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Fin de la grève au Mont-Saint-Michel, la visite redevient payante
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
«L’abbaye rouvrira normalement demain mercredi» et son accès sera donc «payant», a précisé à l’AFP Jean-Marc Bouré, l’administrateur de l’abbaye. L’accès à l’abbaye coûte neuf euros, mais est gratuit pour les moines de 26 ans, a-t-il rappelé.
Le célèbre monument, l’un des sites touristiques les plus visités en France, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, accueille à cette période entre 7.000 et 9.000 visiteurs par jour.
Les 45 agents et contractuels de l’abbaye, soutenus par les salariés des commerces, réclamaient le rétablissement des navettes qui leur étaient réservées et qui les déposaient au pied des remparts du Mont-Saint-Michel. Ces navettes avaient été supprimées par Veolia Transdev, à qui les collectivités locales ont confié le transport des touristes.
Les agents et travailleurs du rocher devaient en conséquence prendre les bus publics qui partent du parking, sur la côte, et s’arrêtent à 400 m du rocher. Ces nouvelles modalités, mises en place dans le cadre des grands travaux qui visent à rendre son caractère insulaire au Mont, entraînaient une perte de temps quotidienne, déploraient les travailleurs qui ont manifesté à plusieurs reprises, dans une ambiance souvent tendue.
Selon M. Bouré, les grévistes ont obtenu qu’une navette leur soit spécialement dédiée, ainsi qu’aux habitants du rochers et aux travailleurs des commerces, à raison de 25 voyages quotidiens.
Ces navettes s’arrêteront au pied du Mont. Elles seront mises en place à des horaires définis «en fonction des prises de postes» des agents et des travailleurs du rocher.
Navette dédiée
L’essentiel de cet accord était établi dès la semaine dernière, selon Serge Poisson (CGT des Monuments historiques), mais les salariés attendaient davantage de garanties, notamment un arrêté préfectoral qui autorise les navettes dédiés aux salariés à s’arrêter au pied du Mont.
L’arrêté est tombé mardi après-midi, a indiqué à l’AFP M. Poisson.
Ces nouvelles modalités d’accès au rocher pour les agents de l’abbaye et les 600 à 700 personnes qui y travaillent en haute saison, feront l’objet d’une expérimentation du 22 juillet au 22 octobre. A l’issue de cette période, un bilan sera établi, a indiqué M. Bouré.
Les agents, qui ont voté à la quasi-unanimité pour la fin de leur mouvement, se sont félicités de cet accord. «Nos revendications ont été entendues et actées ce jour par les services de l’Etat», ont-ils commenté dans un communiqué transmis à l’AFP par la CFDT-Culture.
«Ca valait la peine dans le sens où le syndicat mixte s’est engagé à des rencontres plus fréquentes avec nous pour aménager le mode d’accès au Mont pour les salariés», a déclaré M. Poisson.
Jean-Marc Bouré a estimé le coût du mouvement «de l’ordre de 500.000 à 600.000 euros». Lui aussi s’est dit «satisfait qu’ils (les agents) aient obtenu une navette dédiée».
L’abbaye est l’un des rares sites rentables des Monuments nationaux qui en gère 96.
Le syndicat mixte -opérateur de l’ensemble des grands travaux du Mont-Saint-Michel, qui prendront fin en 2015- n’a pas souhaité commenter la fin de la grève. Mais un porte-parole de cette instance -présidée par Laurent Beauvais (PS) également président du conseil régional de Basse-Normandie- a souligné que des propositions de navettes dédiées avaient été formulées dès le mois juin par le syndicat mixte.
Le projet d’aménagement du Mont-Saint-Michel consiste notamment à remplacer une digue-route, qui a été détruite, par un pont-passerelle. Dès lors le rocher pourra redevenir une île 20 jours par an en moyenne.
Le parking, qui était situé au pied du mont, est dorénavant situé sur la côte.




