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Taxis : l’intersyndicale appelle à la grève reconductible
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'intersyndicale des taxis à l'origine des manifestations contre la concurrence de certains véhicules, dont les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) et les motos-taxis, a appelé, mardi 11 février, à « une grève reconductible » jusqu'à« l'arrêt des immatriculations de VTC ».
A l'issue de trois heures de réunion, les syndicats (CFDT, CGT, FO, SDCTP et CST) ont finalement décidé d'encourager les actions spontanées observées dansParis et aux abords des aéroports depuis lundi soir, soutenant « toute action défendant la profession », et allant jusqu'à appeler « l'ensemble des chauffeurs àmener ces actions de manière déterminée, mais dans le calme et la dignité ». Et ce malgré la nomination en début de soirée d'un médiateur, le député PS Thomas Thévenoud.
Selon FO et la CGT, des taxis avaient décidé de se rassembler place de la Concorde. Mais les CRS seraient « en train d'intervenir ». A Orly, environ 200 taxis bloquaient toujours à 18 heures la desserte de l'aéroport, selon une source aéroportuaire.
UNE MISSION DE CONCERTATION ANNONCÉE SAMEDI
Longtemps protégée, la profession est de plus en plus concurrencée par les motos-taxis et les sociétés de VTC, qui ne peuvent travailler que sur réservation, mais que les taxis accusent de prendre des clients à la volée. « Ils racolent aux aéroports », accusent les taxis. L'enregistrement d'un véhicule de VTC ne coûte que 100 euros, alors que les licences des taxis (à 80 % artisans et propriétaires de leurs licences) se négocient autour de 230 000 euros à Paris.
L'assouplissement de la législation en 2009 a favorisé la multiplication des VTC, qui ont gagné mercredi dernier une nouvelle partie en obtenant la suspension du décret leur imposant un délai de quinze minutesa été suspendu le 5 février par le Conseil d'Etat, obligeant les différents belligérants à reprendre le travail depuis le début. entre la réservation et la prise en charge du client. Cette décision provisoire du Conseil d'Etat a attisé la colère des syndicats, qui jugeaient de toute façon ce décret insuffisamment protecteur.
Pour les calmer, le gouvernement a annoncé samedi le lancement d'une« mission de concertation » afin de « définir les conditions durables d'une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC » d'ici à deux mois, et un renforcement des contrôles. La répression des fraudes vient aussi de lancer uneenquête sur les services de covoiturage entre particuliers à « but lucratif », illégaux. Mais les taxis se montrent sceptiques : « On demande aux autorités d'arrêter les créations de VTC jusqu'à ce que la situation soit clarifiée », a répondu Nordine Dahmane (FO).
Les syndicats réclament l'interdiction des applications de réservation de VTC sur smartphone, un délai de réservation minimal de trente minutes et des courses d'un montant de 60 euros au moins.




