[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Phébus: des conducteurs déterminés

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 31 mai 2014

    Tweeter Facebook

    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://npa2009.org/content/phebus-78-des-conducteurs-determines

    Ce lundi 26 mai, les conducteurs de la société Phébus (filiale de la SVTU filiale de Keolis filiale de la SNCF !) entament leur 15e jour de grève. Le conflit a totalement paralysé le trafic sur Versailles et les villes alentours pendant 10 jours (65 000 usagers transportés quotidiennement).

    La grève est partie d’un ras-le-bol général sur les conditions de travail et les salaires. Certains chauffeurs ont des amplitudes de travail de 14 heures et la prime d’intéressement, touchée en avril, a chuté de 800 euros à moins de 200 euros, cela malgré les profits colossaux que fait cette société filiale de la SNCF.

    Troisième semaine
    Les grévistes, composés de mécaniciens et de la quasi-totalité des conducteurs, ont bloqué le dépôt 24 h/24 pour obtenir une augmentation de 5 %. La direction espérait démoraliser les grévistes en faisant lever le blocage par la voie judiciaire, mais la détermination reste entière. Sous une pluie battante, la venue d’Olivier Besancenot le mardi 20 mai, jour de passage au tribunal, a été très appréciée des grévistes.
    Par deux fois, un cortège d’une centaine de grévistes a manifesté jusqu’au siège de SVTU, et au tribunal, en plein cœur de Versailles embouteillé. Face au directeur, l’avocat des grévistes a démontré que les chiffres des bénéfices avaient été truqués pour justifier la baisse des primes. Pour autant, après 2 jours de négociation à l’inspection du travail, la proposition du patron ne ne dépassait pas les 1 % d’augmentation...
    Pour les « phébusiens » c’est trop peu pour reprendre, et ils ont donc entamé une troisième semaine de grève, plus déterminés que jamais. Ces deux semaines à se relayer pour défendre leur outil de travail, c’est déjà une première victoire par la solidarité qui s’est créée entre eux.

    Correspondants