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Islande : un ex-Premier ministre jugé pour sa responsabilité dans la crise
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
M. Haarde, 60 ans, a qualifié ce procès de "farce" et il a indiqué dans un e-mail à l'AFP que ses avocats allaient demander l'abandon des charges.
Portant un costume sombre et une cravate bleue, M. Haarde est arrivé accompagné de son épouse et visiblement détendu à la maison de la Culture, choisie pour abriter la Landsdomur, unique cour habilitée à juger ministres ou ex-ministres. La Landsdomur n'avait jamais été convoquée avant cette affaire.
Il est le seul responsable politique islandais à comparaître devant la justice pour répondre de son éventuelle responsabilité au cours de la crise financière qui a conduit à l'effondrement des grandes banques islandaises.
Au cours d'un entretien accordé à l'AFP en juillet, M. Haarde avait qualifié ce procès de "farce politique mise en scène par de vieux ennemis politiques".
"Nous avons sauvé le pays de la banqueroute", avait-il insisté, affirmant que si son gouvernement et lui avaient agi différemment lorsque les banques se sont retrouvées en faillite en 2008, l'économie nationale serait tombée encore bien plus bas.
Lorsque le secteur financier islandais hypertrophié a implosé, les trois principales banques du pays détenaient à elles seules des actifs équivalents à 923% du Produit intérieur brut (PIB) de l'Islande.
"Nous avons été obligés de les abandonner. Elles ont fait faillite. Et il se trouve maintenant que c'est ce qu'il fallait faire", est convaincu M. Haarde.
"Le système banquier s'est bien effondré, mais l'économie réelle, l'ensemble des capacités productrices du pays sont restées intactes et fonctionnent toujours", soulignait-il.
Chef du Parti de l'Indépendance (droite) qui dirigeait le pays depuis le milieu de 2006, M. Haarde a dû quitter le pouvoir début 2009 pour apaiser la colère populaire liée à la crise et à la profonde récession qu'elle a provoquée.
L'économie du pays est revenue, depuis, à la croissance et les observateurs estiment que le pays pourrait se passer des dernières tranches d'un prêt accordé par le FMI.