelles les partenaires sociaux ont pu poser toutes leurs questions", précise-t-elle.

Les délégués syndicaux dénoncent, pour leur part, l'absence de dialogue social dans l'entreprise. Cette dernière, rappellent-ils, a fait l'objet d'un plan de départs volontaires touchant 530 personnes l'an dernier et d'un plan de sauvegarde de l'emploi il y a deux ans. Adecco France, plus grosse filiale du groupe suisse, emploie 3 500 permanents et se présente comme le premier employeur privé de l'Hexagone avec 130 000 intérimaires.