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Poursuite de la mobilisation à Mayotte
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une centaine de personnes ont quitté la manifestation de l'après-midi, qui se déroulait dans le calme, pour piller l'entrepôt d'une grande surface dans la zone industrielle de Kawéni. Les gendarmes sont intervenus et il n'y a pas eu blessés.
Dans la matinée, un cortège d'environ 500 manifestants avait déjà sillonné les rues de Mamoudzou sans que les forces de l'ordre n'interviennent.
A Paris, la ministre de l'outre-mer Marie-Luce Penchard a assuré que "tout était fait pour établir le dialogue" alors que "le conflit est (dans) une impasse", et a "des conséquences désastreuses sur l'économie mahoraise".
La ministre a aussi dénoncé "une violence inacceptable de ceux qui en profitent pour casser".
"Nous étions presque arrivés à un accord puisque le protocole préparé avec les organisations syndicales devait être signé vendredi dernier", a dit Mme Penchard devant l'Assemblée nationale. "Visiblement d'autres éléments plus politiques sont entrés en ligne de compte, qui s'éloignent de la revendication initiale", a-t-elle ajouté, sans donner de précision.
De son côté, le président du conseil général de Mayotte, Daniel Zaïdani (DVG), a demandé "solennellement" à Nicolas Sarkozy d'"intervenir" pour que l'Etat apporte "des réponses claires", "avant qu'il ne soit trop tard".
Soulignant que Mayotte était "le territoire de la République où les revenus moyens par habitant sont les plus bas et les prix les plus hauts", il a déploré que les moyens de la transition de ce nouveau département (le 101e depuis mars, ndlr) "ne (soient) aujourd'hui ni mis en oeuvre ni prévus".
M. Zaïdani a sollicité également un entretien avec M. Sarkozy, "afin de dessiner ensemble les voies d'un dialogue apaisé et dans l'intérêt de tous".
Le président du groupe socialiste du Sénat, François Rebsamen, a demandé de son côté au gouvernement de cesser de considérer Mayotte "comme un département au rabais".
La mise en examen lundi soir d'un gendarme soupçonné d'être l'auteur d'un tir de flash-ball ayant occasionné la perte d'un oeil d'un garçon de 9 ans, a été révélée mardi, de source judiciaire.
Le militaire, placé en garde à vue lundi, a été mis en examen pour "violences avec arme, sur mineur de 15 ans, par personne dépositaire de l'autorité publique, dans l'exercice de ses fonctions", a précisé la même source, ajoutant qu'il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
L'enfant, transféré au CHR de La Réunion, "a perdu l'usage d'un oeil", avait précisé lundi le procureur de Mamoudzou, Philippe Faisandier.
Le mouvement contre la vie chère à Mayotte, qui a commencé il y a trois semaines, est accompagné de manifestations plus ou moins violentes. De nombreux barrages routiers paralysent la circulation.




