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Pourquoi soutenir la grève des Postiers de Rueil et du 92 ?
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Pourquoi soutenir la grève des Postiers de Rueil et du 92 ?
Une grève offensive
La grève reconductible de Rueil-Malmaison est partie pour défendre une collègue précaire, dont la direction refusait le renouvellement du contrat d’insertion. La revendication de départ était pour le moins minimaliste : renouveler son CDD, pour lui permettre ensuite de signer un contrat de professionnalisation. Pour autant, les direction locale et départementale en ont fait une question de principe : « vous n’empiéterez pas sur notre sacro-saint pouvoir de direction ». La grève a dès le début été « ultra majoritaire » avec un taux de grève entre 80% et 90% depuis le 29 janvier.
Une grève qui fait le lien entre chômeurs et travailleurs
La détermination des collègues a même permis de donner confiance à d’autres salariés privés d’emploi qui étaient récemment passés par le bureau de poste de Rueil. Cette confiance s’est retranscrite par une participation active à la grève. Transformant la revendication individuelle autour d’un agent à une revendication collective autour de quatre ex-agents. Ce qui est donc demandé aujourd’hui, c’est l’embauche au sens large des précaires.
Une grève exemplaire à plus d’un titre
Il s’agit donc à une petite échelle d’une grève exemplaire : à la fois offensive, car les collègues de Rueil ne défendent pas des acquis (nombre de tournées, repos de cycle ou organisation du travail) et par ce qu’ils mènent une lutte conjointe dans l’action entre des travailleurs avec ou sans emploi. Cette grève met par ailleurs en lumière le business bien juteux des contrats aidés. La Poste ne paie pas le salaire indirect et peut être subventionnée jusqu’à hauteur de 80% du salaire net. Par ailleurs, elle perçoit tous les mois entre 230 et 320 euros par tuteur encadrant chaque contrat précaire. On comprend mieux alors pourquoi la direction de La Poste procède au « turn over » de contrats aidés afin de bénéficier de cet argent public sans devoir pour autant embaucher derrière. C’est tout bénef ! Cette grève permet –toujours à une petite échelle- de mettre le doigt sur ces cadeaux faits au patronat sans contrepartie d’emplois. On voit là de façon concrète la réalité de la politique du « pacte de responsabilité » proposée par Hollande.
Comment contribuer à la victoire de cette grève ?
Les Postiers du 92 ont l’habitude des grèves longues, et c’est bien ce scénario d’un conflit sur la durée qui risque de se réaliser une fois de plus. D’autant plus que la direction va sûrement vouloir briser une grève exemplaire et une équipe militante qui s’accroche malgré la répression. Le calcul pour la direction peut être fort simple : tout détruire ! Et cela d’autant plus à l’approche des élections professionnelles. Pour autant ce pronostic peut aussi se transformer en son contraire et tourner en la faveur des Postiers et postières du 92.
Pour ce faire nous allons tout faire pour stabiliser et élargir la grève. Cela implique d’établir une plateforme revendicative qui permette de se donner des objectifs qui combinent à la fois les préoccupations et réalités locales avec des revendications unifiantes au niveau départemental. Impulser une structuration en comité de grève qui permette de donner une direction à la grève et un maillage plus large. Prendre dès maintenant des contacts avec d’autres départements de la région parisienne pour dans un premier temps populariser notre grève, mais aussi pouvoir envisager dans un second temps son extension au-delà des frontières du 92.
L’argent reste le nerf de la guerre
Une caisse de grève est mise en place. La Poste ne joue pas avec les jours de grève. Elle procédera chaque 20 du mois à la retenue du maximum de jours de grève jusqu’à ne laisser que le minimum vital sur la paie, soit un peu plus de 400 euros. Tout le monde comprend donc bien ce que cela peut avoir comme conséquence pour les postiers. Tout ce qui ira dans le sens de motions de soutien, de chèques et virements de solidarité seront donc les bienvenus. Nous nous donnons l’objectif de collecter 15000 euros d’ici le 20 février, afin de maintenir une partie des salaires. Les collègues organiseront bien sûr une fête de soutien au postiers en grève pour collecter des fonds. La participation la plus large est souhaitée ainsi que la popularisation de ce type d’initiative dans nos réseaux respectifs. Ne pas hésiter à relayer le facebook du syndicat : « Sudposte Hauts de seine »
Donc tous à vos claviers pour les motions de soutien et à vos chèquiers pour la caisse de grève.
Chèques à l'ordre de Sud Poste 92
51 rue Jean Bonal
92250 La Garenne Colombes
(avec la mention solidarité grève au dos du chèque)
51 rue Jean Bonal
92250 La Garenne Colombes
(avec la mention solidarité grève au dos du chèque)