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La Poste Courrier Nantes: sept jours de grève contre les suppressions d’emplois

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Lien publiée le 4 mai 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2387&id=33

La direction avait décidé de ne pas vraiment payer la distribution des plis électoraux et de faire travailler plus l'été les facteurs. La réaction du personnel a mis ces deux projets en échec. La direction voulait aussi supprimer des emplois, 20 sur 190, même si elle a commencé par minimiser ce chiffre. Les syndicats ont alors appelé à la grève pour le 22 avril. Ce jour-là, un piquet de grève expliquant les raisons du mouvement, la grève a touché 85 % des facteurs et des remises.

La direction a tenté de faire passer du courrier, celui des entreprises, en rameutant les cadres volontaires. Cela a été un échec, et très peu de courrier a été écoulé.

Les grévistes ont découvert au CTED de Sautron un « tri parallèle », avec des cadres, à raison de quatre caissettes pour deux cadres. Cela a bien fait rire. La direction a aussi demandé aux entreprises de passer récupérer leur courrier. Elle a également proposé à ceux qui le souhaitent d'aller voir la « concurrence », Transeco, pour la récupération du courrier.

De nombreuses actions ont eu lieu, dont la présence des grévistes à l'entrée des guichets. « On vous soutient, on vous comprend, chez nous c'est pareil », ont dit les guichetiers. Les grévistes ont également distribué des tracts aux usagers ou encore rendu visite aux postiers d'autres centres. Les syndicats de la Banque postale, située dans le même bâtiment, ont organisé une collecte de soutien.

Chaque jour, les grévistes se retrouvent au piquet de grève, la plupart du temps dans la cour, et discutent des derniers événements de la grève. Qu'elle semble loin, la propagande patronale sur la productivité et les challenges commerciaux. Pour l'instant, la direction n'a reculé que sur trois emplois.

Correspondant LO