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Les grévistes de la SNCM bloquent l’accostage d’un bateau à Marseille
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Une cinquantaine de salariés en grève de la SNCM, majoritairement CGT, ont empêché dimanche 30 mars au matin l'accostage au port de Marseille d'un bateau de croisière avec 2 700 personnes à bord, a-t-on appris auprès de la direction du port et du syndicat.
« Le terminal a été envahi à 7 heures par une cinquantaine de grévistes CGT, qui se sont positionnés le long du quai sur les équipements d'accostage. Ils ont mis en péril la manoeuvre, d'autant que les conditions météo n'étaient pas favorables », a expliqué Jacques Massoni, directeur général des terminaux croisières du port de Marseille.
« Il y a, à bord du Costa Pacifica, 2 000 passagers en transit pour la journée à Marseille, 700 autres devaient débarquer et 700 embarquer. Nous allons tenter detraiter l'opération à l'Estaque, où nous avons un point de repli », a précisé M. Massoni. « Je peux comprendre la situation des salariés de la SNCM, mais est-ce une raison pour empêcher les autres de travailler ? », a-t-il commenté.
DES PERSONNELS « EXCÉDÉS »
« A travers cette action, nous voulons montrer notre détermination. Les personnels sont excédés, nous voulons des réponses de l'Etat, faute de quoi nous allons encore monter en puissance », a indiqué de son côté Yann Pantel, délégué CGT.
Les salariés de la SNCM sont en grève depuis mercredi, attendant des réponses de l'Etat sur la « sécurisation » du projet industriel de la compagnie maritime en difficulté. Ils doivent se réunir en AG dimanche matin pour décider de la reconduction du mouvement.
La grève, la deuxième depuis janvier, vise à pousser le gouvernement à chasserl'actionnaire principal Transdev (66 % du capital), filiale de la Caisse des Dépôts et de Veolia Environnement, qui a affiché son hostilité croissante vis-à-vis du plan de redressement de la société. La compagnie est engagée dans un plan de redressement prévoyant un renouvellement de la flotte, une augmentation du temps de travail et une réduction d'environ 500 postes sur 2 600.
La SNCM fait face à des difficultés financières chroniques. La justice européenne a récemment décidé qu'elle devait rembourser 440 millions d'euros d'aides indues à l'Etat et à la Corse.




