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Les ex-salariés de Bosal-le-Rapide lèvent l’occupation de leur usine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
REIMS, 23 avr 2014 (AFP)
Après neuf semaines d'occupation, avec la menace d'incendier leur usine pour obtenir de meilleures primes extra-légales, les ex-salariés du sous-traitant automobile Bosal-le-Rapide à Beine-Nauroy (Marne) ont abandonn leur action et quitté les lieux mercredi, selon une source syndicale.
"La direction du groupe refuse de parler avec nous, rester ici ne sert plus à rien, on ne va pas s'épuiser à occuper 24 heures sur 24 le site ni risquer la prison en mettant le feu. Tout ça se règlera aux Prud'hommes", a dit à l'AFP Gérard Gape, le délégué syndical CGT de l'usine de Beine-Nauroy, filiale française du groupe néerlandais Bosal.
Selon lui, les salariés entendent réclamer 75.000 euros par personne devant les Prud'hommes pour licenciement abusif et préjudice moral.
Par ailleurs, le comité d'entreprise qui dénonce une faillite frauduleuse a porté plainte contre le groupe néerlandais Bosal auprès du procureur de la République à Reims.
Les 58 employés de l'usine spécialisée dans la fabrication de galeries de toit pour véhicules utilitaires occupaient le site depuis la liquidation judiciaire de l'entreprise prononcée par le tribunal de commerce de Reims en février.
Ils avaient placé des bonbonnes de gaz sur les grilles d'entrée et installé un grand bûcher à l'intérieur des locaux, menaçant de tout incendier s'ils n'obtenaient pas une prime extra-légale de 40.000 euros par personne. Le groupe leur proposait 8.000 euros.
Malgré l'intervention de la préfecture et des émissaires du ministère du Redressement productif, aucun dialogue entre les salariés et la direction n'avait pu être établi.
Le sous-traitant automobile qui réalisait plus de 90% de son chiffre d'affaires avec PSA et Renault, a perdu en 2012 le marché galeries d'un nouveau véhicule utilitaire, soit 20% de son chiffre d'affaires.
En octobre 2011, le groupe néerlandais avait annoncé la fermeture de la partie attelage, délocalisée en Allemagne et en Hongrie, entraînant le licenciement de 86 employés.
En février 2012, les ouvriers de l'usine marnaise avaient bloqué le site durant deux semaines et séquestré à deux reprises des dirigeants pendant quelques heures pour dénoncer "l'attitude méprisante" du groupe qui proposait aux salariés licenciés une prime transactionnelle de 8.000 euros contre l'engagement de ne pas les poursuivre en justice ultérieurement.
Ils avaient repris le travail après avoir obtenu pour leurs collègues une prime de 25.000 euros net et le paiement des jours degrève.




